La FESCI survivra-t-elle à la fin de la Refondation ? La question se pose au regard de l'histoire des mouvements similaires à la FESCI. Que sont devenues les jeunesses hitlériennes (Hitlerjugend) après la chute d'Hitler et la fin du nazisme ? Que sont devenues les Gardes rouges après l'essoufflement de la Révolution culturelle chinoise ? Que sont devenus les Tontons Macoutes après la chute de Duvalier ?
NAISSANCE, IDEOLOGIE ET PRATIQUES D'UN MOUVEMENT ANARCHISTE ET ULTRA-VIOLENT
La vie et la fin probable de la FESCI rentrent dans le cycle normal de l'évolution des mouvements anti-démocratiques et bras séculiers des dictatures qui ont jalonné l'histoire du monde au cours du siècle passé. Les jeunesses hitlériennes ont été fondées en 1922. La raison d'être de ces mouvements était la formation de futurs surhommes " aryens " et de soldats prêts à servir loyalement le Troisième Reich. Dans les jeunesses hitlériennes, l'entraînement physique et militaire passait bien avant l'éducation académique et scientifique. L'apprentissage prodigué aux jeunes comprenait le maniement des armes, le développement de la force physique, la stratégie militaire et un endoctrinement antisémite. Dès 1938, les jeunesses hitlériennes devinrent une filière obligatoire pour tous les jeunes allemands. Le groupe servait également de base recrutement pour les groupes paramilitaires du parti nazi.
Les Gardes Rouges sont des groupes de jeunes essentiellement issus du milieu scolaire et estudiantin crées avec pour mission essentielle de propager les pensées de Mao Zedong. Ils seront les auteurs des pires excès du maoïsme. Leurs cibles étaient les hauts fonctionnaires, les intellectuels et tous les autres Chinois soupçonnés de s'opposer au président Mao. Les Tontons Macoutes sont les membres de la milice paramilitaire des " Volontaires de la Sécurité Nationale " créée en 1958 par le président haïtien François Duvalier et utilisée ensuite par son fils et successeur Jean Claude Duvalier. Chargés d'assurer la protection rapprochée du chef de l'Etat, les Tontons Macoutes devinrent très vite des gardiens de la " Révolution Duvaliériste ". Ils firent de l'extorsion et du crime organisé leurs moyens de subsistance, pour ensuite se rendre coupables de graves violations de droit de l'homme contre les opposants politiques et même la population avec les arrestations arbitraires, viols, tortures, meurtres…
Qu'en est-il de la FESCI ?
Créée en 1990 pour défendre les intérêts des élèves et étudiants, eu égard à l'inféodation du MEECI au PDCI-RDA, parti unique d'alors, la FESCI affichera très vite ses choix gauchistes et ses accointances avec la Coordination de la Gauche Démocratique, composée du FPI, du PIT, de l'USD et du PPS. Sa méthode de lutte est la revendication violente (jamais de doléance) et l'intolérance qui se manifesta par un hooliganisme intellectuel et physique sur le campus, dans les cités universitaires et les écoles. Le principe était : " Si tu n'es pas avec nous, c'est que tu es contre nous ". C'est ainsi que les étudiants proches du PDCI subissaient des représailles dans les cités universitaires, aussi paradoxale que cela puisse paraître. Les instruments de lutte étaient en ce moment-là les cailloux et les lance-pierres, baptisés " Solo Jah Gunt ", en référence à l'artiste reggae qui en portait au cou. On se souvient aussi que la FESCI a activement participé à la tentative d'insurrection populaire du 18 février 1992. La violence connut son pic avec la guerre de succession qui opposa en 1998 Blé Goudé à Karamoko Yayoro, et ensuite la dissidence conduite par Doumbia Major. La machette remplaça le lance-pierre et la violence s'exerçait aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Fesci, toujours sous l'œil bienveillant du Fpi qui a toujours désigné en sous mains les secrétaires généraux. Voilà un mouvement d'intellectuels où les congrès sont de véritables mascarades, toujours précédés de pré-congrès très sanglants à l'issue desquels le plus féroce dans l'adversité, donc le plus violent devient, de fait secrétaire général et le congrès entérine. Après le coup d'Etat de 1999, le vrai visage de la Fesci que quelques Ivoiriens naïfs n'avaient pas encore vu va apparaître au grand jour, avec la mémorable déclaration de son leader d'alors qui a dit qu'avec la chute du Pdci, l'objectif de la Fesci était désormais atteint.
