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Société Publié le jeudi 5 mai 2011 | Le Mandat

Secteur du vivrier, Les marchés à nouveau approvisionnés

Les populations retrouvent progressivement le sourire après la chute notable du coût des denrées alimentaires. Deux semaines après la reprise des activités socio-économiques, le constat est clair. L’approvisionnement des marchés est effectif. Car chaque jour, de nombreux convois de vivres sont acheminés sur les différents marchés de gros de la capitale économique. Au marché de gros de Yopougon Siporex, les produits vivriers sont régulièrement livrés. Et c’est toujours avec le même empressement que les commerçantes et revendeuses s’arrachent les sacs de piments, d’aubergines et autres régimes de bananes. A la gare de train d’Adjamé, le constat est pareil. Les commerçantes s’arrachent les caisses de tomates et autres filets d’oignons. Au marché Gouro d’Adjamé, les étals des commerçantes sont garnis et les prix comme nous avons pu le constater sont progressivement revenus à la baisse. Le tas de trois bananes plantains s’achète à 200 f cfa comme par le passé au lieu de 500f Cfa ou 1000 cfa pendant la crise post-électorale. Les piments tomates et autres petits condiments sont également accessibles au coût normal de 50f à 100f Cfa ; c’est selon. Le kilogramme de riz est passé de 1200 f Cfa à 400f Cfa. Les légumes verts abondent également et l’on peut s’en procurer à 25f cfa ou 50f Cfa. L’oignon violet est également accessible. A ce niveau, il faut souligner que le stock d’oignons du fait de la crise est longtemps resté dans les magasins. Ce comment, du fait de l’humidité, a perdu de sa qualité. Et donc, il se vend sur les différents marchés à vil prix. Pour les grossistes, pas de choix que de liquider cette denrée « voyez-vous, tout est presque pourri. Si nous ne les liquidons pas, nous risquons de perdre beaucoup », avance le grossiste que nous avons accosté au marché Gouro d’Adjamé. Si les vendeurs d’oignon se mordent les doigts, les clientes et autres restauratrices se frottent les mains et n’hésitent pas à sauter sur l’occasion. Car, elles ont une occasion pour mieux assaisonner leurs cuisines qu’elles proposent à leurs familles et bien entendu à leurs clients. Mieux, elles peuvent faire quelques petites économies. En outre, Le prix du kilo de viande qui était au plus fort de la crise à 3.800F Cfa est passé à 2.000f cfa. L’on peut même s’en procurer à 1800f Cfa le Kilo, à l’abattoir de Port-Bouët. A ce niveau, il est à noter que les fournisseurs de bétails ont tenu leur parole en approvisionnant permanemment les différents marchés. Aussi, le prix du litre d’huile qui s’achetait à 3000f voire 4000f dans certaines communes comme Marcory est tombé à 1300Fcfa. Même si beaucoup reste à faire, au niveau de certains prix de denrées de premières nécessités comme l’huile et le riz qui restent un peu élevés, le constat est clair et net ; du ravitaillement des différents marchés d’Abidjan en denrées alimentaires est une réalité.
MAHI M.
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