Après avoir aidé les Frci à mettre le grappin sur l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, la force française Licorne est toujours à la tâche.
Comment débarrasser les Ivoiriens, principalement les abidjanais des engins explosifs abandonnés par les combattants ? Telle est la tâche à laquelle s’attelle en ce moment les forces impartiales de la Licorne et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Selon le commandant Frédéric Daguillon, porte-parole de la force française, c’est depuis le 18 avril que l’opération a été lancée. « Les opérations de dépollution ont pour objectif d’écarter le maximum de danger pour la population ivoirienne mais aussi et surtout de favoriser le retour à la normalité à Abidjan et en Côte d’Ivoire dans les plus brefs délais », assure le porte-parole de la Licorne. Les premiers sites à être débarrassés des engins mortels abandonnés par les combattants ont été les établissements scolaires situés dans la commune de Cocody, un des théâtres des combats les plus violents. Après quoi, les démineurs se sont déportés au palais présidentiel. Aujourd’hui, toujours selon le commandant Daguillon, ils devraient être de retour à Cocody-Les ambassades, principalement pour dépolluer l’ambassade de France et ses environs. Et, selon le programme mis en place par les démineurs français, l’opération devrait immédiatement porter sur les enceintes militaires et les domiciles de particuliers. D’où l’avertissement que l’officier français a tenu à lancer aux populations. « Maintenant, les opérations porteront sur les emprises militaires ivoiriennes ainsi que dans les domiciles des particuliers où des engins explosifs pourraient menacer potentiellement l’intégrité physique de ses occupants. Elles s’accompagneront nécessairement d’une déflagration due à la neutralisation définitive des engins explosifs ou des munitions. Cette contrainte est incontournable mais ne doit pas provoquer de panique au sein de la population », explique Frédéric Daguillon dans un communiqué. Tout en étant à la tâche, c’est surtout à l’Onuci que revient la coordination des interventions sur le terrain. Elle a mis sur pied des numéros auxquels les populations peuvent la joindre. « Ne pas toucher à l’objet, interdire à quiconque d’y toucher, surtout les enfants, marquer l’emplacement de l’engin par un repère quelconque », sont entre autres les conseils d’usage que la mission onusienne adresse à ces populations, dans l’attente de l’arrivée des équipes de démineurs.
Marc Dossa
Comment débarrasser les Ivoiriens, principalement les abidjanais des engins explosifs abandonnés par les combattants ? Telle est la tâche à laquelle s’attelle en ce moment les forces impartiales de la Licorne et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). Selon le commandant Frédéric Daguillon, porte-parole de la force française, c’est depuis le 18 avril que l’opération a été lancée. « Les opérations de dépollution ont pour objectif d’écarter le maximum de danger pour la population ivoirienne mais aussi et surtout de favoriser le retour à la normalité à Abidjan et en Côte d’Ivoire dans les plus brefs délais », assure le porte-parole de la Licorne. Les premiers sites à être débarrassés des engins mortels abandonnés par les combattants ont été les établissements scolaires situés dans la commune de Cocody, un des théâtres des combats les plus violents. Après quoi, les démineurs se sont déportés au palais présidentiel. Aujourd’hui, toujours selon le commandant Daguillon, ils devraient être de retour à Cocody-Les ambassades, principalement pour dépolluer l’ambassade de France et ses environs. Et, selon le programme mis en place par les démineurs français, l’opération devrait immédiatement porter sur les enceintes militaires et les domiciles de particuliers. D’où l’avertissement que l’officier français a tenu à lancer aux populations. « Maintenant, les opérations porteront sur les emprises militaires ivoiriennes ainsi que dans les domiciles des particuliers où des engins explosifs pourraient menacer potentiellement l’intégrité physique de ses occupants. Elles s’accompagneront nécessairement d’une déflagration due à la neutralisation définitive des engins explosifs ou des munitions. Cette contrainte est incontournable mais ne doit pas provoquer de panique au sein de la population », explique Frédéric Daguillon dans un communiqué. Tout en étant à la tâche, c’est surtout à l’Onuci que revient la coordination des interventions sur le terrain. Elle a mis sur pied des numéros auxquels les populations peuvent la joindre. « Ne pas toucher à l’objet, interdire à quiconque d’y toucher, surtout les enfants, marquer l’emplacement de l’engin par un repère quelconque », sont entre autres les conseils d’usage que la mission onusienne adresse à ces populations, dans l’attente de l’arrivée des équipes de démineurs.
Marc Dossa