Avec l'arrivée du Fpi au pouvoir, la Fesci va désormais assumer son rôle de bras séculier du parti au pouvoir, comme le faisaient les Hitlerjungend, les Gardes Rouges et les Tontons Macoutes cités plus haut.
ORIENTATION, PRIVILEGES ET EXCES D'UNE ORGANISATION MAFIEUSE
En devenant le tremplin pour les futurs leaders du FPI (comme le mouvement Hitlerjungend pour les futurs dirigeants du parti nazi), en s'affichant dans la nébuleuse " Galaxie Patriotique ", en battant campagne pour Laurent Gbagbo, en transformant les cités universitaires en de véritables camps militaires suréquipés et en combattant du côté des forces fidèles au dictateur déchu qui passera bientôt devant la justice nationale et internationale, la FESCI a fait une option politique et idéologique qu'elle devra bientôt assumer devant l'histoire. Elle n'est plus un syndicat scolaire et universitaire qu'au regard de ses textes déposés au ministère de l'Intérieur. Il faut dire de façon systématique que La FESCI est une milice pro-Gbagbo qui devra être traitée comme telle dans le processus de démocratisation de la vie politique ivoirienne. Elle bénéficiait de trop de privilèges et d'une impunité totale qui la mettent sous les feux de la rampe dans la Côte d'Ivoire post-refondation. Depuis l'arrivée du FPI et la mise en pratique de la Refondation (nous y reviendrons une autre fois de façon plus élaborée), la FESCI a pris le contrôle total de presque tous les aspects de la vie scolaire et estudiantine, à l'exception des aspects académiques qu'elle a mis en veilleuse pour le besoin de la cause (comme les Hitlerjungend). On peut citer entre autres : les quotas sur les chambres de cités universitaires que les responsables sous-louent à tout le monde, surtout aux travailleurs qui peuvent payer plus facilement, le prélèvement de taxes propres (les mairies n'y peuvent rien) et le racket des commerçants et chauffeurs de taxis installés par les soins des dirigeants aux abords des résidences, les ponctions sur les bourses des étudiants et autres extorsions (comme les Tontons Macoutes), les quotas dans les concours d'accès aux emplois publics (le nombre de militants qui sont rentrés à l'ENA, à la gendarmerie, la police, l'ENS, etc. fait partie du bilan d'un secrétaire général sortant), la transformation du campus en industrie de fabrication de CDs piratés. Fort du soutien du FPI, la FESCI est citée trop d'actes délictueux, comme par exemple : les meurtres, agressions et actes de tortures contre les autres étudiants (cas de l'assassinat de Habib Dodo, Gogou Marius etc.), l'agression des professeurs et des civils (séquestration et tentative d'assassinat de l'ancien ministre Issa Diakité à la cité Mermoz), l'attaque des domiciles et autres propriétés privées (les nombreuses attaques contre la maison du PDCI à Cocody), les attaques et intimidations contre la presse de l'opposition et les organisations de la société civile (attaque du siège de la Lidho), la traque des partis d'opposition, surtout de leur jeunesse (comme les Gardes Rouges). Evidemment, la liste des crimes et déviations de la FESCI ne saurait être exhaustive dans le cadre d'un article de journal. Comme on peut l'imaginer, sans avoir besoin de prophétiser à l'instar des pasteurs de Gbagbo, la marge de manœuvre de la FESCI est bien petite dans la situation post-refondation. Des cailloux aux armes lourdes, en passant par les machettes, la FESCI a besoin d'un nécessaire aggiornamento.
