Le Chef du commando invisible aurait été, en fin d’après-midi, arrêté par les FRCI. L’offensive qui a débuté en milieu de matinée aura permis aux hommes de Morou Ouattara de prendre possession du QG de IB, pris pour ‘‘l’ange’’ autrefois et devenu ‘‘démon’’ aujourd’hui. Pour la deuxième fois et en moins d’une semaine, les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) venaient de pilonner, hier mercredi, les positions du commando invisible basées à Abobo Pk 18. Une opération qui vise à désarmer les troupes du Commandant Ibrahim Coulibaly dit IB, sommé par Guillaume Soro, Premier ministre et ministre de la Défense, de déposer les armes comme l’a demandé le Président de la République lors de sa récente rencontre avec les Généraux et chefs de guerre. Alors même que le chef du commando invisible s’est dit prêt, la veille d’une rencontre manquée avec le Général Michel Gueu à Sébroko, siège de l’Onuci, à se plier à la décision, ses groupes armés ont été surpris dans leur base par une attaque qui a commencé aux environs de 9 heures du matin. « On avait ordonné hier (mardi ndlr) à nos hommes là-bas de déposer les armes, comme l'avait demandé le chef de l'État. Ils avaient commencé à le faire et à ma grande surprise on est attaqué », a déclaré mercredi Félix Anoblé, numéro 2 du commando invisible joint au téléphone. Suite à cette attaque, IB aurait-il été arrêté ou non ? La question reste sans réponse. Puisque, selon le ‘‘capitaine Aka Meyo’’, autre appellation de Félix Anoblé porte-parole du commando, son chef serait en lieu sûr. Mais où ? Pour lui, l’arrestation de son ‘‘Général’’ avancée par certaines personnes n’est que le fruit de l’imagination de ceux qui veulent voir ce vœu se réaliser. Jointe aux environs de 16 heures au téléphone à ce sujet, une habitante de Pk 18 fait savoir qu’une colonne de véhicules de type 4x4 avançait vers Anyama à pas de tortue. Une opération qui serait conduite par Wattao et Morou qui, eux, avançaient à pied à en croire certains témoignages. Alors, IB a-t-il vraiment été arrêté ou est-il porté disparu ? Le mystère demeure tout entier. Mais les populations d’Abobo qui ont pris d’assaut le rond point d’Abobo ont crié leur joie à l’annonce de la chute du maître des lieux. Véhicules, matelas et autres mobiliers pris dans la résidence d’IB ont été présentés à l’assistance pour attester de ce que la commune martyre est désormais sous le contrôle des FRCI.
N.E
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