Absent du petit-écran, Soungari Koné, mieux connu sous son rôle de ‘’Maclacane’’ à l’émission satirique ‘’Faut pas fâcher’’, parle de ses rapports avec la télé. Mais aussi, de ses nouvelles orientations au plan artistique et social.
l Il y a un bon moment que vous avez disparu des radars du petit-écran. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est pourtant simple. On se dit qu’il faut connaître le rôle des médias. Ce sont eux qui nous place au devant de la scène et les mêmes qui nous cassent. A un moment, quand on a rien à dire, il est bien de se mettre de côté pour réfléchir et trouver la bonne inspiration pour revenir. Quand on prend l’exemple de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), la redevance est minime par rapport à la publicité. Pour attirer les annonceurs, il faut avoir une bonne audience. Ce qui est liée à la qualité des émissions. Ce n’est donc pas intéressant de saturer l’écran. Il faut qu’à chaque apparition d’un journaliste, d’un animateur ou d’un artiste, il apporte quelque chose qui touche le grand public. Si on sent qu’on n’est plus en mesure de permettre cela, il faut avoir l’humilité de se mettre de côté. J’ai donc reculé pour mieux sauter.
l Est-ce parce que vous avez rencontré des problèmes ?
Il y a toujours des problèmes. Mais, quand on s’engage sur une voie, les obstacles, on peut les circonscrire. Pour dire que les problèmes ne peuvent pas empêcher quelqu’un d’évoluer dans la vie
l De quoi vivez-vous aujourd’hui ?
Généralement, on me réduit à l’artiste comédien. J’ai été révélé par la télévision, certes. Mais, j’ai un master en marketing communication stratégie commerciale. Donc, mon recul c’était pour m’organiser dans ce domaine d’activité, pour compenser cette absence sur le petit-écran. La télévision nous rend populaire, mais ne peut pas nous rendre riche. Ce qu’on y gagne ne peut pas couvrir nos besoins. Il est bien d’avoir plusieurs cordes à son arc. Je me présente comme un arbre. J’ai un seul tronc avec plusieurs branches.
l Doit-on comprendre qu’on ne vous verra plus sur le petit-écran ?
On me verra. Sur le petit et même le grand-écran. Mais pas forcément à ‘’Faut pas fâcher’’. Je suis artiste-comédien à la télé et non à ‘’Faut pas fâcher’’. La Rti peut décider de m’envoyer à une autre émission. La porte n’est pas fermée.
Avec ce que vous dites, quel regard portez-vous sur ‘’Faut pas fâcher’’ ?
C’est une question qui m’embarrasse parce que je ne sais pas juger. Permettez-moi de ne rien dire sur ce sujet.
Entretien réalisé par Guy Florentin Yaméogo
l Il y a un bon moment que vous avez disparu des radars du petit-écran. Qu’est-ce qui explique cela ?
C’est pourtant simple. On se dit qu’il faut connaître le rôle des médias. Ce sont eux qui nous place au devant de la scène et les mêmes qui nous cassent. A un moment, quand on a rien à dire, il est bien de se mettre de côté pour réfléchir et trouver la bonne inspiration pour revenir. Quand on prend l’exemple de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), la redevance est minime par rapport à la publicité. Pour attirer les annonceurs, il faut avoir une bonne audience. Ce qui est liée à la qualité des émissions. Ce n’est donc pas intéressant de saturer l’écran. Il faut qu’à chaque apparition d’un journaliste, d’un animateur ou d’un artiste, il apporte quelque chose qui touche le grand public. Si on sent qu’on n’est plus en mesure de permettre cela, il faut avoir l’humilité de se mettre de côté. J’ai donc reculé pour mieux sauter.
l Est-ce parce que vous avez rencontré des problèmes ?
Il y a toujours des problèmes. Mais, quand on s’engage sur une voie, les obstacles, on peut les circonscrire. Pour dire que les problèmes ne peuvent pas empêcher quelqu’un d’évoluer dans la vie
l De quoi vivez-vous aujourd’hui ?
Généralement, on me réduit à l’artiste comédien. J’ai été révélé par la télévision, certes. Mais, j’ai un master en marketing communication stratégie commerciale. Donc, mon recul c’était pour m’organiser dans ce domaine d’activité, pour compenser cette absence sur le petit-écran. La télévision nous rend populaire, mais ne peut pas nous rendre riche. Ce qu’on y gagne ne peut pas couvrir nos besoins. Il est bien d’avoir plusieurs cordes à son arc. Je me présente comme un arbre. J’ai un seul tronc avec plusieurs branches.
l Doit-on comprendre qu’on ne vous verra plus sur le petit-écran ?
On me verra. Sur le petit et même le grand-écran. Mais pas forcément à ‘’Faut pas fâcher’’. Je suis artiste-comédien à la télé et non à ‘’Faut pas fâcher’’. La Rti peut décider de m’envoyer à une autre émission. La porte n’est pas fermée.
Avec ce que vous dites, quel regard portez-vous sur ‘’Faut pas fâcher’’ ?
C’est une question qui m’embarrasse parce que je ne sais pas juger. Permettez-moi de ne rien dire sur ce sujet.
Entretien réalisé par Guy Florentin Yaméogo