S'ADAPTER OU DISPARAITRE
La question de la survie de la FESCI se pose avec acuité parce que de façon générale les mouvements qui ont été les bras séculiers des dictatures n'ont pas survécu à la chute des dictateurs et à la fin de leurs régimes et systèmes. Il y a toujours un processus historique de désintégration et, quelques rares fois, de régénération qui se met en place. L'histoire nous apprend qu'à l'issue de la deuxième Guerre Mondiale, les alliés ont dissout les Hitlerjungend comme partie intégrante du parti nazi et certains membres du mouvement furent accusés de crime de guerre. Dans le cas de la FESCI, je ne pense pas qu'elle puisse être dissoute. A moins qu'elle soit déclarée " organisation criminelle ". Ce qui sera un coup de publicité inutile et focalisera l'attention de l'opinion dans ce contexte de réconciliation. Par contre, quelques actions concrètes amèneront la FESCI du moins ce qu'il en sera- à se poser des questions de fond. Ce sont : l'ouverture d'enquêtes et poursuites à l'encontre des membres de la FESCI impliqués dans les crimes, agressions, viols et pratiques mafieuses telles que l'extorsion et le racket; le retour aux principes de base de la gestion des œuvres universitaires (gestion par les CROU, création de commissions de logement consensuelles et équilibrées, élaboration de critères objectifs d'hébergement, renforcement du pouvoir administratif des directeurs de cité, obligation de signer un document d'engagement à faire légaliser avant toute admission en cité universitaire, réactivation des comités de résidents, etc.); le renforcement des attributions des délégués de TD/TP, d'amphi, de département et d'UFR; le retour aux fondamentaux dans les écoles et universités (l'enseignant devra redevenir le maître et l'apprenant devra avoir l'obligation de le considérer comme tel). (...); l'élaboration de critères de désignation des secrétaires généraux nationaux et des secrétaires généraux locaux basés sur l'excellence et la démocratie et non sur la violence et les coups bas. Sinon, on n'aura pas besoin de dissoudre la FESCI, elle pourrait mourir de sa belle mort, faute de parrain, de militants et de champs d'action. Au grand plaisir de nombreux Ivoiriens dont moi.
JUSTIN DOUA GORE
Consultant Marketing et Stratégie
Consultant en Elections et Processus Politiques
E-mail : douagore@yahoo.fr
NAISSANCE, IDEOLOGIE ET PRATIQUES D'UN MOUVEMENT ANARCHISTE ET ULTRA-VIOLENT
La vie et la fin probable de la FESCI rentrent dans le cycle normal de l'évolution des mouvements anti-démocratiques et bras séculiers des dictatures qui ont jalonné l'histoire du monde au cours du siècle passé. Les jeunesses hitlériennes ont été fondées en 1922. La raison d'être de ces mouvements était la formation de futurs surhommes " aryens " et de soldats prêts à servir loyalement le Troisième Reich. Dans les jeunesses hitlériennes, l'entraînement physique et militaire passait bien avant l'éducation académique et scientifique. L'apprentissage prodigué aux jeunes comprenait le maniement des armes, le développement de la force physique, la stratégie militaire et un endoctrinement antisémite. Dès 1938, les jeunesses hitlériennes devinrent une filière obligatoire pour tous les jeunes allemands. Le groupe servait également de base recrutement pour les groupes paramilitaires du parti nazi.
Les Gardes Rouges sont des groupes de jeunes essentiellement issus du milieu scolaire et estudiantin crées avec pour mission essentielle de propager les pensées de Mao Zedong. Ils seront les auteurs des pires excès du maoïsme. Leurs cibles étaient les hauts fonctionnaires, les intellectuels et tous les autres Chinois soupçonnés de s'opposer au président Mao. Les Tontons Macoutes sont les membres de la milice paramilitaire des " Volontaires de la Sécurité Nationale " créée en 1958 par le président haïtien François Duvalier et utilisée ensuite par son fils et successeur Jean Claude Duvalier. Chargés d'assurer la protection rapprochée du chef de l'Etat, les Tontons Macoutes devinrent très vite des gardiens de la " Révolution Duvaliériste ". Ils firent de l'extorsion et du crime organisé leurs moyens de subsistance, pour ensuite se rendre coupables de graves violations de droit de l'homme contre les opposants politiques et même la population avec les arrestations arbitraires, viols, tortures, meurtres…
Qu'en est-il de la FESCI ?
