Les enseignants du privé font partie de ceux qui ont payé un lourd tribut à la crise post-électorale. Plusieurs se sont réfugiés dans des campements à l’Ouest, selon Soumahoro Vassiriki, responsable communication du Syndicat national des employés de l’enseignement privé secondaire de Côte d’Ivoire (Syneepsci). Concernant leur nombre, il leur faut actualiser les fichiers, ajoute-t-il. La demande de reprise des cours dans le privé reste donc hypothétique, selon lui, tant la situation financière est grave à leur niveau. «Nous avions plusieurs mois d’arriérés de salaire avant que la crise post-électorale n’éclate. Pendant cette période, les enseignants du privé ont enregistré quatre mois d’arriérés de salaire. Après la crise, la situation ne présage rien de bon pour les enseignants du privé », explique le responsable de la communication du Syneepsci. Il demande que l’Etat vienne en aide à ces enseignants, en leur octroyant, de façon spéciale des salaires à la fin de ce mois. Cela, avant que la situation des fondateurs ne soit réglée et qu’ils soient en mesure de payer leurs salaires.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh
