Levy Niamkey Miezzan est le nouveau patron du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca). Un choix qu’il conçoit comme une reconnaissance du Tout-puissant.
« Je vais assumer ce qui m’a été confié au mieux de ma capacité. C’est arrivé, c’est Dieu qui l’a voulu », a réagi, hier, Levy Niamkey Miezzan, nouveau maître du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), après sa nomination. L’ex-ministre du général Robert Guéï (2000) a obtenu la confiance d’Alassane Dramane Ouattara pour être le remplaçant de Franck Anderson Kouassi. Si la décision faisait écho, depuis décembre 2010, dans les couloirs du Golf hôtel, sa légalisation, samedi, a reçu l’assentiment de nombreux Ivoiriens, comme en 2000, lorsque le chef de la junte militaire avait décidé de lui confier le poste de ministre de la Communication. Mais, l’ex-rédacteur en chef du journal télévisé de la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (Rti), a un grand chantier à bâtir. Dans un premier temps, il lui faudra réconcilier les Ivoiriens avec leur télévision nationale qui n’a fait que creuser le gap de la division neuf ans durant. Rendre crédible la ‘’Télé mille lagunes’’ ou encore ‘’Lmp Tv’’ de Laurent Gbagbo, ne sera pas chose facile. Mais, pas aussi difficile, lorsqu’on connaît le dévouement et la rigueur de l’homme des médias. La professionnalisation de la Rti (deux chaînes de télévision et deux chaînes radios), passera par un organe de régulation fort. Une épuration des émissions de la haine, telles que « Raison d’Etat », version télé et radio, constituera un pan du retour de la confiance. Un regard pointilleux sur les programmes et une condamnation sévère des auteurs de déviations tribales, racistes, népotistes et religieuses, comme on l’a vu sous le régime de la refondation, pourront donner aux chaînes nationales leur rôle d’unificateur des Ivoiriens. Aussi, devra-t-il mettre fin aux manquements et aux désagréments à l’encontre de la presse internationale à travers la suspension répétée, sans raison valable, de leurs programmes en Côte d’Ivoire. Les chantiers de la libéralisation de la distribution des chaînes (déjà en cours) et celui de l’ouverture de l’espace télévisuel ivoirien à la libre concurrence sont, entre-autres des tâches à conduire avec brio. Présentateur-vedette du journal télévisé de 20 heures, Levy Niamkey Miezzan est né le 11 juillet 1954 à Sinfra. A son talent reconnu par tous, il faut ajouter sa foi chrétienne. « Nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi…», (2 Chroniques 20/12) s’était-il résigné à sa foi, durant la crise post-électorale. Un message bien reçu par le Seigneur qui a fait sa part et qui lui retourne ces mots : « les yeux des Ivoiriens sont sur vous, monsieur le président du Cnca».
Sanou A.
« Je vais assumer ce qui m’a été confié au mieux de ma capacité. C’est arrivé, c’est Dieu qui l’a voulu », a réagi, hier, Levy Niamkey Miezzan, nouveau maître du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca), après sa nomination. L’ex-ministre du général Robert Guéï (2000) a obtenu la confiance d’Alassane Dramane Ouattara pour être le remplaçant de Franck Anderson Kouassi. Si la décision faisait écho, depuis décembre 2010, dans les couloirs du Golf hôtel, sa légalisation, samedi, a reçu l’assentiment de nombreux Ivoiriens, comme en 2000, lorsque le chef de la junte militaire avait décidé de lui confier le poste de ministre de la Communication. Mais, l’ex-rédacteur en chef du journal télévisé de la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (Rti), a un grand chantier à bâtir. Dans un premier temps, il lui faudra réconcilier les Ivoiriens avec leur télévision nationale qui n’a fait que creuser le gap de la division neuf ans durant. Rendre crédible la ‘’Télé mille lagunes’’ ou encore ‘’Lmp Tv’’ de Laurent Gbagbo, ne sera pas chose facile. Mais, pas aussi difficile, lorsqu’on connaît le dévouement et la rigueur de l’homme des médias. La professionnalisation de la Rti (deux chaînes de télévision et deux chaînes radios), passera par un organe de régulation fort. Une épuration des émissions de la haine, telles que « Raison d’Etat », version télé et radio, constituera un pan du retour de la confiance. Un regard pointilleux sur les programmes et une condamnation sévère des auteurs de déviations tribales, racistes, népotistes et religieuses, comme on l’a vu sous le régime de la refondation, pourront donner aux chaînes nationales leur rôle d’unificateur des Ivoiriens. Aussi, devra-t-il mettre fin aux manquements et aux désagréments à l’encontre de la presse internationale à travers la suspension répétée, sans raison valable, de leurs programmes en Côte d’Ivoire. Les chantiers de la libéralisation de la distribution des chaînes (déjà en cours) et celui de l’ouverture de l’espace télévisuel ivoirien à la libre concurrence sont, entre-autres des tâches à conduire avec brio. Présentateur-vedette du journal télévisé de 20 heures, Levy Niamkey Miezzan est né le 11 juillet 1954 à Sinfra. A son talent reconnu par tous, il faut ajouter sa foi chrétienne. « Nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi…», (2 Chroniques 20/12) s’était-il résigné à sa foi, durant la crise post-électorale. Un message bien reçu par le Seigneur qui a fait sa part et qui lui retourne ces mots : « les yeux des Ivoiriens sont sur vous, monsieur le président du Cnca».
Sanou A.