C’est un Kacou Mathias très remonté contre les traitements de faveur dont jouissent les cadres du front populaire ivoirien qui a animé une conférence de presse, hier, au Golf hôtel. Le président du Parti pour le progrès et le socialisme n’est pas passé par quatre chemins pour donner sa vision de l’action gouvernementale à mener pour « la stabilité et le triomphe de l’Etat de droit. C’était d’ailleurs, le thème de son intervention. «Il ne peut y avoir de réconciliation sans justice. En plus de la réconciliation, nous demandons de la rigueur. Les Ivoiriens ne sont pas contents de la manière dont les barons du Fpi sont traités. Il n’est pas question qu’ils se comportent comme s’ils n’avaient jamais tué. Que tous ceux qui ont été arrêtés après la chute de Laurent Gbagbo soient incarcérés. Il faut qu’ils soient arrêtés et traités comme des prisonniers », a déclaré Kacou Mathias. Il n’a pas du tout été tendre envers le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao-N’dré. A ce dernier, il a proposé deux attitudes à tenir : « S’il est gêné dans son action d’investir Ouattara, qu’il soit courageux et qu’il démissionne. Tout ce qui est arrivé, c’est à cause de son verdict farfelu en faisant fuir le droit par la fenêtre. Que chacun soit responsable de ses actes ».
Concernant la formation politique de l’ex-chef d’Etat, le Fpi, le président du Pps a demandé qu’elle soit purement et simplement dissoute afin qu’elle ne puisse plus organiser des manifestations politiques ; plus pour la sécurité des leaders du parti. Car, selon lui, une apparition publique de leur part pourrait soulever le courroux des Ivoiriens. Il s’est également prononcé sur le cas “IB’’, non sans avoir mis en garde certains cadres du Rassemblement des républicains, le parti du président de la République. «Il faut que IB se conforme aux décisions prises par le président de la république et qu’il rencontre Soro. Je mets en garde certains cadres du Rdr. Qu’ils ne condamnent pas IB la journée, et le soutenir la nuit. Qu’ils facilitent la tâche au président de la République et au Premier ministre ». Au tout début de son propos, le président du Pps a félicité et remercier le chef de l’Etat, Alassane Ouattra, le Premier ministre Guillaume Soro et les Forces nouvelles, sans oublier le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Aimé Henri Konan Bédié.
MAE
Concernant la formation politique de l’ex-chef d’Etat, le Fpi, le président du Pps a demandé qu’elle soit purement et simplement dissoute afin qu’elle ne puisse plus organiser des manifestations politiques ; plus pour la sécurité des leaders du parti. Car, selon lui, une apparition publique de leur part pourrait soulever le courroux des Ivoiriens. Il s’est également prononcé sur le cas “IB’’, non sans avoir mis en garde certains cadres du Rassemblement des républicains, le parti du président de la République. «Il faut que IB se conforme aux décisions prises par le président de la république et qu’il rencontre Soro. Je mets en garde certains cadres du Rdr. Qu’ils ne condamnent pas IB la journée, et le soutenir la nuit. Qu’ils facilitent la tâche au président de la République et au Premier ministre ». Au tout début de son propos, le président du Pps a félicité et remercier le chef de l’Etat, Alassane Ouattra, le Premier ministre Guillaume Soro et les Forces nouvelles, sans oublier le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Aimé Henri Konan Bédié.
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