Les choses ont vraiment changé en Côte d’Ivoire… Désormais, chaque joueur devra présenter un bulletin de santé irréprochable avant d’avoir le feu vert pour disputer le championnat national de football. Les clubs sont prévenus.
Le football ivoirien tend inexorablement vers le professionnalisme. Le vrai. Et cela est une excellente chose. A l’orée de cette nouvelle saison, qui tarde toujours à démarrer, plusieurs exigences de la FIF et de la CAF pour ne pas dire de la FIFA ont été déposées sur la table des différents clubs de Ligue 1, Ligue 2 et D3. Si le statut juridique des clubs est passé comme lettre à la poste, la licence A réclamée aux entraîneurs a fait couler beaucoup d’encre et de salives. La raison ? Les entraîneurs victimes de la nouvelle mesure ne comprennent toujours pas l’empressement de la Fédération ivoirienne de football à l’appliquer alors qu’elle n’entrera en vigueur qu’en 2012. Pis, ils accusent la direction technique nationale de n’avoir plus organisé de formation depuis … 2007. Passons. La dernière trouvaille des têtes pensantes du football mondial reste le contrôle médical obligatoire pour tous les joueurs. Sans exception. L’objectif est de (vite) déceler des maladies cardio-vasculaires et autres symptômes graves que peuvent traîner nos joueurs locaux. Comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. Mais déjà, cela fait peur aux joueurs de l’Asec, du Stade, de l’Africa, du Stella, de la SOA ou encore de l’USC Bassam. « Avec mon club, nous avons passé les visites médicales au CHU de Cocody. Il paraît que cela est désormais exigé… », confirme un joueur de Ligue 1 sous le sceau de l’anonymat. Avant de confier : « les médecins du CHU nous ont dit que les résultats seront directement remis à nos docteurs de clubs. Actuellement, nous ne sommes même pas sûrs de rejouer au football car si une maladie bizarre est trouvée que vont devenir nos familles ? J’ai peur car je n’ai aucun autre travail…». Une vraie frayeur donc que notre interlocuteur a du mal à masquer. Les clubs ayant signé des contrats avec les joueurs seront-ils capables d’honorer leurs engagements en cas de problèmes de santé (inattendus) de ceux-ci ? Pas sûr. Une chose est certaine, la FIF et la FIFA souhaitent voir des athlètes sains sur les pelouses afin d’éviter d’autres morts brutales comme celle d’un certain Marc-Vivien Foé. Il faudra s’y faire. La loi, c’est la loi. Elle est souvent dure mais c’est la loi.
Guy-Florentin Yaméogo
Le football ivoirien tend inexorablement vers le professionnalisme. Le vrai. Et cela est une excellente chose. A l’orée de cette nouvelle saison, qui tarde toujours à démarrer, plusieurs exigences de la FIF et de la CAF pour ne pas dire de la FIFA ont été déposées sur la table des différents clubs de Ligue 1, Ligue 2 et D3. Si le statut juridique des clubs est passé comme lettre à la poste, la licence A réclamée aux entraîneurs a fait couler beaucoup d’encre et de salives. La raison ? Les entraîneurs victimes de la nouvelle mesure ne comprennent toujours pas l’empressement de la Fédération ivoirienne de football à l’appliquer alors qu’elle n’entrera en vigueur qu’en 2012. Pis, ils accusent la direction technique nationale de n’avoir plus organisé de formation depuis … 2007. Passons. La dernière trouvaille des têtes pensantes du football mondial reste le contrôle médical obligatoire pour tous les joueurs. Sans exception. L’objectif est de (vite) déceler des maladies cardio-vasculaires et autres symptômes graves que peuvent traîner nos joueurs locaux. Comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. Mais déjà, cela fait peur aux joueurs de l’Asec, du Stade, de l’Africa, du Stella, de la SOA ou encore de l’USC Bassam. « Avec mon club, nous avons passé les visites médicales au CHU de Cocody. Il paraît que cela est désormais exigé… », confirme un joueur de Ligue 1 sous le sceau de l’anonymat. Avant de confier : « les médecins du CHU nous ont dit que les résultats seront directement remis à nos docteurs de clubs. Actuellement, nous ne sommes même pas sûrs de rejouer au football car si une maladie bizarre est trouvée que vont devenir nos familles ? J’ai peur car je n’ai aucun autre travail…». Une vraie frayeur donc que notre interlocuteur a du mal à masquer. Les clubs ayant signé des contrats avec les joueurs seront-ils capables d’honorer leurs engagements en cas de problèmes de santé (inattendus) de ceux-ci ? Pas sûr. Une chose est certaine, la FIF et la FIFA souhaitent voir des athlètes sains sur les pelouses afin d’éviter d’autres morts brutales comme celle d’un certain Marc-Vivien Foé. Il faudra s’y faire. La loi, c’est la loi. Elle est souvent dure mais c’est la loi.
Guy-Florentin Yaméogo
