L’attaque du commando invisible, hier, à Pk 18 par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire s’est soldée par la mort du sergent-chef “général’’ IB .
La rumeur le donnait en fuite, à la suite de l’offensive lancée sur ses bases de Pk 18 dans la matinée par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire.
Mais, en réalité, Ibrahim Coulibaly n’a pas pu échapper au dispositif mis en place. Tard dans la soirée, une source anonyme nous alerte. Les Frci auraient eu raison de celui qui se présentait comme le ‘’général’’ du commando invisible.
Cap sur la zone indiquée. Les barrages des Frci et la présence de plusieurs 4*4 indiquent que quelque chose s’est passée. Après l’usine Unicafé, il faut tourner à gauche dans le quartier et emprunter plusieurs ruelles peu praticables. Une longue colonne de 4*4 des Frci rendent la circulation difficile. Au bout d’une rue envahie par la broussaille, face à un portail vert, il gît là, vêtu d’un tricot et d’un pantalon. Méconnaissable. Des blessures à la tête et au bras. C’est la fin du parcours pour Ib. Un peu à l’écart, le corps d’un de ses compagnons. Tout autour, des combattants des Frci qui savourent leur victoire. Séance de photos à l’appui.
Le mur de la maison est troué, preuve que des combats se sont déroulés là. A l’intérieur de la cour, des flammes s’échappent encore d’un petit bâtiment insignifiant. Une vraie cachette.
«Nous avions d’abord cru l’information selon laquelle il avait fui vers Agboville. C’est ensuite que nous avons reçu l’information relative à ce domicile. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été accueillis par des coups de feu. Notre riposte a été fatale», explique un combattant des Frci. Fin de partie pour IB.
Dans la matinée, sans rencontrer trop de résistance sur le terrain, les Frci avaient pris le contrôle de la zone, non sans désarmer les éléments du commando invisible encore sur place. A la suite de quoi, le ratissage s’est opéré jusqu’à Anyama, une autre base du commando invisible. Quant aux véhicules volés qui ont été retrouvés sur place, des mesures ont été prises pour qu’ils soient rendus à leurs propriétaires. Selon le Commandant Issiaka Ouattara l’opération s’est soldée par 2 morts et de nombreux prisonniers. «IB le poltron a fui. Nous sommes à sa recherche», a-t-il déclaré. Faut-il le rappeler, le président de la République avait demandé aux Frci de faire usage de la force pour désarmer les groupes encore armés illégalement, si les négociations en ce sens n’aboutissaient pas le plus tôt possible. Ibrahim Coulibaly ne s’est pas présenté, par deux fois, aux rendez-vous fixés entre le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro et lui. Notamment au siège de l’Onuci où il devait rencontrer le chef de cabinet militaire de celui-ci, Gueu Michel. Ces faux bonds à répétitions pourraient être compris comme un refus d’obtempérer de la part du concerné qui, de ce fait, pourrait être considéré comme voulant jouer à un jeu trouble avec les autorités ivoiriennes.
Kesy B. Jacob et Anne-Marie Eba
La rumeur le donnait en fuite, à la suite de l’offensive lancée sur ses bases de Pk 18 dans la matinée par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire.
Mais, en réalité, Ibrahim Coulibaly n’a pas pu échapper au dispositif mis en place. Tard dans la soirée, une source anonyme nous alerte. Les Frci auraient eu raison de celui qui se présentait comme le ‘’général’’ du commando invisible.
Cap sur la zone indiquée. Les barrages des Frci et la présence de plusieurs 4*4 indiquent que quelque chose s’est passée. Après l’usine Unicafé, il faut tourner à gauche dans le quartier et emprunter plusieurs ruelles peu praticables. Une longue colonne de 4*4 des Frci rendent la circulation difficile. Au bout d’une rue envahie par la broussaille, face à un portail vert, il gît là, vêtu d’un tricot et d’un pantalon. Méconnaissable. Des blessures à la tête et au bras. C’est la fin du parcours pour Ib. Un peu à l’écart, le corps d’un de ses compagnons. Tout autour, des combattants des Frci qui savourent leur victoire. Séance de photos à l’appui.
Le mur de la maison est troué, preuve que des combats se sont déroulés là. A l’intérieur de la cour, des flammes s’échappent encore d’un petit bâtiment insignifiant. Une vraie cachette.
«Nous avions d’abord cru l’information selon laquelle il avait fui vers Agboville. C’est ensuite que nous avons reçu l’information relative à ce domicile. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été accueillis par des coups de feu. Notre riposte a été fatale», explique un combattant des Frci. Fin de partie pour IB.
Dans la matinée, sans rencontrer trop de résistance sur le terrain, les Frci avaient pris le contrôle de la zone, non sans désarmer les éléments du commando invisible encore sur place. A la suite de quoi, le ratissage s’est opéré jusqu’à Anyama, une autre base du commando invisible. Quant aux véhicules volés qui ont été retrouvés sur place, des mesures ont été prises pour qu’ils soient rendus à leurs propriétaires. Selon le Commandant Issiaka Ouattara l’opération s’est soldée par 2 morts et de nombreux prisonniers. «IB le poltron a fui. Nous sommes à sa recherche», a-t-il déclaré. Faut-il le rappeler, le président de la République avait demandé aux Frci de faire usage de la force pour désarmer les groupes encore armés illégalement, si les négociations en ce sens n’aboutissaient pas le plus tôt possible. Ibrahim Coulibaly ne s’est pas présenté, par deux fois, aux rendez-vous fixés entre le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro et lui. Notamment au siège de l’Onuci où il devait rencontrer le chef de cabinet militaire de celui-ci, Gueu Michel. Ces faux bonds à répétitions pourraient être compris comme un refus d’obtempérer de la part du concerné qui, de ce fait, pourrait être considéré comme voulant jouer à un jeu trouble avec les autorités ivoiriennes.
Kesy B. Jacob et Anne-Marie Eba