Dans le cadre d'une tournée de sensibilisation sur la réconciliation et la cohésion sociale, dans la droite ligne du chef de l'Etat qui a demandé à la grande muette de « reconquérir la confiance du peuple ivoirien », tournée qui l'a conduit de Vavoua, Daloa, Issia et San-Pedro, le Cmdt Issiaka Ouattara alias Wattao, s'est prêté à nos questions.
Le Patriote : Votre arrivée a suscité divers sentiments au sein de la population. D'un coté, la joie de voir Wattao. De l'autre, la peur à cause de ce qui s'est passé récemment entre vos éléments. Pour les uns, vous venez attaquer un camp pour l'autre. D'où la fermeture précipitée de certains magasins et maquis. Pouvez-nous dire les raisons de votre visite à San- Pedro ?
Cmdt Wattao : Tout d'abord, San-Pedro est sous mon commandement. Je devrais être là depuis longtemps, mais compte tenu de raisons stratégiques qui m'ont appelé à Abidjan, je n'ai pas pu être ici. Sur ordre du 1er Ministre, Ministre de la défense, je suis venu m'enquérir de ce qui s'est passé ici. C'est un évènement malheureux qui ne devrait pas avoir lieu. Je suis venu pour rassurer les populations. Leur dire que ce qui s'est passé est passé et que rien ne va arriver encore. En tant que militaires, nous avons pris les dispositions qu'il faut, les sanctions qu'il faut. Nous sommes militaires. Quand tu commets une faute, tu as une sanction. Quand tu fais bien, tu as une récompense. Des sanctions vont tomber et je vous assure que la population ne vivra plus ce genre de chose. Nous avons décidé de mettre de l'ordre à San-Pedro, car San-Pedro coûte chère au Président de la République.
LP : De grandes quantité d'armes et de munitions ont été découvertes et saisies par vos éléments, faisant de San Pedro une véritable poudrière. Quels commentaires ?
C.W. : Il n'y a pas de commentaire. Vous dites bien qu'on les a saisies. Certes, il en reste beaucoup encore. Mais nous allons continuer à les rechercher afin de sécuriser la population. Nous comptons pour cela sur le concours du Préfet et du Maire,. Il faut qu'ils sensibilisent les populations pour qu'elles dénoncent les caches d'armes. L'Etat commencé à a retrouver sa normalité, si on trouve des armes chez vous que vous n'avez pas déclarées, vous risquez d'aller en prison. Il vaut mieux venir les déposer pour ceux qui en possèdent, sinon elles risquent d'être une charge pour eux et pour leur village et finalement pour tout le monde. Si ces armes ne sont pas remises au Préfet, au Maire ou au président des jeunes du quartier, ce sera dangereux pour tout le monde à commencer par leurs détenteurs. J'exhorte donc les frères à venir rapidement déposer ces armes. Nous avons besoin de développement. Ces armes cachées ne font pas du bien à la Côte d'Ivoire.
LP : Des habitants se plaindraient des comportements de certains de vos éléments qui les menaceraient pour un rien, leur arracheraient de l'argent, des portables et d'autres biens. Que pouvez-vous dire à ces éléments et à la population ?
C.W. : Vu le discours du Président, le racket est terminé. A mes éléments, j'ai dit que tous ceux qui vont s'amuser à cela, seront radiés. J'ai eu une rencontre avec eux et je leur ai dit que tous ceux qu'on va prendre, seront mis aux arrêts. Nous sommes très fermes sur ce point. J'ai dit au Commandant de San-Pedro d'être ferme car moi-même je veille sur le cas de San-Pedro. Ce sont les instructions que j'ai reçues. J'espère que nous allons bien travailler. Je dis à la à la population que nous ne sommes pas venus pour les mettre encore dans la souffrance. Nous sommes venus pour les libérer. Sachons que partout, il y a des mauvais grains. Ces mauvais grains, nous allons tout faire, pour les extirper de nos rangs, pour les mettre hors d'état de nuire.
LP : Certains miliciens, surtout des jeunes autochtones Kroumen, sont encore cachés dans la brousse et dans des campements. A ces jeunes gens, encore armés ou non, quel message, Cdt Wattao ?
C.W. : Je leur dis que je suis le commandant Wattao, je suis venu les rassurer. S'ils sont Ivoiriens, qu'ils rentrent dans la République. Nous avons déjà entamé des négociations avec nos frères qui sont à Abidjan. Ils sont prêts à déposer les armes. Aux jeunes de San-Pedro, je les appelle à venir déposer les armes. Pour qu'on puisse vivre une Côte d'Ivoire heureuse ensemble et un San-Pedro heureux ensemble. La brousse n'est pas faite pour les hommes. Je leur demande encore une fois, ils n'ont qu'à venir. Je suis là, le Préfet est là, le Maire est là, ils n'ont qu'à venir pour qu'on construise San-Pedro ensemble. Je les appelle à la paix.
LP : Pour terminer, quelles sont les nouvelles du Lt Bamory Ouattara ?
