Le 11 avril 2011, la Côte d'Ivoire a tourné définitivement le dos à 10 années de dictature avec l'arrestation de Laurent Gbagbo qui confisquait abusivement le vote du peuple souverain exprimé à plus de 54% des voix lors du scrutin du 28 décembre 2010. La cérémonie de prestation de serment du Président élu M. Alassane Ouattara devant le Conseil constitutionnel, le 06 mai 2011, vient de rétablir définitivement le choix incontestable du peuple souverain. Dans un discours insipide qui sent l'indignité, l'irresponsabilité et le reniement de soi, le président du Conseil constitutionnel, Yao-N'dré, toute honte bue, a révisé sa décision partisane qui a mis la Côte d'Ivoire à sang. Libéré sans doute des griffes du " démon qui le possédait ", il a proclamé, enfin, la victoire sans tâche du Président Alassane Ouattara. Le parti La Renaissance se félicite de ce dénouement qui met ainsi fin à un désordre institutionnel dont seuls Gbagbo et le FPI sont responsables. Tout en déplorant les casses et les morts que cela a occasionnés, le parti La Renaissance estime que seule la force pouvait déloger Gbagbo et ses amis qui avaient fait le choix de l'agressivité, de la diabolisation des adversaires et du déni de leur responsabilité dans la déliquescence de la Côte d'Ivoire depuis une décennie. Le parti La Renaissance s'incline devant la mémoire de toutes les victimes de la folie meurtrière du régime Gbagbo pendant cette crise post-électorale qu'il a créée de toutes pièces ; Le parti La Renaissance demande aux Ivoiriens d'oublier très vite cette parenthèse honteuse d'un homme qui, se voulant Lumumba ou Mandela, s'est retrouvé avec Mobutu et Mugabe sur la liste obscure des dictateurs africains qui ont endeuillé ou continuent d'opprimer leur peuple épris de liberté et de justice.
Le parti La Renaissance tient ici à exprimer sa reconnaissance à l'ensemble de la Communauté internationale dont les efforts multiformes ont permis à notre pays de mettre fin à plus de dix ans souffrances et de gâchis, et adresse ses remerciements au Secrétaire Général M. Ban Ki Moon, au Président français, M. Nicolas Sarkozy, au Présent américain, Barak Obama, au Président burkinabè, Blaise Compaoré, toutes ces personnalités dont l'implication personnelle a permis de rétablir la victoire de la démocratie et les droits du peuple souverain de Côte d'Ivoire. Au moment où la Côte d'Ivoire tourne la triste page de l'ère Gbagbo, le parti La Renaissance se félicite d'avoir eu raison trop tôt. Le temps, l'autre nom de Dieu, vient démontrer une fois de plus le sérieux de notre parti, la réalité de son combat, la justesse de sa ligne politique et la culture de la dignité observée en son sein. Pour mémoire, La Renaissance est un parti socialiste issu d'un courant de pensées né au sein du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à des attitudes et des discours de la Direction de ce parti qui tendaient à se démarquer des principes fondamentaux et de la ligne de notre combat pour les libertés et la démocratie en Côte d'Ivoire. Bien que l'existence des courants ait été admise par le Congrès de 1996, la direction du Front Populaire Ivoirien, hermétique à tout débat démocratique à l'intérieur du parti, a contraint la majorité des membres du courant à prendre leur distance pour créer, en 1997, un parti politique autonome, La Renaissance. En effet, au FPI, Gbagbo qui s'était présenté aux Ivoiriens comme un socialiste au vrai sens du terme, donc un démocrate, a vite basculé dans la dictature, laissant de côté toutes les grandes valeurs du socialisme dont la démocratie et la liberté, pour se comporter en despote à l'intérieur de son parti. C'est pour lutter contre cet état de fait que nous avons créé un courant qui pourrait constituer un contre-pouvoir à l'intérieur du parti. Mais la contradiction et la contestation étant le totem de tous les dictateurs, nous avons été diabolisés et accusés de tous les péchés d'Israël au point où nous avons été obligés de quitter un système politique qui, visiblement, nous conduisait au chaos et toute la Côte d'Ivoire avec. C'est ainsi que le parti La Renaissance est né pour mieux dénoncer les dérives totalitaires d'un dictateur naissant. C'est donc fort de ce passé avec Gbagbo et le FPI que notre rôle, pendant la crise, a été essentiellement d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur les ruses et intentions diaboliques de Gbagbo après chaque accord où l'on a été tenté de croire en sa sincérité. Ainsi, nous avons déclaré entre autres :
* Qu'une transition avec Gbagbo à la tête ne marcherait jamais car Gbagbo n'a aucune envie d'aller aux élections et qu'en tant que Président de chaque transition, il pouvait faire échec à tous les accords pour se maintenir au pouvoir sans élections;
* Qu'au mieux, il fallait imposer la paix à ce régime qui est devenu maître dans les méthodes fascistes pour terroriser ses adversaires politiques, et les discours populistes pour manipuler la conscience de ceux qui le supportent aveuglement : Ivoiriens 100% contre Ivoiriens Etrangers, Chrétiens contre musulmans, Autochtones contre Allogènes, Nationalistes contre Néocolonialistes, etc. etc. La chute de Gbagbo est une délivrance pour la Côte d'Ivoire. Le parti La Renaissance, pour sa part, félicite le Président Alassane Ouattara pour son courage, sa détermination et sa fermeté qui ont conduit à sa triple victoire électorale, diplomatique, militaire sur son adversaire, et assure le RHDP de son soutien dans la reconstruction du pays. Le parti La Renaissance apportera donc sa pierre à l'édifice si les nouvelles autorités le jugent nécessaire. (...) Pour terminer, le parti La Renaissance rend un hommage mérité au Président Henri Konan Bédié qui, par sa sagesse, sa hauteur d'esprit et le don de soi qui le caractérise, a contribué largement à cette belle victoire du bien sur le mal. Assurément, le Président Bédié apportera au Président Alassane Ouattara ses conseils avisés, et restera pour les Ivoiriens, toutes tendances confondues, une référence politique au service de notre jeune démocratie pour que vive la Côte d'Ivoire dans l'unité, la paix et la prospérité.
