Les populations de la commune de Marcory, dans la partie sud du district d'Abidjan, ont vécu de moments de grosse frayeur le mercredi 4 mai 2011. Des tirs nourris de kalachnikov, au commissariat du 9ème arrondissement et dans les environs, ont vite fait d'amener les populations à se terrer chez elles. Plus tard, lorsqu'il a eu l’accalmie, nous sommes allés aux nouvelles. Sur le terrain, les raisons de ces tirs des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), basés dans les locaux du commissariat du 9ème arrondissement de Marcory, varient d'une source à une autre. En effet, un premier informateur nous a laissé entendre que les éléments Frci, ayant eu vent de ce que des mercenaires et miliciens pro-Gbagbo, fuyant les combats à Yopougon, ont infiltré le quartier, aux environs de 13 h, ont tout de suite entamé une battue. Tout en libérant des tirs de sommation. Battue qui n'a donné aucun résultat escompté. Une autre
source nous a fait savoir que les agents des Frci, informés de la mise en déroute, dans la commune de Yopougon, des derniers mercenaires et miliciens pro-Gbagbo, manifestaient leur joie en tirant en l'air. A ces deux versions des faits, il faut ajouter une troisième qui indique que, pour marquer leur désapprobation à quitter les locaux du commissariat, afin de laisser les policiers s'y installer, les éléments Frci qui occupent les lieux se sont mis à tirer et à poser des barricades devant les locaux. Surtout qu'ils auraient été saisis de ce que leurs responsables hiérarchiques viendraient les mettre dehors. Une chose est sûre, quelle que soit la version retenue, les tirs ont créé la peur-panique au sein des populations qui aspirent, désormais, à une paix et une sécurité durables. Notons qu'en milieu d'après-midi, après une perturbation du trafic, dans le secteur du théâtre des évènements, le calme est revenu dans le quartier.
FOFANA Mambé
source nous a fait savoir que les agents des Frci, informés de la mise en déroute, dans la commune de Yopougon, des derniers mercenaires et miliciens pro-Gbagbo, manifestaient leur joie en tirant en l'air. A ces deux versions des faits, il faut ajouter une troisième qui indique que, pour marquer leur désapprobation à quitter les locaux du commissariat, afin de laisser les policiers s'y installer, les éléments Frci qui occupent les lieux se sont mis à tirer et à poser des barricades devant les locaux. Surtout qu'ils auraient été saisis de ce que leurs responsables hiérarchiques viendraient les mettre dehors. Une chose est sûre, quelle que soit la version retenue, les tirs ont créé la peur-panique au sein des populations qui aspirent, désormais, à une paix et une sécurité durables. Notons qu'en milieu d'après-midi, après une perturbation du trafic, dans le secteur du théâtre des évènements, le calme est revenu dans le quartier.
FOFANA Mambé