L’appel du gouvernement au respect des prix officiels des denrées de premières nécessités ne semble pas être entendu par les commerçants qui continuent de pratiquer les prix exorbitants. Il faut mettre fin à cette anarchie.
La crise post-électorale a fait créer certaines mauvaises habitudes chez les commerçants que le gouvernement de Guillaume Soro a décidé d’y mettre fin. Il s’agit entre autres des hausses abusives des prix des produits de première nécessité. Le communiqué de presse publié par le gouvernement, mardi 26 avril, afin d’obliger les commerçants au respect des prix officiels n’a rien changé. Au niveau du gaz butane, le rechargement des bouteilles de six kilogrammes à 1 500 de nos francs se négocie entre 2 500 et 3 000 francs. Quant à la bouteille de 12,5 kg qui devrait être vendue à 3 500 francs CFA, il faut au moins négocier entre 5 000 et 7 000. Si vous insistez pour ramener le prix à la normale, le commerçant vous dira qu’il n’a plus de gaz même si vous en voyez dans ses étalages. Et, comme la famille doit manger, c’est presque dans l’obligation que vous achetez le gaz. En ce qui concerne le carburant, n’en parlons pas. Les prix officiels du litre ne sont point respectés ; le gazoïl à 645 francs et le super à plus de 800 francs. Sur le terrain, les revendeurs se comportent comme si la crise perdure. Les rares stations d’essence ouvertes n’arrivent pas à servir convenablement les automobilistes. Conséquences : les files d’attente sont interminables. Pour les transporteurs, cette attente leur cause un préjudice énorme. « Rester là pour attendre dans une station d’essence nous fait perdre de l’argent », soutient le chauffeur Souleymane Cissé. La solution pour échapper à cette réalité, les chauffeurs de transport en commun se tournent vers les vendeurs ambulants de carburant qui se trouvent dans les endroits obscurs du District d’ Abidjan. La plupart vendent le carburant issu du pillage des stations d’essence durant la bataille d’Abidjan (du 31 mars au 11 avril). Chez eux, le litre du gazoil se négocie entre 1 300 et 1 500 francs. Ce qui démontre qu’un litre de gazoil acheté chez les vendeurs ambulants vaut le prix de deux litres à la station. Il faut par conséquent mettre fin à cette anarchie. Car, publier un communiqué pour le respect des prix des produits de base est une bonne chose, mais sa mise en application sur le terrain est une autre réalité. D’où la nécessité pour le gouvernement de mettre en place une équipe pour le contrôle des prix sur le terrain. Le ministre du Commerce dont les services faisaient le contrôle des prix de vente avant la crise, doit reprendre immédiatement ses activités pour mieux rassurer les Ivoiriens. En vue de mettre fin à l’anarchie qui règne actuellement dans le monde des affaires.
FULBERT BILE
La crise post-électorale a fait créer certaines mauvaises habitudes chez les commerçants que le gouvernement de Guillaume Soro a décidé d’y mettre fin. Il s’agit entre autres des hausses abusives des prix des produits de première nécessité. Le communiqué de presse publié par le gouvernement, mardi 26 avril, afin d’obliger les commerçants au respect des prix officiels n’a rien changé. Au niveau du gaz butane, le rechargement des bouteilles de six kilogrammes à 1 500 de nos francs se négocie entre 2 500 et 3 000 francs. Quant à la bouteille de 12,5 kg qui devrait être vendue à 3 500 francs CFA, il faut au moins négocier entre 5 000 et 7 000. Si vous insistez pour ramener le prix à la normale, le commerçant vous dira qu’il n’a plus de gaz même si vous en voyez dans ses étalages. Et, comme la famille doit manger, c’est presque dans l’obligation que vous achetez le gaz. En ce qui concerne le carburant, n’en parlons pas. Les prix officiels du litre ne sont point respectés ; le gazoïl à 645 francs et le super à plus de 800 francs. Sur le terrain, les revendeurs se comportent comme si la crise perdure. Les rares stations d’essence ouvertes n’arrivent pas à servir convenablement les automobilistes. Conséquences : les files d’attente sont interminables. Pour les transporteurs, cette attente leur cause un préjudice énorme. « Rester là pour attendre dans une station d’essence nous fait perdre de l’argent », soutient le chauffeur Souleymane Cissé. La solution pour échapper à cette réalité, les chauffeurs de transport en commun se tournent vers les vendeurs ambulants de carburant qui se trouvent dans les endroits obscurs du District d’ Abidjan. La plupart vendent le carburant issu du pillage des stations d’essence durant la bataille d’Abidjan (du 31 mars au 11 avril). Chez eux, le litre du gazoil se négocie entre 1 300 et 1 500 francs. Ce qui démontre qu’un litre de gazoil acheté chez les vendeurs ambulants vaut le prix de deux litres à la station. Il faut par conséquent mettre fin à cette anarchie. Car, publier un communiqué pour le respect des prix des produits de base est une bonne chose, mais sa mise en application sur le terrain est une autre réalité. D’où la nécessité pour le gouvernement de mettre en place une équipe pour le contrôle des prix sur le terrain. Le ministre du Commerce dont les services faisaient le contrôle des prix de vente avant la crise, doit reprendre immédiatement ses activités pour mieux rassurer les Ivoiriens. En vue de mettre fin à l’anarchie qui règne actuellement dans le monde des affaires.
FULBERT BILE