Fait à Abidjan, le 09 mai 2011
Pour La Renaissance
Le Président
Robert Guéi Bombet
Le parti La Renaissance tient ici à exprimer sa reconnaissance à l'ensemble de la Communauté internationale dont les efforts multiformes ont permis à notre pays de mettre fin à plus de dix ans souffrances et de gâchis, et adresse ses remerciements au Secrétaire Général M. Ban Ki Moon, au Président français, M. Nicolas Sarkozy, au Présent américain, Barak Obama, au Président burkinabè, Blaise Compaoré, toutes ces personnalités dont l'implication personnelle a permis de rétablir la victoire de la démocratie et les droits du peuple souverain de Côte d'Ivoire. Au moment où la Côte d'Ivoire tourne la triste page de l'ère Gbagbo, le parti La Renaissance se félicite d'avoir eu raison trop tôt. Le temps, l'autre nom de Dieu, vient démontrer une fois de plus le sérieux de notre parti, la réalité de son combat, la justesse de sa ligne politique et la culture de la dignité observée en son sein. Pour mémoire, La Renaissance est un parti socialiste issu d'un courant de pensées né au sein du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite à des attitudes et des discours de la Direction de ce parti qui tendaient à se démarquer des principes fondamentaux et de la ligne de notre combat pour les libertés et la démocratie en Côte d'Ivoire. Bien que l'existence des courants ait été admise par le Congrès de 1996, la direction du Front Populaire Ivoirien, hermétique à tout débat démocratique à l'intérieur du parti, a contraint la majorité des membres du courant à prendre leur distance pour créer, en 1997, un parti politique autonome, La Renaissance. En effet, au FPI, Gbagbo qui s'était présenté aux Ivoiriens comme un socialiste au vrai sens du terme, donc un démocrate, a vite basculé dans la dictature, laissant de côté toutes les grandes valeurs du socialisme dont la démocratie et la liberté, pour se comporter en despote à l'intérieur de son parti. C'est pour lutter contre cet état de fait que nous avons créé un courant qui pourrait constituer un contre-pouvoir à l'intérieur du parti. Mais la contradiction et la contestation étant le totem de tous les dictateurs, nous avons été diabolisés et accusés de tous les péchés d'Israël au point où nous avons été obligés de quitter un système politique qui, visiblement, nous conduisait au chaos et toute la Côte d'Ivoire avec. C'est ainsi que le parti La Renaissance est né pour mieux dénoncer les dérives totalitaires d'un dictateur naissant. C'est donc fort de ce passé avec Gbagbo et le FPI que notre rôle, pendant la crise, a été essentiellement d'attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur les ruses et intentions diaboliques de Gbagbo après chaque accord où l'on a été tenté de croire en sa sincérité. Ainsi, nous avons déclaré entre autres :
* Qu'une transition avec Gbagbo à la tête ne marcherait jamais car Gbagbo n'a aucune envie d'aller aux élections et qu'en tant que Président de chaque transition, il pouvait faire échec à tous les accords pour se maintenir au pouvoir sans élections;
* Qu'au mieux, il fallait imposer la paix à ce régime qui est devenu maître dans les méthodes fascistes pour terroriser ses adversaires politiques, et les discours populistes pour manipuler la conscience de ceux qui le supportent aveuglement : Ivoiriens 100% contre Ivoiriens Etrangers, Chrétiens contre musulmans, Autochtones contre Allogènes, Nationalistes contre Néocolonialistes, etc. etc. La chute de Gbagbo est une délivrance pour la Côte d'Ivoire. Le parti La Renaissance, pour sa part, félicite le Président Alassane Ouattara pour son courage, sa détermination et sa fermeté qui ont conduit à sa triple victoire électorale, diplomatique, militaire sur son adversaire, et assure le RHDP de son soutien dans la reconstruction du pays. Le parti La Renaissance apportera donc sa pierre à l'édifice si les nouvelles autorités le jugent nécessaire. (...) Pour terminer, le parti La Renaissance rend un hommage mérité au Président Henri Konan Bédié qui, par sa sagesse, sa hauteur d'esprit et le don de soi qui le caractérise, a contribué largement à cette belle victoire du bien sur le mal. Assurément, le Président Bédié apportera au Président Alassane Ouattara ses conseils avisés, et restera pour les Ivoiriens, toutes tendances confondues, une référence politique au service de notre jeune démocratie pour que vive la Côte d'Ivoire dans l'unité, la paix et la prospérité.
Fait à Abidjan, le 09 mai 2011
Pour La Renaissance
Le Président
Robert Guéi Bombet