De nombreux fonctionnaires de Bassam n’ont pas pu toucher leur salaire à cause des problèmes techniques.
Les fonctionnaires basés dans l’ancienne capitale politique, Grand-Bassam, devront patienter encore un peu pour espérer faire leur retrait. Hier jeudi, premier jour de la réouverture des banques commerciales, après plus de deux mois de fermeture, n’aura pas été facile pour les épargnants. Sur les 3 grandes banques que compte la ville, seule la filiale de la Société générale (Sgbci) grosse pourvoyeuse de clients, a ouvert ses portes. Les premiers clients ont commencé à être servis pratiquement, en fin de matinée, faute de connexion. Outre le problème de réseau qui a occasionné quelques perturbations, les retraits dans cette banque ont été plafonnés et n’excèdent pas 150.000Fcfa. Coulibaly Daouda Raoul, directeur de l’agence de Bassam donne de plus amples détails : «nous avons ouvert avec le solde précédent, ce qui fait que nous n’avons pas assez de liquidité. Nous attendons d’être approvisionnés par Brinks. En attendant son arrivée, nous voulons permettre à un plus grand nombre d’épargnants de faire leur opération bancaire. Nous avons donc limité les opérations à 150.000 Fcfa. Pareil pour le guichet automatique». D’autres mesures ont également été prises pour contenter les épargnants de cette agence. Seule la clientèle est habilitée à y faire des retraits. Les épargnants venus d’ailleurs n’y ont pas droit, le temps que la situation se normalise. Véritable déception que celle que vivent les épargnants. C’est le cas de Séka Adou, prof de mathématique dans un collège de la place qui est retourné bredouille, déplore cette situation. «C’est difficile, je suis contraint de faire le retrait au Plateau alors que je suis présentement à Bassam à cause des combats d’Abidjan», fulmine-t-il. Koné Aboulaye, opérateur économique, vit le même calvaire. Il lui faut, la liquidité pour le redémarrage de ses activités. Contrairement à l’autre, il est lui, propriétaire d’un magasin d’appareils électroménagers qui a été malheureusement pillé lors des évènements liés à la crise post-électorale. Il devra se rendre à la structure mère au Plateau. Dans les autres succursales, la Banque atlantique de Côte d’Ivoire(Baci) et Ecobank, la déception est également grande. Le problème de réseau a refait surface. La clientèle qui a pris d’assaut, tôt le matin les deux banques dans l’espoir d’être servie, a vite fait de déchanter. Les portes des deux succursales sont closes. La longue file d’attente dressée devant la banque a progressivement dégrossi. Jusqu’en fin de matinée, aucun n’épargnant n’avait franchi le seuil de la caisse. M. Aka, chef d’agence de la Baci, impute la panne aux combats d’Abidjan. Le pylône (l’antenne) situé à Yopougon-Banco n’a pas été épargné lors des affrontements dans cette commune. Les techniciens sont à la tâche pour rétablir le réseau. Situation qui a suscité une grogne du côté de la clientèle qui a choisi de garder néanmoins la tête froide.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Les fonctionnaires basés dans l’ancienne capitale politique, Grand-Bassam, devront patienter encore un peu pour espérer faire leur retrait. Hier jeudi, premier jour de la réouverture des banques commerciales, après plus de deux mois de fermeture, n’aura pas été facile pour les épargnants. Sur les 3 grandes banques que compte la ville, seule la filiale de la Société générale (Sgbci) grosse pourvoyeuse de clients, a ouvert ses portes. Les premiers clients ont commencé à être servis pratiquement, en fin de matinée, faute de connexion. Outre le problème de réseau qui a occasionné quelques perturbations, les retraits dans cette banque ont été plafonnés et n’excèdent pas 150.000Fcfa. Coulibaly Daouda Raoul, directeur de l’agence de Bassam donne de plus amples détails : «nous avons ouvert avec le solde précédent, ce qui fait que nous n’avons pas assez de liquidité. Nous attendons d’être approvisionnés par Brinks. En attendant son arrivée, nous voulons permettre à un plus grand nombre d’épargnants de faire leur opération bancaire. Nous avons donc limité les opérations à 150.000 Fcfa. Pareil pour le guichet automatique». D’autres mesures ont également été prises pour contenter les épargnants de cette agence. Seule la clientèle est habilitée à y faire des retraits. Les épargnants venus d’ailleurs n’y ont pas droit, le temps que la situation se normalise. Véritable déception que celle que vivent les épargnants. C’est le cas de Séka Adou, prof de mathématique dans un collège de la place qui est retourné bredouille, déplore cette situation. «C’est difficile, je suis contraint de faire le retrait au Plateau alors que je suis présentement à Bassam à cause des combats d’Abidjan», fulmine-t-il. Koné Aboulaye, opérateur économique, vit le même calvaire. Il lui faut, la liquidité pour le redémarrage de ses activités. Contrairement à l’autre, il est lui, propriétaire d’un magasin d’appareils électroménagers qui a été malheureusement pillé lors des évènements liés à la crise post-électorale. Il devra se rendre à la structure mère au Plateau. Dans les autres succursales, la Banque atlantique de Côte d’Ivoire(Baci) et Ecobank, la déception est également grande. Le problème de réseau a refait surface. La clientèle qui a pris d’assaut, tôt le matin les deux banques dans l’espoir d’être servie, a vite fait de déchanter. Les portes des deux succursales sont closes. La longue file d’attente dressée devant la banque a progressivement dégrossi. Jusqu’en fin de matinée, aucun n’épargnant n’avait franchi le seuil de la caisse. M. Aka, chef d’agence de la Baci, impute la panne aux combats d’Abidjan. Le pylône (l’antenne) situé à Yopougon-Banco n’a pas été épargné lors des affrontements dans cette commune. Les techniciens sont à la tâche pour rétablir le réseau. Situation qui a suscité une grogne du côté de la clientèle qui a choisi de garder néanmoins la tête froide.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam