A Paris pour des soins depuis le 10 mars dernier, le président national de la Jdpci, Kouadio Konan Bertin (KKB) qui se remet après une opération de 6 heures, se prononce sur son retour au pays, et sur les derniers développements de l`actualité nationale. Notamment la présence de deux de ses proches collaborateurs dans le cabinet du sergent-chef Ibrahim Coulibaly alias IB.
M. le président, vous avez quitté le pays depuis plusieurs semaines pour raison de santé. Quel est aujourd`hui votre état ?
Ecoutez, après dix années d`intense labeur pour faire gagner mon candidat, le président Henri Konan Bédié, j`ai fait plusieurs crises à la suite d`un accident en 2002. Et c`est au moment où nous étions au Golf hôtel, que j`ai piqué une crise où j`ai failli perdre l`usage de mes deux membres supérieurs. C`est ainsi que le médecin du président de la République, SEM Alassane Ouattara, m`a conduit dans une clinique de la place pour faire une IRM. A la clinique, on a diagnostiqué deux hernies cervicales qui nécessitaient une opération dans l`immédiat. Et grâce encore aux bons soins du président de la République, Alassane Ouattara, je me suis retrouvé à l`hôpital américain de Paris (Nelly). C`est le lieu ici pour moi de traduire toute ma gratitude et ma reconnaissance au chef de l`Etat. Je voudrais préciser que je suis à Paris depuis le 10 mars dernier et je suis à l`heure où je vous parle en possession de toutes mes forces.
Vous pouvez donc retrouver les siens dans combien de jours ?
Je rentre à Abidjan le lundi 02 mai à 6h40 avec beaucoup de bonheur.
Vous annoncez la tenue d`une AG dès votre retour. Doit-on s`attendre au limogeage de certains de vos proches collaborateurs ?
Quand on a eu toutes les peines du monde à se retrouver loin d`un combat auquel on a donné toute sa jeunesse, on est pressé de retrouver toute sa place. C`est le lieu pour moi de vous dire combien j`ai souffert de me sentir loin de mes amis de combat, au moment où le président de la République avait besoin de tout son monde pour parachever l`œuvre déjà bien entamée dans les urnes. Pour être plus précis, l`Ag va remettre les jeunes du Pdci en ordre de bataille pour les défis futurs. Parce qu`il faudra une majorité confortable au président de la République, Alassane Ouattara, à l`Assemblée nationale pour gouverner en toute sérénité.
L`actualité monsieur le président, c`est le cas Ibrahim Coulibaly. Deux de vos proches collaborateurs sont membres de son cabinet. Il s`agit d`Anoblé Félix et Koffi Michel. Agissent-ils au nom de la Jpdci ou en votre nom personnel ?
Je veux être très clair avec vous sur cette question. Mes deux collaborateurs n`ont agi ni en mon nom personnel ni au nom du bureau exécutif national de la Jpdci-Rda. Je ne nie pas qu`Anoblé et Koffi Michel soient mes collaborateurs, mais je n`ai aucune information sur leur présence dans le cabinet d`IB. J`ai souffert dans ma chair de savoir que des proches étaient mêlés à cette affaire. Pendant dix ans, j`ai essayé et réussi à détourner les jeunes du Pdci-Rda de ces genres de pratiques. C`est pourquoi, je condamne l`attitude de mes deux collaborateurs. Ce comportement, n`est pas ce que nos aînés nous ont appris.
Avez-vous des nouvelles de Koffi Michel et d`Anoblé Félix après la mort du sergent-chef Ibrahim Coulibaly ?
Je n`ai aucune nouvelle ni d`Anoblé, ni de Koffi Michel. Je demande aux jeunes du Pdci de demeurer sereins. A nos aînés, ils nous connaissent tous et bien. Depuis notre présence à la tête de la Jpdci, nous avons su nous montrer dignes de la confiance de nos aînés en essayant d`évoluer dans l`idéal de paix et de non violence prôné par notre parti. Il est tout simplement regrettable que cela soit arrivé.
Le bilan de la crise post-électorale pour les militants du Rhdp est lourd. L`on parle de plus de 1000 morts et plusieurs milliers de blessés. Comment jugez-vous le comportement du président déchu, Laurent Gbagbo ?
C`est tout simplement triste et regrettable pour notre belle Côte d`Ivoire. Gbagbo aurait dû nous éviter tout cela. Qu`à cela ne tienne, la Côte d`Ivoire doit continuer sa marche. C`est pourquoi, je voudrais m`incliner devant la mémoire de tous les Ivoiriens tombés sous les balles de Gbagbo. Je présente mes condoléances à tous. Je mesure les douleurs qu`ils éprouvent tous. Aussi bien pendant les derniers évènements que bien avant. Je dis aux uns et aux autres que la Côte d`Ivoire ne s`installera pas dans un cycle de règlement de compte. Ceux qui ont souffert doivent disposer leurs cœurs à la tolérance de part et d`autre. Beaucoup plus pour nous qui sommes avec le président Ouattara parce qu`il aura besoin de rassembler tous les Ivoiriens. Unis et solidaires, la confiance les uns dans les autres, autour d`un idéal qu`il porte pour notre pays. Nous avons besoin de nous pardonner pour revivre ensemble comme le président l`a si bien indiqué pendant sa campagne.
