Yao-N'dré menacé de mort. Après la rétraction de sa décision controversée du 3 décembre 2010 et la confirmation des résultats de la CEI qui reconnaissent M. Alassane Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre dernier, le président du Conseil constitutionnel, Paul Yao-N'dré, a dû immédiatement retourner au Ghana, au soir de la cérémonie de prestation de serment, afin de se soustraire de la menace de certains de ses ex-camarades de parti (Fpi) qui n'ont pas apprécié ce revirement à 180 degrés.
Selon des sources proches de l'entourage de M. Yao-N'dré, le président du Conseil constitutionnel a regagné le Ghana vendredi à 18 heures, tout juste après la cérémonie parce que les réactions qui lui parvenaient depuis la veille suite à la prise de l'arrêt qui invalidait l'élection de Gbagbo n'étaient pas favorables. Pis, elles lui faisaient craindre pour son intégrité physique. Du coup, le président du Conseil constitutionnel ne se sentait plus en sécurité nulle part. Il ne voulait surtout pas être hébergé à La Pergola, encore moins chez lui. Yao-N'dré a donc pris la sage décision de retourner sur-le-champ au Ghana pour se soustraire de la menace des anciens alliés de Laurent Gbagbo. Il faut rappeler que c'est sous bonne escorte des éléments de la sécurité ghanéenne que Yao-N'dré est rentré en Côte d'Ivoire. Dès son entrée sur le territoire, ce sont les forces impartiales qui ont pris le relais pour le protéger. Mais avec la nouvelle donne, le président du Conseil constitutionnel s'est résolu à retourner d'où il était venu afin de se placer sous la protection des autorités ghanéennes. Une situation qui montre bien que malgré la capture de Gbagbo, certains de ses ex-proches n'ont pas encore décidé de tourner la page et de faire le deuil politique de Gbagbo. Du feu couve toujours sous la cendre.
Akwaba Saint Clair
Selon des sources proches de l'entourage de M. Yao-N'dré, le président du Conseil constitutionnel a regagné le Ghana vendredi à 18 heures, tout juste après la cérémonie parce que les réactions qui lui parvenaient depuis la veille suite à la prise de l'arrêt qui invalidait l'élection de Gbagbo n'étaient pas favorables. Pis, elles lui faisaient craindre pour son intégrité physique. Du coup, le président du Conseil constitutionnel ne se sentait plus en sécurité nulle part. Il ne voulait surtout pas être hébergé à La Pergola, encore moins chez lui. Yao-N'dré a donc pris la sage décision de retourner sur-le-champ au Ghana pour se soustraire de la menace des anciens alliés de Laurent Gbagbo. Il faut rappeler que c'est sous bonne escorte des éléments de la sécurité ghanéenne que Yao-N'dré est rentré en Côte d'Ivoire. Dès son entrée sur le territoire, ce sont les forces impartiales qui ont pris le relais pour le protéger. Mais avec la nouvelle donne, le président du Conseil constitutionnel s'est résolu à retourner d'où il était venu afin de se placer sous la protection des autorités ghanéennes. Une situation qui montre bien que malgré la capture de Gbagbo, certains de ses ex-proches n'ont pas encore décidé de tourner la page et de faire le deuil politique de Gbagbo. Du feu couve toujours sous la cendre.
Akwaba Saint Clair