Mardi 3 mai dernier, un confrère dans sa parution a annoncé qu’il y a « Deux Présidents du Conseil d’Administration à la Mutuelle d’Assurance des Taxis Compteurs d’Abidjan (MATCA) », parce que, Adama Coulibaly Kassoum, fils de feu Kassoum Coulibaly, s’est aussi autoproclamé PCA. Ce, à l’issue d’une réunion du Conseil d’Administration convoquée par un doyen d’âge en violation flagrante des textes qui régissent la Mutuelle d’Assurance. Selon l’article 31, le doyen d’âge peut convoquer une Assemblée Générale, et non une réunion du Conseil d’Administration, à condition qu’il y ait péril en la demeure. Or, dans le cas d’espèce de la MATCA, il y a eu un incident à la reprise du travail, lundi 18 avril dernier. Des hommes en armes ont ouvert le feu sur le Directeur Administratif, Guédou Elie, avant que Siriki Bakayoko ne pompe 43 743 315 francs CFA. Ce braquage a contraint le Commandant Chérif Ousmane à faire fermer, depuis le 22 avril, la Direction Générale qui est actuellement gardée par les éléments des FRCI. C’est seulement l’agence de la Corniche de la MATCA qui fonctionne. Au moment où la Direction Générale négocie pour la réouverture du siège au Plateau, Adama Coulibaly Kassoum se lance dans une opération de faux pour saboter le travail efficient du vrai PCA agréé par la Commission Interafricaine des Marchés d’Assurance (CIMA) en la personne de Adama Coulibaly (voir fac simulé). Le deuxième fils de Kassoum qui veut mettre en péril la MATCA, ne possède aucun taxi-compteur, selon des sources bien introduites.
Veut-on fermer la MATCA ?
Au niveau du transport routier ivoirien, on adore le désordre. Beaucoup de transporteurs y prospèrent. Leur ennemi, c’est de vouloir les organiser au mieux pour une gestion efficiente. Dans cette optique, « toutes les structures du monde du transport qui s’organisent au mieux comme la MATCA sont automatiquement attaquées pour piller leurs ressources », soutient un transporteur qui a requis l’anonymat. C’est, peut-être, ce qui explique le comportement peu catholique de Siriki Bakayoko et ses amis. Durant cinq jours, il s’est autoproclamé PCA de la MATCA alors qu’il avait reconnu avoir perdu l’élection à la présidence du Conseil d’Administration de cette structure à l’Assemblée Générale élective du 27 décembre 2009. Le 30 décembre de la même année, Siriki Bakayoko est venu féliciter le vainqueur Adama Coulibaly lors d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée à la salle de conférence de l’immeuble qui abrite le siège social de cette Mutuelle d’Assurance à Abidjan-Plateau. Les médias en avaient fait leurs choux gras. Dans le « Quotidien d’Abidjan » n° 070 du jeudi 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010, Siriki Bakayoko (qui avait obtenu 129 voix sur 561 suffrages exprimés contre 272 voix pour le vainqueur, Adama Coulibaly) avait dit : « Au nom de tous ceux qui ont voté ma liste, je félicite Adama Coulibaly. Il n’a pas empêché quelqu’un de voter. Je reconnais ma défaite et je lui reconnais sa victoire ». Il avait même lancé un appel à tous les autres candidats malheureux : « je demande aux autres candidats malheureux de reconnaître la victoire d’Adama Coulibaly ». Dans sa conclusion, il s’est dit prêt à « aider le nouveau PCA pour sauver la Mutuelle d’Assurance qui était à un doigt de déclarer faillite ». Un an d’exercice après, près d’un milliard de francs CFA de sinistres payés aux sociétaires par Adama Coulibaly et son équipe. Cette nouvelle Direction a porté le capital de 200 millions à 800 millions de francs CFA comme l’exigeait la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances). Cette réussite de recapitalisation a été possible grâce à un prêt obtenu dans une banque de la place. L’embellie financière actuelle de la maison est actuellement mise en mal par le comportement peu catholique des Siriki Bakayoko, Adama Coulibaly Kassoum à tel point que l’on a l’impression qu’ils agissent dans le but de faire fermer la boîte. Le dernier, administrateur de son état, soutient ceux qui veulent fermer la MATCA pour dilapider les fonds propres et les actifs. Adama Coulibaly Kassoum qui est actuellement incapable de faire valoir les actions que possède son feu père Kassoum Coulibaly à Star Auto, veut quoi encore ? », s’interroge Traoré O., transporteur. Qui poursuit : « veut-il devenir le fossoyeur de notre structure d’assurance qui nous permet de bénéficier d’un mois d’assurance à taux de 40 000 francs CFA ?
FULBERT BILE
Veut-on fermer la MATCA ?
Au niveau du transport routier ivoirien, on adore le désordre. Beaucoup de transporteurs y prospèrent. Leur ennemi, c’est de vouloir les organiser au mieux pour une gestion efficiente. Dans cette optique, « toutes les structures du monde du transport qui s’organisent au mieux comme la MATCA sont automatiquement attaquées pour piller leurs ressources », soutient un transporteur qui a requis l’anonymat. C’est, peut-être, ce qui explique le comportement peu catholique de Siriki Bakayoko et ses amis. Durant cinq jours, il s’est autoproclamé PCA de la MATCA alors qu’il avait reconnu avoir perdu l’élection à la présidence du Conseil d’Administration de cette structure à l’Assemblée Générale élective du 27 décembre 2009. Le 30 décembre de la même année, Siriki Bakayoko est venu féliciter le vainqueur Adama Coulibaly lors d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée à la salle de conférence de l’immeuble qui abrite le siège social de cette Mutuelle d’Assurance à Abidjan-Plateau. Les médias en avaient fait leurs choux gras. Dans le « Quotidien d’Abidjan » n° 070 du jeudi 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010, Siriki Bakayoko (qui avait obtenu 129 voix sur 561 suffrages exprimés contre 272 voix pour le vainqueur, Adama Coulibaly) avait dit : « Au nom de tous ceux qui ont voté ma liste, je félicite Adama Coulibaly. Il n’a pas empêché quelqu’un de voter. Je reconnais ma défaite et je lui reconnais sa victoire ». Il avait même lancé un appel à tous les autres candidats malheureux : « je demande aux autres candidats malheureux de reconnaître la victoire d’Adama Coulibaly ». Dans sa conclusion, il s’est dit prêt à « aider le nouveau PCA pour sauver la Mutuelle d’Assurance qui était à un doigt de déclarer faillite ». Un an d’exercice après, près d’un milliard de francs CFA de sinistres payés aux sociétaires par Adama Coulibaly et son équipe. Cette nouvelle Direction a porté le capital de 200 millions à 800 millions de francs CFA comme l’exigeait la CIMA (Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances). Cette réussite de recapitalisation a été possible grâce à un prêt obtenu dans une banque de la place. L’embellie financière actuelle de la maison est actuellement mise en mal par le comportement peu catholique des Siriki Bakayoko, Adama Coulibaly Kassoum à tel point que l’on a l’impression qu’ils agissent dans le but de faire fermer la boîte. Le dernier, administrateur de son état, soutient ceux qui veulent fermer la MATCA pour dilapider les fonds propres et les actifs. Adama Coulibaly Kassoum qui est actuellement incapable de faire valoir les actions que possède son feu père Kassoum Coulibaly à Star Auto, veut quoi encore ? », s’interroge Traoré O., transporteur. Qui poursuit : « veut-il devenir le fossoyeur de notre structure d’assurance qui nous permet de bénéficier d’un mois d’assurance à taux de 40 000 francs CFA ?
FULBERT BILE
