L’ordre est revenu à la Fédération ivoirienne de karaté do et disciplines associées (FIKDA) depuis une semaine. Le président Vincent Yaï renversé en octobre 2010 par maître Baï Patrice, a repris le contrôle de la Fédération suite à une décision de justice. Aussitôt aux affaires, l’homme fort des karatékas ivoiriens songe à remettre la FIKDA sur les rails. Sa priorité, c’est l’organisation de l’assemblée générale extraordinaire devant statuer sur les textes. En tout cas, pour le président de la Fédération, il est impérieux que la FIKDA se dote de textes et statuts fiables pour éviter les conflits à l’approche des élections. « Je me suis battu pour que le droit soit dit. Maintenant, il faut tout recadrer pour mieux organiser les élections », affirme-t-il. Mieux, il a déjà pris contact avec les nouvelles autorités en charge du sport ivoirien, en l’occurrence le ministre Dagobert Banzio pour la tenue de l’AG extraordinaire qui débouchera sur des élections. « Ce sont les textes qui ont été à la base du coup d’Etat perpétré par maître Baï. Un accent doit être mis dessus pour repartir de plus belle », préconise un karatéka ivoirien, heureux du retour du président Yaï aux commandes de ces arts martiaux japonais. Outre l’AG extraordinaire prévue début juin, le président Yaï compte négocier avec l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire pour la reprise du partenariat gelé suite à la crise orchestrée par les dissidents. L’ONUCI et la SOTRA sont aussi concernées par ces négociations qui permettront à la FIKDA de retrouver son lustre d’antan.
Annoncia S
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