«Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever. Il est midi et le jour s’est levé avec Alassane Ouattara ». Ces mots sont du premier magistrat de la commune d’Attécoubé, Danho Paulin, à l’occasion de la rentrée solennelle du conseil municipal. C’était hier, dans les locaux de la commune. L’occasion était belle pour célébrer les retrouvailles entre les administrés et leur maire, après plusieurs mois d’absence de ce dernier, du fait de la grave crise post-électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire. Dans son propos, il a mis l’accent sur la nécessité d’un dialogue intercommunautaire, pour réconcilier les cœurs. Et, surtout, faire comprendre à tous ceux qui se sentent menacés qu’ils n’ont rien à craindre. « Il y a quelque chose d’important qui fait que nous nous retrouvons ici aujourd’hui. C’est la cohésion sociale. Nous allons reprendre le dialogue dans nos différentes communautés pour expliquer à tout le monde que nous sommes venus construire une Côte d’Ivoire de paix, de cohésion », a-t-il soutenu. Comme partout dans le pays, Attécoubé n’a pas échappé à la violence. Le bilan a fait une cinquantaine de morts, une centaine de blessés et une dizaine de disparus. Le marché, un quartier entier et le commissariat ont été brûlés ; plusieurs commerçants ont vu leurs magasins pillés. Aussi, le maire a-t-il annoncé une opération d’identification et de recensement pour une indemnisation par le gouvernement. Concernant les personnes décédées, une prière œcuménique sera prononcée en leur mémoire.
A la fin de la cérémonie, Danho Paulin a fait le tour de sa commune pour juger de l’ampleur des dégâts.
MAE
A la fin de la cérémonie, Danho Paulin a fait le tour de sa commune pour juger de l’ampleur des dégâts.
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