Créée en 1990 pour défendre les intérêts des élèves et étudiants, eu égard à l'inféodation du MEECI au PDCI-RDA, parti unique d'alors, la FESCI affichera très vite ses choix gauchistes et ses accointances avec la Coordination de la Gauche Démocratique, composée du FPI, du PIT, de l'USD et du PPS. Sa méthode de lutte est la revendication violente (jamais de doléance) et l'intolérance qui se manifesta par un hooliganisme intellectuel et physique sur le campus, dans les cités universitaires et les écoles. Le principe était : " Si tu n'es pas avec nous, c'est que tu es contre nous ". C'est ainsi que les étudiants proches du PDCI subissaient des représailles dans les cités universitaires, aussi paradoxale que cela puisse paraître. Les instruments de lutte étaient en ce moment-là les cailloux et les lance-pierres, baptisés " Solo Jah Gunt ", en référence à l'artiste reggae qui en portait au cou. On se souvient aussi que la FESCI a activement participé à la tentative d'insurrection populaire du 18 février 1992. La violence connut son pic avec la guerre de succession qui opposa en 1998 Blé Goudé à Karamoko Yayoro, et ensuite la dissidence conduite par Doumbia Major. La machette remplaça le lance-pierre et la violence s'exerçait aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Fesci, toujours sous l'œil bienveillant du Fpi qui a toujours désigné en sous mains les secrétaires généraux. Voilà un mouvement d'intellectuels où les congrès sont de véritables mascarades, toujours précédés de pré-congrès très sanglants à l'issue desquels le plus féroce dans l'adversité, donc le plus violent devient, de fait secrétaire général et le congrès entérine. Après le coup d'Etat de 1999, le vrai visage de la Fesci que quelques Ivoiriens naïfs n'avaient pas encore vu va apparaître au grand jour, avec la mémorable déclaration de son leader d'alors qui a dit qu'avec la chute du Pdci, l'objectif de la Fesci était désormais atteint.
Avec l'arrivée du Fpi au pouvoir, la Fesci va désormais assumer son rôle de bras séculier du parti au pouvoir, comme le faisaient les Hitlerjungend, les Gardes Rouges et les Tontons Macoutes cités plus haut.
ORIENTATION, PRIVILEGES ET EXCES D'UNE ORGANISATION MAFIEUSE
En devenant le tremplin pour les futurs leaders du FPI (comme le mouvement Hitlerjungend pour les futurs dirigeants du parti nazi), en s'affichant dans la nébuleuse " Galaxie Patriotique ", en battant campagne pour Laurent Gbagbo, en transformant les cités universitaires en de véritables camps militaires suréquipés et en combattant du côté des forces fidèles au dictateur déchu qui passera bientôt devant la justice nationale et internationale, la FESCI a fait une option politique et idéologique qu'elle devra bientôt assumer devant l'histoire. Elle n'est plus un syndicat scolaire et universitaire qu'au regard de ses textes déposés au ministère de l'Intérieur. Il faut dire de façon systématique que La FESCI est une milice pro-Gbagbo qui devra être traitée comme telle dans le processus de démocratisation de la vie politique ivoirienne. Elle bénéficiait de trop de privilèges et d'une impunité totale qui la mettent sous les feux de la rampe dans la Côte d'Ivoire post-refondation. Depuis l'arrivée du FPI et la mise en pratique de la Refondation (nous y reviendrons une autre fois de façon plus élaborée), la FESCI a pris le contrôle total de presque tous les aspects de la vie scolaire et estudiantine, à l'exception des aspects académiques qu'elle a mis en veilleuse pour le besoin de la cause (comme les Hitlerjungend). On peut citer entre autres : les quotas sur les chambres de cités universitaires que les responsables sous-louent à tout le monde, surtout aux travailleurs qui peuvent payer plus facilement, le prélèvement de taxes propres (les mairies n'y peuvent rien) et le racket des commerçants et chauffeurs de taxis installés par les soins