Les Ivoiriens sont convaincus d’une chose. La vie de la nation ivoirienne commence à resplendir, après une grave crise postélectorale. Au nombre de ceux qui ont contribué à la détérioration de la vie sociale, se trouvent en bonne place des individus se proclamant "hommes de Dieu", mais n’en sont pas du tout. Surfant sur le terreau fertile d’une crédulité favorisée par la misère des Ivoiriens, ces bonimenteurs, qui se font appeler Bishop, Révérend, Supérieur, pasteur, ont prêché le mensonge, le faux et la délation, participant ainsi à la désagrégation des valeurs d’amour et de fraternité qui constituaient le ciment de l’unité entre les fils et filles de la Côte d’ivoire. Ce fait, le Père Tanoh Kpagni, Curé de la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Koumassi Prodomo n’a pas manqué de le dénoncer dans son homélie, samedi dernier, lors de la veillée pascale. Car, selon lui, « avec la Résurrection de Jésus Christ, sachons que nous prenons un nouveau départ dans notre vie; c’est une vie d’abondance que nous débutons après une période de calvaire. Mais, cette vie sera meilleure à condition que nous pardonnions à ceux qui nous ont fait du mal et en obtenant le pardon de ceux que nous avons pu offenser. Car, la Résurrection du Christ à Pâques doit être mise à profit pour rompre avec ces faux prophètes, les sectes et les sociétés secrètes qui n’ont que fait du mal.»
A dire vrai, la Côte d’Ivoire était devenu un formidable marchepied pour la prospérité de ces vendeurs d’illusions qui prédisaient un destin messianique à Laurent Gbagbo. L’on comprend donc, aisément, l’entêtement de ce dernier à vouloir confisquer le pouvoir au point de plonger la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière dont les stigmates sont encore visibles.
Les sectes et temples ont poussé comme des champignons; les pasteurs se comptent à la pelle. Mais, le plus réconfortant est que les chrétiens ivoiriens sont unanimes pour dire que la Résurrection du Christ, après le calvaire du Chemin de croix du "Vendredi saint" (vendredi dernier), consacre la renaissance de la Côte d’Ivoire. Un pays où chacun fait, en vérité et dans les actes, ce qu’il est habilité à faire pour une nation forte et unie.
Jean- Antoine Doudou
A dire vrai, la Côte d’Ivoire était devenu un formidable marchepied pour la prospérité de ces vendeurs d’illusions qui prédisaient un destin messianique à Laurent Gbagbo. L’on comprend donc, aisément, l’entêtement de ce dernier à vouloir confisquer le pouvoir au point de plonger la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière dont les stigmates sont encore visibles.
Les sectes et temples ont poussé comme des champignons; les pasteurs se comptent à la pelle. Mais, le plus réconfortant est que les chrétiens ivoiriens sont unanimes pour dire que la Résurrection du Christ, après le calvaire du Chemin de croix du "Vendredi saint" (vendredi dernier), consacre la renaissance de la Côte d’Ivoire. Un pays où chacun fait, en vérité et dans les actes, ce qu’il est habilité à faire pour une nation forte et unie.
Jean- Antoine Doudou