Interview réalisée au téléphone par Patrice Yao
M. le président, vous avez quitté le pays depuis plusieurs semaines pour raison de santé. Quel est aujourd`hui votre état ?
Ecoutez, après dix années d`intense labeur pour faire gagner mon candidat, le président Henri Konan Bédié, j`ai fait plusieurs crises à la suite d`un accident en 2002. Et c`est au moment où nous étions au Golf hôtel, que j`ai piqué une crise où j`ai failli perdre l`usage de mes deux membres supérieurs. C`est ainsi que le médecin du président de la République, SEM Alassane Ouattara, m`a conduit dans une clinique de la place pour faire une IRM. A la clinique, on a diagnostiqué deux hernies cervicales qui nécessitaient une opération dans l`immédiat. Et grâce encore aux bons soins du président de la République, Alassane Ouattara, je me suis retrouvé à l`hôpital américain de Paris (Nelly). C`est le lieu ici pour moi de traduire toute ma gratitude et ma reconnaissance au chef de l`Etat. Je voudrais préciser que je suis à Paris depuis le 10 mars dernier et je suis à l`heure où je vous parle en possession de toutes mes forces.
Vous pouvez donc retrouver les siens dans combien de jours ?
Je rentre à Abidjan le lundi 02 mai à 6h40 avec beaucoup de bonheur.
Vous annoncez la tenue d`une AG dès votre retour. Doit-on s`attendre au limogeage de certains de vos proches collaborateurs ?
Quand on a eu toutes les peines du monde à se retrouver loin d`un combat auquel on a donné toute sa jeunesse, on est pressé de retrouver toute sa place. C`est le lieu pour moi de vous dire combien j`ai souffert de me sentir loin de mes amis de combat, au moment où le président de la République avait besoin de tout son monde pour parachever l`œuvre déjà bien entamée dans les urnes. Pour être plus précis, l`Ag va remettre les jeunes du Pdci en ordre de bataille pour les défis futurs. Parce qu`il faudra une majorité confortable au président de la République, Alassane Ouattara, à l`Assemblée nationale pour gouverner en toute sérénité.
L`actualité monsieur le président, c`est le cas Ibrahim Coulibaly. Deux de vos proches collaborateurs sont membres de son cabinet. Il s`agit d`Anoblé Félix et Koffi Michel. Agissent-ils au nom de la Jpdci ou en votre nom personnel ?
Je veux être très clair avec vous sur cette question. Mes deux collaborateurs n`ont agi ni en mon nom personnel ni au nom du bureau exécutif national de la Jpdci-Rda. Je ne nie pas qu`Anoblé et Koffi Michel soient mes collaborateurs, mais je n`ai aucune information sur leur présence dans le cabinet d`IB. J`ai souffert dans ma chair de savoir que des proches étaient mêlés à cette affaire. Pendant dix ans, j`ai essayé et réussi à détourner les jeunes du Pdci-Rda de ces genres de pratiques. C`est pourquoi, je condamne l`attitude de mes deux collaborateurs. Ce comportement, n`est pas ce que nos aînés nous ont appris.
Avez-vous des nouvelles de Koffi Michel et d`Anoblé Félix après la mort du sergent-chef Ibrahim Coulibaly ?
Je n`ai aucune nouvelle ni d`Anoblé, ni de Koffi Michel. Je demande aux jeunes du Pdci de demeurer sereins. A nos aînés, ils nous connaissent tous et bien. Depuis notre présence à la tête de la Jpdci, nous avons su nous montrer dignes de la confiance de nos aînés en essayant d`évoluer dans l`idéal de paix et de non violence prôné par notre parti. Il est tout simplement regrettable que cela soit arrivé.
Le bilan de la crise post-électorale pour les militants du Rhdp est lourd. L`on parle de plus de 1000 morts et plusieurs milliers de blessés. Comment jugez-vous le comportement du président déchu, Laurent Gbagbo ?
C`est tout simplement triste et regrettable pour notre belle Côte d`Ivoire. Gbagbo aurait dû nous éviter tout cela. Qu`à cela ne tienne, la Côte d`Ivoire doit continuer sa marche. C`est pourquoi, je voudrais m`incliner devant la mémoire de tous les Ivoiriens tombés sous les balles de Gbagbo. Je présente mes condoléances à tous. Je mesure les douleurs qu`ils éprouvent tous. Aussi bien pendant les derniers évènements que bien avant. Je dis aux uns et aux autres que la Côte d`Ivoire ne s`installera pas dans un cycle de règlement de compte. Ceux qui ont souffert doivent disposer leurs cœurs à la tolérance de part et d`autre. Beaucoup plus pour nous qui sommes avec le président Ouattara parce qu`il aura besoin de rassembler tous les Ivoiriens. Unis et solidaires, la confiance les uns dans les autres, autour d`un idéal qu`il porte pour notre pays. Nous avons besoin de nous pardonner pour revivre ensemble comme le président l`a si bien indiqué pendant sa campagne.
Interview réalisée au téléphone par Patrice Yao