Depuis avant-hier mercredi, la guerre est pratiquement finie. Ce qui veut dire que le volet militaire de la crise postélectorale est effectivement terminé. Aussi, les combattants vont-ils devoir rentrer en caserne et céder la place aux gendarmes et policiers pour la sécurisation de tout le pays et le maintien de l’ordre. C’est là que le peuple attend, avec beaucoup d’espoir, les Généraux Kassaraté, Guiai Bi Poin et Brendou M’Bia. Sauront-ils mériter la confiance du Président Alassane Ouattara ?
La Révolution Orange lancée le 16 février dernier à Téapleu dans le département de Zouan-Hounien, par les Forces Républicaines a accosté le mercredi 03 mai à la Base Navale de Locodjoro, avec la défaite des derniers mercenaires de Gbagbo. Bien avant cette ultime bataille, le dictateur de Mama a été capturé dans son bunker de Cocody le lundi 11 avril par les FRCI et le sergent-chef IB qui rêvait de mettre les bâtons dans les roues des nouvelles autorités en a eu pour son audace. Bien entendu, cette guerre que Laurent Gbagbo et LMP ont imposée aux Ivoiriens marquera à jamais la mémoire collective tant les populations en ont souffert. Les dégâts sont énormes et les morts ne se comptent pas sans oublier les milliers de déplacés et de réfugiés. Une vraie tragédie dont les plaies sont immenses et profondes. Mais, comme il se dit dans le jargon ivoirien, ce qui est fait est fait ! Il va falloir se tourner vers l’avenir de la Mère-patrie meurtrie. Cela commence par la sécurisation totale et rigoureuse de tout le territoire national. Une tache qui relève de la compétence des gendarmes et des policiers.
L’heure de vérité a sonné
On peut le dire, les policiers et les gendarmes sont restés quasiment en marge de la guerre menée par les FRCI pour la libération de la Côte d’Ivoire des griffes de la Refondation. Maintenant que cette phase est terminée, ils doivent, conformément à leur mission principale qui est la protection des personnes et des biens, redonner aux Ivoiriens, la sécurité et l’ordre. En effet, et selon les termes du porte-parole du Ministre de la Défense, ‘’la criminalité a atteint une proportion inquiétante avec la libération de tous les bandits et autres criminels de la MACA par l’ex-Président, Laurent Gbagbo’’. Mais au regard de la lenteur avec laquelle les choses évoluent, l’opinion publique soupçonne déjà un sabotage du retour de la sécurité, gage du redécollage socio-économique de la Côte d’Ivoire. Face à ce boycott qui s’annonce donc, le Premier ministre, Ministre de la Défense est monté, une fois de plus au créneau pour rappeler aux policiers et gendarmes leur devoir. ‘’En faisant payer par un seul virement bancaire deux mois de salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, en particulier les Forces de l’ordre, le Président de la République et le Premier Ministre, Ministre de la Défense, ont pris des mesures d’incitation à la reprise du service. Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, trouve donc inacceptable qu’à ce jour, plusieurs gendarmes et policiers d’Abidjan comme de l’intérieur du pays, n’aient pas rejoint leurs unités. Il les met en garde et leur intime l’ordre de rejoindre immédiatement leurs postes d’affectations au risque de s’exposer à des sanctions de tous ordre’’, a déclaré son porte-parole, la Capitaine Allah Kouakou Léon, dans son communiqué du mercredi 4 mai.
Le message est clair. Mais au-delà des agents qui rechignent à épouser la nouvelle donne, l’engagement de leurs supérieurs hiérarchiques est en jeu. C’est vrai, les généraux Kassaraté, Brendou M’Bia et Guiai Bi Poin ont fait allégeance au Président Alassasane Ouattara, mais il leur faut matérialiser cette disponibilité sur le terrain à travers le comportement de leurs hommes. C’est seulement à ce prix que le nouveau patron de l’Exécutif ivoirien et même le peuple pourront véritablement oublier leur récent passé qui a failli les discréditer. L’heure de vérité a donc sonné et les étoilés ont là une occasion en or de rassurer leur chef suprême.
La nécessaire collaboration des populations
A l’instar des miliciens ralliés qui ont aidé les FRCI en leur indiquant les caches d’armes et les lieux de regroupement de ceux qui refusaient de se rendre, toutes les populations en général, et particulièrement celles de Yopougon, doivent collaborer avec les Forces de sécurité pour venir à bout de l’épineux problème de sécurité engendrée par la méchanceté de Laurent Gbagbo. Seule une complicité Forces de Sécurité-Populations permettra de mettre hors d’état de nuire tous malfrats qui se pavanent et qui braquent et pillent. ‘’Le Premier Ministre, Ministre de la Défense a instruit les Forces Républicaines de la façon la plus ferme, de prendre toutes les dispositions militaires pour les neutraliser’’, selon le porte-parole, Capitaine Allah Kouakou. Chaque Ivoirien épris de sécurité et de paix devrait automatiquement s’inscrire dans cette ligne, pour mettre fin définitivement à plusieurs années de drame et de tragédie.
