ABIDJAN, 27 avr 2011 (AFP) - Les forces du président ivoirien Alassane
Ouattara ont affirmé mercredi s`être emparé du fief du "commando invisible"
d`Ibrahim Coulibaly, dit "IB", dans le nord d`Abidjan, après avoir sommé ce
groupe qui avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo, de rendre les armes.
Alors que la vie reprend progressivement son cours dans la capitale
économique ivoirienne, plusieurs centaines de membres des Forces républicaines
de Côte d`Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes
et de lance-roquettes, ont lancé dans la matinée une attaque d`envergure
contre le fief d`"IB" dans le quartier populaire d`Abobo, ont constaté des
journalistes de l`AFP.
"Nous ne rencontrons pas de résistance. Nous allons laisser une brigade sur
place (...) De nombreuses armes ont été récupérées et une trentaine de
personnes arrêtées", a déclaré en fin d`après-midi à l`AFP Eddy Image, un
proche du commandant Wattao, des Forces républicaines (FRCI) du président
Ouattara.
Les FRCI ont progressé sans rencontrer de réelle résistance, alors que la
population se terrait chez elle ou avait fui la zone, ont constaté des
journalistes de l`AFP.
"En temps opportun nous allons lancer une contre-offensive. Je suis en lieu
sûr et je coordonne l`opération", avait déclaré vers midi (locales et GMT) à
l`AFP par téléphone Ibrahim Coulibaly, un des initiateurs de la rébellion de
2002, qui se fait désormais appeler "général".
Afin de parachever la sécurisation de la métropole, le président Ouattara
avait menacé vendredi le "commando invisible", ainsi que des miliciens
pro-Gbagbo du quartier de Yopougon (ouest), de les "désarmer par la force"
s`ils ne déposaient pas "rapidement" les armes,
Les FRCI, qui ont pris position autour de la zone où "IB" avait établi son
QG, ont ratissé le secteur, fouillant les maisons et invitant les habitants à
refuser la présence d`Ibrahim Coulibaly et ses hommes dans le quartier.
"Dites à vos enfants, à vos frères, qu`+IB+, c`est fini. La vie doit
reprendre son cours normal", a expliqué à la population près de la zone des
combats, le commandant Cherif Ousmane.
Ibrahim Coulibaly est le chef du "commando invisible", qui avait déclenché
en janvier une insurrection contre le président sortant Laurent Gbagbo,
prenant le contrôle de larges zones du nord d`Abidjan et déstabilisant le
régime bien avant l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.
Son adjoint, Félix Anoblé, a dit ne pas comprendre la raison de l`offensive
de mercredi.
"On avait ordonné hier (mardi) à nos hommes de déposer les armes, comme
l`avait demandé le chef de l`Etat. Ils avaient commencé à le faire et à ma
grande surprise on est attaqué", a-t-il déclaré à l`AFP.
"Peut-être qu`ils croient qu`on peut désarmer en deux secondes. On
demandait une semaine, dix jours, le temps de bien expliquer aux combattants
qu`ils doivent désarmer sans conditions. Il faut les convaincre qu`ils peuvent
déposer les armes sans craindre pour leur vie", a poursuivi le numéro deux du
groupe.
"Il n`y a pas de pertes en vies humaines. La population reste enfermée chez
elle", a-t-il ajouté.
"IB" avait demandé à être reçu par le chef de l`Etat pour se mettre à sa
disposition. Son entourage avait mis en cause le Premier ministre Guillaume
Soro, accusé de faire obstacle à cette demande.
M. Soro est l`adversaire historique d`Ibrahim Coulibaly au sein de la
rébellion responsable du putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo, force dont il
prit finalement la tête et qui forme désormais le gros des FRCI. Des
affrontements meurtriers avaient opposé en 2004 le camp Soro et celui d`"IB".
Ouattara ont affirmé mercredi s`être emparé du fief du "commando invisible"
d`Ibrahim Coulibaly, dit "IB", dans le nord d`Abidjan, après avoir sommé ce
groupe qui avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo, de rendre les armes.
Alors que la vie reprend progressivement son cours dans la capitale
économique ivoirienne, plusieurs centaines de membres des Forces républicaines
de Côte d`Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes
et de lance-roquettes, ont lancé dans la matinée une attaque d`envergure
contre le fief d`"IB" dans le quartier populaire d`Abobo, ont constaté des
journalistes de l`AFP.
"Nous ne rencontrons pas de résistance. Nous allons laisser une brigade sur
place (...) De nombreuses armes ont été récupérées et une trentaine de
personnes arrêtées", a déclaré en fin d`après-midi à l`AFP Eddy Image, un
proche du commandant Wattao, des Forces républicaines (FRCI) du président
Ouattara.
Les FRCI ont progressé sans rencontrer de réelle résistance, alors que la
population se terrait chez elle ou avait fui la zone, ont constaté des
journalistes de l`AFP.
"En temps opportun nous allons lancer une contre-offensive. Je suis en lieu
sûr et je coordonne l`opération", avait déclaré vers midi (locales et GMT) à
l`AFP par téléphone Ibrahim Coulibaly, un des initiateurs de la rébellion de
2002, qui se fait désormais appeler "général".
Afin de parachever la sécurisation de la métropole, le président Ouattara
avait menacé vendredi le "commando invisible", ainsi que des miliciens
pro-Gbagbo du quartier de Yopougon (ouest), de les "désarmer par la force"
s`ils ne déposaient pas "rapidement" les armes,
Les FRCI, qui ont pris position autour de la zone où "IB" avait établi son
QG, ont ratissé le secteur, fouillant les maisons et invitant les habitants à
refuser la présence d`Ibrahim Coulibaly et ses hommes dans le quartier.
"Dites à vos enfants, à vos frères, qu`+IB+, c`est fini. La vie doit
reprendre son cours normal", a expliqué à la population près de la zone des
combats, le commandant Cherif Ousmane.
Ibrahim Coulibaly est le chef du "commando invisible", qui avait déclenché
en janvier une insurrection contre le président sortant Laurent Gbagbo,
prenant le contrôle de larges zones du nord d`Abidjan et déstabilisant le
régime bien avant l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.
Son adjoint, Félix Anoblé, a dit ne pas comprendre la raison de l`offensive
de mercredi.
"On avait ordonné hier (mardi) à nos hommes de déposer les armes, comme
l`avait demandé le chef de l`Etat. Ils avaient commencé à le faire et à ma
grande surprise on est attaqué", a-t-il déclaré à l`AFP.
"Peut-être qu`ils croient qu`on peut désarmer en deux secondes. On
demandait une semaine, dix jours, le temps de bien expliquer aux combattants
qu`ils doivent désarmer sans conditions. Il faut les convaincre qu`ils peuvent
déposer les armes sans craindre pour leur vie", a poursuivi le numéro deux du
groupe.
"Il n`y a pas de pertes en vies humaines. La population reste enfermée chez
elle", a-t-il ajouté.
"IB" avait demandé à être reçu par le chef de l`Etat pour se mettre à sa
disposition. Son entourage avait mis en cause le Premier ministre Guillaume
Soro, accusé de faire obstacle à cette demande.
M. Soro est l`adversaire historique d`Ibrahim Coulibaly au sein de la
rébellion responsable du putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo, force dont il
prit finalement la tête et qui forme désormais le gros des FRCI. Des
affrontements meurtriers avaient opposé en 2004 le camp Soro et celui d`"IB".