GENEVE - Les besoins humanitaires en Côte d`Ivoire restent "immenses", ont indiqué vendredi les Nations unies à Genève, alors que les agences humanitaires n`ont reçu que 20% des fonds demandés.
"N`oublions pas la Côte d`Ivoire, la situation et les besoins humanitaires
restent immenses pour ce pays", a déclaré une porte-parole du Bureau de
coordination des affaires humanitaires de l`ONU (Ocha), Elisabeth Byrs, lors
d`un point presse.
Elle a expliqué que l`ONU n`avait reçu que 20% des 160 millions de dollars
demandés. "Sans cet argent on ne peut pas continuer à aider la population",
a-t-elle averti, ajoutant que "rien n`est totalement réglé".
Les équipes d`experts de l`ONU qui ont été envoyées pendant trois semaines
dans l`ouest du pays sont revenues avec leurs recommandations: "les secteurs
prioritaires sont la santé, l`eau et l`assainnissement, la protection et
l`abri des personnes", selon Mme Byrs.
Ainsi, dans le "triangle Zouan Hounien, Toulepleu et Bloléquin", qui est
selon Ocha "une zone totalement sinistrée" et qui est "considérée comme une
des priorités des interventions des humanitaires", la plupart des villes et
des villages ont été désertés.
"Les personnes se sont réfugiées dans la brousse ou au Liberia" voisin, a
expliqué Mme Byrs, mais "les personnes qui restent ont besoin très vite
d`aide".
En outre, "les milices qui restent dans la zone continuent les actes de
violence, terrorisant la population qui est réfugiée dans la brousse".
La zone "Guiglo, Bloléquin, Toulepleu" est accessible aux agences
humanitaires uniquement "sous escorte armée", selon l`ONU. Cela "limite
l`accès des humanitaires", déplore Mme Byrs qui demande que cette situation
soit réglée au plus vite.
Elle a également relevé la présence d`engins non explosés sur le terrain.
A Abidjan, la "situation de sécurité est également loin d`être réglée",
a-t-elle conclu.
"N`oublions pas la Côte d`Ivoire, la situation et les besoins humanitaires
restent immenses pour ce pays", a déclaré une porte-parole du Bureau de
coordination des affaires humanitaires de l`ONU (Ocha), Elisabeth Byrs, lors
d`un point presse.
Elle a expliqué que l`ONU n`avait reçu que 20% des 160 millions de dollars
demandés. "Sans cet argent on ne peut pas continuer à aider la population",
a-t-elle averti, ajoutant que "rien n`est totalement réglé".
Les équipes d`experts de l`ONU qui ont été envoyées pendant trois semaines
dans l`ouest du pays sont revenues avec leurs recommandations: "les secteurs
prioritaires sont la santé, l`eau et l`assainnissement, la protection et
l`abri des personnes", selon Mme Byrs.
Ainsi, dans le "triangle Zouan Hounien, Toulepleu et Bloléquin", qui est
selon Ocha "une zone totalement sinistrée" et qui est "considérée comme une
des priorités des interventions des humanitaires", la plupart des villes et
des villages ont été désertés.
"Les personnes se sont réfugiées dans la brousse ou au Liberia" voisin, a
expliqué Mme Byrs, mais "les personnes qui restent ont besoin très vite
d`aide".
En outre, "les milices qui restent dans la zone continuent les actes de
violence, terrorisant la population qui est réfugiée dans la brousse".
La zone "Guiglo, Bloléquin, Toulepleu" est accessible aux agences
humanitaires uniquement "sous escorte armée", selon l`ONU. Cela "limite
l`accès des humanitaires", déplore Mme Byrs qui demande que cette situation
soit réglée au plus vite.
Elle a également relevé la présence d`engins non explosés sur le terrain.
A Abidjan, la "situation de sécurité est également loin d`être réglée",
a-t-elle conclu.