Ce jeudi matin, le Plateau a bonne mine. De loin plus reluisante que celle qu’elle a servie les derniers jours après la chute de l’ancien président, Laurent Gbagbo. Ce n’est pas l’ambiance habituelle du centre des affaires de la capitale économique ivoirienne mais, ce premier jour de l’ouverture des banques confirme bien la reprise des activités. La vie a vraiment repris et tout le monde s’active. Dans cette atmosphère, un cortège de l’Onuci blanchit le décor. C’est le cortège du Président de la République qui fonce sur le palais. Alassane Ouattara vient visiter son lieu de travail et de résidence. Il est 11h30, lorsque son véhicule de commandement s’immobilise sur le parvis du grand Bureau. Les preneurs de vues jouent des coudes, les cameras s’entre-choquent. Chacun veut la meilleure image. Les journalistes ne prennent pas part au match. Le nouveau patron de l’exécutif ivoirien est accueilli par certains de ses collaborateurs. Le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence et Marcel Amon Tano, directeur de cabinet encadrent bien leur patron. La visite peut commencer. Le protocole devance le président sur un impeccable tapis rouge et la visite peut commencer. Rapidement, le chef de l’Etat fait le tour du bâtiment. La salle du conseil des ministres, son bureau, le secrétariat, le service financier… Il constate lui-même que certains travaux ont été faits mais qu’il faut encore plus pour la remise en état du Palais. Après le grand bureau, le nouveau locataire des lieux va faire un tour à la salle des Pas perdus avant de s’arrêter un moment à la résidence présidentielle. Le constat dans tous les bureaux est le même révèle le chef de l’Etat à la fin de sa visite. Les bureaux sont saccagés et les coffres-forts ont été éventrés. L’établissement était dans un état déplorable. Mais des travaux sont en train de lui donner son lustre d’antan.
Pendant ce temps, le soleil a franchi la ligne de midi. Dans la vaste cour de la présidence, il y a moins de mouvement. Il n’y a aucune trace de combat et tout semble propre en ce lieu qui était l’une des quatre zones de guerre de la capitale économique ivoirienne. Seules quelques balles de kalachnikov perdues dans les canaux d’évacuation d’eau, rappellent que des tirs ont eu lieu en ce lieu. Hormis cela, tout semble être en ordre. Toutefois, le Palais devra attendre quelques jours encore, avant que le Président n’y prenne totalement ses quartiers.
Koné Lassiné
Pendant ce temps, le soleil a franchi la ligne de midi. Dans la vaste cour de la présidence, il y a moins de mouvement. Il n’y a aucune trace de combat et tout semble propre en ce lieu qui était l’une des quatre zones de guerre de la capitale économique ivoirienne. Seules quelques balles de kalachnikov perdues dans les canaux d’évacuation d’eau, rappellent que des tirs ont eu lieu en ce lieu. Hormis cela, tout semble être en ordre. Toutefois, le Palais devra attendre quelques jours encore, avant que le Président n’y prenne totalement ses quartiers.
Koné Lassiné