des dirigeants aux abords des résidences, les ponctions sur les bourses des étudiants et autres extorsions (comme les Tontons Macoutes), les quotas dans les concours d'accès aux emplois publics (le nombre de militants qui sont rentrés à l'ENA, à la gendarmerie, la police, l'ENS, etc. fait partie du bilan d'un secrétaire général sortant), la transformation du campus en industrie de fabrication de CDs piratés. Fort du soutien du FPI, la FESCI est citée trop d'actes délictueux, comme par exemple : les meurtres, agressions et actes de tortures contre les autres étudiants (cas de l'assassinat de Habib Dodo, Gogou Marius etc.), l'agression des professeurs et des civils (séquestration et tentative d'assassinat de l'ancien ministre Issa Diakité à la cité Mermoz), l'attaque des domiciles et autres propriétés privées (les nombreuses attaques contre la maison du PDCI à Cocody), les attaques et intimidations contre la presse de l'opposition et les organisations de la société civile (attaque du siège de la Lidho), la traque des partis d'opposition, surtout de leur jeunesse (comme les Gardes Rouges). Evidemment, la liste des crimes et déviations de la FESCI ne saurait être exhaustive dans le cadre d'un article de journal. Comme on peut l'imaginer, sans avoir besoin de prophétiser à l'instar des pasteurs de Gbagbo, la marge de manœuvre de la FESCI est bien petite dans la situation post-refondation. Des cailloux aux armes lourdes, en passant par les machettes, la FESCI a besoin d'un nécessaire aggiornamento.
S'ADAPTER OU DISPARAITRE
La question de la survie de la FESCI se pose avec acuité parce que de façon générale les mouvements qui ont été les bras séculiers des dictatures n'ont pas survécu à la chute des dictateurs et à la fin de leurs régimes et systèmes. Il y a toujours un processus historique de désintégration et, quelques rares fois, de régénération qui se met en place. L'histoire nous apprend qu'à l'issue de la deuxième Guerre Mondiale, les alliés ont dissout les Hitlerjungend comme partie intégrante du parti nazi et certains membres du mouvement furent accusés de crime de guerre. Dans le cas de la FESCI, je ne pense pas qu'elle puisse être dissoute. A moins qu'elle soit déclarée " organisation criminelle ". Ce qui sera un coup de publicité inutile et focalisera l'attention de l'opinion dans ce contexte de réconciliation. Par contre, quelques actions concrètes amèneront la FESCI du moins ce qu'il en sera- à se poser des questions de fond. Ce sont : l'ouverture d'enquêtes et poursuites à l'encontre des membres de la FESCI impliqués dans les crimes, agressions, viols et pratiques mafieuses telles que l'extorsion et le racket; le retour aux principes de base de la gestion des œuvres universitaires (gestion par les CROU, création de commissions de logement consensuelles et équilibrées, élaboration de critères objectifs d'hébergement, renforcement du pouvoir administratif des directeurs de cité, obligation de signer un document d'engagement à faire légaliser avant toute admission en cité universitaire, réactivation des comités de résidents, etc.); le renforcement des attributions des délégués de TD/TP, d'amphi, de département et d'UFR; le retour aux fondamentaux dans les écoles et universités (l'enseignant devra redevenir le maître et l'apprenant devra avoir l'obligation de le considérer comme tel). (...); l'élaboration de critères de désignation des secrétaires généraux nationaux et des secrétaires généraux locaux basés sur l'excellence et la démocratie et non sur la violence et les coups bas. Sinon, on n'aura pas besoin de dissoudre la FESCI, elle pourrait mourir de sa belle mort, faute de parrain, de militants et de champs d'action. Au grand plaisir de nombreux Ivoiriens dont moi.
JUSTIN DOUA GORE
Consultant Marketing et Stratégie
Consultant en Elections et Processus Politiques
E-mail : douagore@yahoo.fr