C.W. : Le Lt Bamory se porte bien. Il a reçu des soins à la Pisam et il se porte bien. Bientôt vous allez le revoir à San-Pedro. Je peux vous l'assurer.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)
Le Patriote : Votre arrivée a suscité divers sentiments au sein de la population. D'un coté, la joie de voir Wattao. De l'autre, la peur à cause de ce qui s'est passé récemment entre vos éléments. Pour les uns, vous venez attaquer un camp pour l'autre. D'où la fermeture précipitée de certains magasins et maquis. Pouvez-nous dire les raisons de votre visite à San- Pedro ?
Cmdt Wattao : Tout d'abord, San-Pedro est sous mon commandement. Je devrais être là depuis longtemps, mais compte tenu de raisons stratégiques qui m'ont appelé à Abidjan, je n'ai pas pu être ici. Sur ordre du 1er Ministre, Ministre de la défense, je suis venu m'enquérir de ce qui s'est passé ici. C'est un évènement malheureux qui ne devrait pas avoir lieu. Je suis venu pour rassurer les populations. Leur dire que ce qui s'est passé est passé et que rien ne va arriver encore. En tant que militaires, nous avons pris les dispositions qu'il faut, les sanctions qu'il faut. Nous sommes militaires. Quand tu commets une faute, tu as une sanction. Quand tu fais bien, tu as une récompense. Des sanctions vont tomber et je vous assure que la population ne vivra plus ce genre de chose. Nous avons décidé de mettre de l'ordre à San-Pedro, car San-Pedro coûte chère au Président de la République.
LP : De grandes quantité d'armes et de munitions ont été découvertes et saisies par vos éléments, faisant de San Pedro une véritable poudrière. Quels commentaires ?
C.W. : Il n'y a pas de commentaire. Vous dites bien qu'on les a saisies. Certes, il en reste beaucoup encore. Mais nous allons continuer à les rechercher afin de sécuriser la population. Nous comptons pour cela sur le concours du Préfet et du Maire,. Il faut qu'ils sensibilisent les populations pour qu'elles dénoncent les caches d'armes. L'Etat commencé à a retrouver sa normalité, si on trouve des armes chez vous que vous n'avez pas déclarées, vous risquez d'aller en prison. Il vaut mieux venir les déposer pour ceux qui en possèdent, sinon elles risquent d'être une charge pour eux et pour leur village et finalement pour tout le monde. Si ces armes ne sont pas remises au Préfet, au Maire ou au président des jeunes du quartier, ce sera dangereux pour tout le monde à commencer par leurs détenteurs. J'exhorte donc les frères à venir rapidement déposer ces armes. Nous avons besoin de développement. Ces armes cachées ne font pas du bien à la Côte d'Ivoire.
LP : Des habitants se plaindraient des comportements de certains de vos éléments qui les menaceraient pour un rien, leur arracheraient de l'argent, des portables et d'autres biens. Que pouvez-vous dire à ces éléments et à la population ?
C.W. : Vu le discours du Président, le racket est terminé. A mes éléments, j'ai dit que tous ceux qui vont s'amuser à cela, seront radiés. J'ai eu une rencontre avec eux et je leur ai dit que tous ceux qu'on va prendre, seront mis aux arrêts. Nous sommes très fermes sur ce point. J'ai dit au Commandant de San-Pedro d'être ferme car moi-même je veille sur le cas de San-Pedro. Ce sont les instructions que j'ai reçues. J'espère que nous allons bien travailler. Je dis à la à la population que nous ne sommes pas venus pour les mettre encore dans la souffrance. Nous sommes venus pour les libérer. Sachons que partout, il y a des mauvais grains. Ces mauvais grains, nous allons tout faire, pour les extirper de nos rangs, pour les mettre hors d'état de nuire.
LP : Certains miliciens, surtout des jeunes autochtones Kroumen, sont encore cachés dans la brousse et dans des campements. A ces jeunes gens, encore armés ou non, quel message, Cdt Wattao ?
C.W. : Je leur dis que je suis le commandant Wattao, je suis venu les rassurer. S'ils sont Ivoiriens, qu'ils rentrent dans la République. Nous avons déjà entamé des négociations avec nos frères qui sont à Abidjan. Ils sont prêts à déposer les armes. Aux jeunes de San-Pedro, je les appelle à venir déposer les armes. Pour qu'on puisse vivre une Côte d'Ivoire heureuse ensemble et un San-Pedro heureux ensemble. La brousse n'est pas faite pour les hommes. Je leur demande encore une fois, ils n'ont qu'à venir. Je suis là, le Préfet est là, le Maire est là, ils n'ont qu'à venir pour qu'on construise San-Pedro ensemble. Je les appelle à la paix.
LP : Pour terminer, quelles sont les nouvelles du Lt Bamory Ouattara ?
C.W. : Le Lt Bamory se porte bien. Il a reçu des soins à la Pisam et il se porte bien. Bientôt vous allez le revoir à San-Pedro. Je peux vous l'assurer.
SORY BLINTIAKA (Correspondant)