MASS DOMI
(massoueudomi@yahoo.fr)
La Révolution Orange lancée le 16 février dernier à Téapleu dans le département de Zouan-Hounien, par les Forces Républicaines a accosté le mercredi 03 mai à la Base Navale de Locodjoro, avec la défaite des derniers mercenaires de Gbagbo. Bien avant cette ultime bataille, le dictateur de Mama a été capturé dans son bunker de Cocody le lundi 11 avril par les FRCI et le sergent-chef IB qui rêvait de mettre les bâtons dans les roues des nouvelles autorités en a eu pour son audace. Bien entendu, cette guerre que Laurent Gbagbo et LMP ont imposée aux Ivoiriens marquera à jamais la mémoire collective tant les populations en ont souffert. Les dégâts sont énormes et les morts ne se comptent pas sans oublier les milliers de déplacés et de réfugiés. Une vraie tragédie dont les plaies sont immenses et profondes. Mais, comme il se dit dans le jargon ivoirien, ce qui est fait est fait ! Il va falloir se tourner vers l’avenir de la Mère-patrie meurtrie. Cela commence par la sécurisation totale et rigoureuse de tout le territoire national. Une tache qui relève de la compétence des gendarmes et des policiers.
L’heure de vérité a sonné
On peut le dire, les policiers et les gendarmes sont restés quasiment en marge de la guerre menée par les FRCI pour la libération de la Côte d’Ivoire des griffes de la Refondation. Maintenant que cette phase est terminée, ils doivent, conformément à leur mission principale qui est la protection des personnes et des biens, redonner aux Ivoiriens, la sécurité et l’ordre. En effet, et selon les termes du porte-parole du Ministre de la Défense, ‘’la criminalité a atteint une proportion inquiétante avec la libération de tous les bandits et autres criminels de la MACA par l’ex-Président, Laurent Gbagbo’’. Mais au regard de la lenteur avec laquelle les choses évoluent, l’opinion publique soupçonne déjà un sabotage du retour de la sécurité, gage du redécollage socio-économique de la Côte d’Ivoire. Face à ce boycott qui s’annonce donc, le Premier ministre, Ministre de la Défense est monté, une fois de plus au créneau pour rappeler aux policiers et gendarmes leur devoir. ‘’En faisant payer par un seul virement bancaire deux mois de salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, en particulier les Forces de l’ordre, le Président de la République et le Premier Ministre, Ministre de la Défense, ont pris des mesures d’incitation à la reprise du service. Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, trouve donc inacceptable qu’à ce jour, plusieurs gendarmes et policiers d’Abidjan comme de l’intérieur du pays, n’aient pas rejoint leurs unités. Il les met en garde et leur intime l’ordre de rejoindre immédiatement leurs postes d’affectations au risque de s’exposer à des sanctions de tous ordre’’, a déclaré son porte-parole, la Capitaine Allah Kouakou Léon, dans son communiqué du mercredi 4 mai.
Le message est clair. Mais au-delà des agents qui rechignent à épouser la nouvelle donne, l’engagement de leurs supérieurs hiérarchiques est en jeu. C’est vrai, les généraux Kassaraté, Brendou M’Bia et Guiai Bi Poin ont fait allégeance au Président Alassasane Ouattara, mais il leur faut matérialiser cette disponibilité sur le terrain à travers le comportement de leurs hommes. C’est seulement à ce prix que le nouveau patron de l’Exécutif ivoirien et même le peuple pourront véritablement oublier leur récent passé qui a failli les discréditer. L’heure de vérité a donc sonné et les étoilés ont là une occasion en or de rassurer leur chef suprême.
La nécessaire collaboration des populations
A l’instar des miliciens ralliés qui ont aidé les FRCI en leur indiquant les caches d’armes et les lieux de regroupement de ceux qui refusaient de se rendre, toutes les populations en général, et particulièrement celles de Yopougon, doivent collaborer avec les Forces de sécurité pour venir à bout de l’épineux problème de sécurité engendrée par la méchanceté de Laurent Gbagbo. Seule une complicité Forces de Sécurité-Populations permettra de mettre hors d’état de nuire tous malfrats qui se pavanent et qui braquent et pillent. ‘’Le Premier Ministre, Ministre de la Défense a instruit les Forces Républicaines de la façon la plus ferme, de prendre toutes les dispositions militaires pour les neutraliser’’, selon le porte-parole, Capitaine Allah Kouakou. Chaque Ivoirien épris de sécurité et de paix devrait automatiquement s’inscrire dans cette ligne, pour mettre fin définitivement à plusieurs années de drame et de tragédie.
MASS DOMI
(massoueudomi@yahoo.fr)
