Contrainte de fermer à cause de la crise postélectorale, la BIBICI - établissement financier - veut effacer cette page noire de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour relancer au plus vite ses activités. C’est en cela que François Fichaux Dg de ladite institution bancaire a prononcé une conférence de presse le mardi 10 mai 2011 au siège de cette banque située au Plateau. Il en a profité pour réconforter sa clientèle.
De façon générale, le secteur financier et bancaire a été rudement déstructuré pendant la crise postélectorale. Jean- François Fichaux a dressé un tableau de sa structure. Selon lui, les installations informatiques de la banque ont fait l’objet, pendant plusieurs semaines, de tentatives répétées de forçage qui ont dégradé les systèmes. C’est pourquoi cet établissement bancaire ne pouvait pas rouvrir sans offrir toute la sécurité nécessaire à ses clients du Groupe Paribas représenté en Côte d’Ivoire par la BICICI. A l’en croire, la banque a dû procéder à des remises en ordre avant de pouvoir reprendre progressivement ses activités là où c’était possible. Pour ce qui concerne les 240 employés supposés être licenciés, le Dg a fait une précision. Selon lui, c’est un malentendu. «Quand on a repris, il y avait 2 listes qui avaient été transmises au ministère du travail. Des collaborateurs licenciés et des collaborateurs à titulariser. Il y avait 240 agents à titulariser à qui on a adressé des demandes d’explication», a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’en attendant qu’ils reprennent le service, la direction leur a demandé de rester à l’écart des agences de la banque. Aux dires du dg la BICICI, il n’a jamais été question d’une chasse aux sorcières ni de licenciement. A l’en croire, son établissement a laissé la politique à l’extérieur de la banque, d’autant plus que le message de réconciliation du président Ouattara a été bien perçu. Pour lui, 50 personnes dont les demandes d’explication ont été examinées, ont repris le service. Tout en rassurant sa clientèle, Jean-François Fichaux estime que son établissement entend mettre tout en œuvre pour restaurer la confiance avec sa clientèle et dans les prochains jours, lui proposer des services innovants d’aide au redémarrage de l’économie.
A.Kouamé
De façon générale, le secteur financier et bancaire a été rudement déstructuré pendant la crise postélectorale. Jean- François Fichaux a dressé un tableau de sa structure. Selon lui, les installations informatiques de la banque ont fait l’objet, pendant plusieurs semaines, de tentatives répétées de forçage qui ont dégradé les systèmes. C’est pourquoi cet établissement bancaire ne pouvait pas rouvrir sans offrir toute la sécurité nécessaire à ses clients du Groupe Paribas représenté en Côte d’Ivoire par la BICICI. A l’en croire, la banque a dû procéder à des remises en ordre avant de pouvoir reprendre progressivement ses activités là où c’était possible. Pour ce qui concerne les 240 employés supposés être licenciés, le Dg a fait une précision. Selon lui, c’est un malentendu. «Quand on a repris, il y avait 2 listes qui avaient été transmises au ministère du travail. Des collaborateurs licenciés et des collaborateurs à titulariser. Il y avait 240 agents à titulariser à qui on a adressé des demandes d’explication», a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’en attendant qu’ils reprennent le service, la direction leur a demandé de rester à l’écart des agences de la banque. Aux dires du dg la BICICI, il n’a jamais été question d’une chasse aux sorcières ni de licenciement. A l’en croire, son établissement a laissé la politique à l’extérieur de la banque, d’autant plus que le message de réconciliation du président Ouattara a été bien perçu. Pour lui, 50 personnes dont les demandes d’explication ont été examinées, ont repris le service. Tout en rassurant sa clientèle, Jean-François Fichaux estime que son établissement entend mettre tout en œuvre pour restaurer la confiance avec sa clientèle et dans les prochains jours, lui proposer des services innovants d’aide au redémarrage de l’économie.
A.Kouamé
