A peine sont-ils nommés que certains cadres proches du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) s’empressent d’aller ‘’saluer’’ le président Henri Konan Bédié. Une attitude qui laisse penser, à la base, qu’il faut d’abord faire allégeance au sphinx de Daoukro avant de voir son curriculum vitae arriver à la bonne adresse.
Certains cadres ivoiriens, fraîchement nommés par le président Alassane Ouattara, contribuent à alimenter la grogne des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix (Rhdp). En effet, au nom de leur supposé lien avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) ou de leurs excellents rapports avec Henri Konan Bédié, l’un des premiers réflexes de ces cadres a été de se rendre immédiatement à Daoukro, se prosterner devant l’ancien chef de l’Etat ivoirien. En agissant ainsi, ils donnent, à l’évidence, l’impression aux militants, que c’est Henri Konan Bédié qui a la clé des nominations. En voulant se montrer reconnaissants à l’égard du président du Pdci-Rda, ils ne lui rendent pas service. M. Konan Bédié qui a joué une partition sans reproche depuis le premier tour de la présidentielle en octobre 2010, pourrait être perçu par la base, comme celui qui tire les ficelles des nominations jugées partiales et partisanes aussi bien par les militants que par les autres cadres à qui l’on a demandé de déposer leur curriculum vitae. Or, celui-ci, après s’être retiré dans sa ville natale, a clairement affiché sa volonté de laisser le nouveau président travailler librement. « Je ne demande pas un rôle particulier ou une fonction particulière. Je mettrai mon expérience à la disposition de tous chaque fois qu’on la sollicitera. Mon rôle sera de soutenir, de conseiller et d’encourager », avait-il assuré le 25 avril dernier, en marge de la commémoration de la fête de Pâques. Outre Henri Konan Bédié, la pression se trouve également redoublée sur les épaules d’Alassane Ouattara. Les suspicions qui entourent ces nominations ne manqueront pas, par ailleurs d’éclabousser certains des cadres en question dans la mesure où la compétence qui était censée être le critère de promotion, s’en trouvera remise en cause par la base. Et, le caractère républicain de leur mission pourrait en souffrir.
Marc Dossa
Certains cadres ivoiriens, fraîchement nommés par le président Alassane Ouattara, contribuent à alimenter la grogne des militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et pour la paix (Rhdp). En effet, au nom de leur supposé lien avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) ou de leurs excellents rapports avec Henri Konan Bédié, l’un des premiers réflexes de ces cadres a été de se rendre immédiatement à Daoukro, se prosterner devant l’ancien chef de l’Etat ivoirien. En agissant ainsi, ils donnent, à l’évidence, l’impression aux militants, que c’est Henri Konan Bédié qui a la clé des nominations. En voulant se montrer reconnaissants à l’égard du président du Pdci-Rda, ils ne lui rendent pas service. M. Konan Bédié qui a joué une partition sans reproche depuis le premier tour de la présidentielle en octobre 2010, pourrait être perçu par la base, comme celui qui tire les ficelles des nominations jugées partiales et partisanes aussi bien par les militants que par les autres cadres à qui l’on a demandé de déposer leur curriculum vitae. Or, celui-ci, après s’être retiré dans sa ville natale, a clairement affiché sa volonté de laisser le nouveau président travailler librement. « Je ne demande pas un rôle particulier ou une fonction particulière. Je mettrai mon expérience à la disposition de tous chaque fois qu’on la sollicitera. Mon rôle sera de soutenir, de conseiller et d’encourager », avait-il assuré le 25 avril dernier, en marge de la commémoration de la fête de Pâques. Outre Henri Konan Bédié, la pression se trouve également redoublée sur les épaules d’Alassane Ouattara. Les suspicions qui entourent ces nominations ne manqueront pas, par ailleurs d’éclabousser certains des cadres en question dans la mesure où la compétence qui était censée être le critère de promotion, s’en trouvera remise en cause par la base. Et, le caractère républicain de leur mission pourrait en souffrir.
Marc Dossa
