Le secrétaire national à la solidarité et aux victimes de guerre, Dr Fatoumata Traoré-Diop, a rencontré, hier, à leur demande, plusieurs associations de victimes de guerre à son cabinet, au Plateau. « Les victimes de guerre ne seront pas oubliées dans le processus de réconciliation nationale. Il faut qu’on puisse écouter tout le monde », a-t-elle d’emblée rassuré ses hôtes. Dr Fatoumata Traoré-Diop a fait un point sur les acquis du volet victimes de guerre de son département. Il s’agit notamment de l’atelier organisé les 04 et 05 août 2010 à l’hôtel du golf d’Abidjan en présence de plusieurs experts nationaux et internationaux notamment de la Cedeao, de l’UA et de l’Onuci. Les représentants des associations présentes ont, quant à eux, émis leur vœu de rendre effectif le processus de réparations des dommages de guerre. « Nous vous demandons une feuille de route claire, une ligne de conduite. Nous sommes disponibles pour les actions du Snsvg », a rassuré Moussa Cissé, président de l’association des victimes de la crise post-électorale (Avpe). Le secrétaire national a, pour sa part, demandé aux associations un peu de patience, le temps de permettre aux nouvelles autorités de mieux s’imprégner de la question des victimes de guerre et dégager les grands axes.
BKI
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