Le Collectif des journaux pour la sauvegarde des acquis du 28 Novembre 2010 adresse ses vives félicitations à SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Cote d’Ivoire, à la suite de son accession complète à la magistrature suprême, depuis le 11 avril 2011. En effet, le refus de l’ancien chef de l’Etat de reconnaître le résultat des urnes, proclamé le 3 décembre 2010, a entraîné la Côte d’Ivoire dans une longue et meurtrière crise postélectorale. Bilan provisoire, plus de 3000 morts. Le Collectif s’incline devant la mémoire des martyrs tombés depuis cette date et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu’a la nation entière. Il souhaite un prompt rétablissement aux dizaines de milliers de blessés.
Ces évènements, faut-il le rappeler, ont conduit à une mobilisation exceptionnelle de la société civile, des populations ivoiriennes, des médias nationaux, des organisations africaines et internationales telles que l’UEMOA, la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations Unies. Au niveau des médias, des organes de la presse écrite nationale, mobilisés au sein d’une entité dite ‘’ Collectif pour la sauvegarde des acquis du 28 Novembre 2010’’ ont joué leur partition pour dire non à la pensée unique et pour résister à la dictature du camp Gbagbo.
Fier d’avoir rempli son devoir et d’avoir contribué au respect du verdict des urnes, à la victoire de la légitimité sur l’imposture, c’est-à-dire la sauvegarde des acquis du 28 Novembre 2010, le Collectif remercie les Forces républicaines de Cote d’Ivoire, le Président Henri Konan Bédié, le Premier ministre Guillaume Soro, les leaders du RHDP, l’ONUCI, la CEI, le facilitateur de la crise ivoirienne, SEM Blaise Compaoré, tous les partenaires locaux et étrangers qui ont œuvré pour la sauvegarde du choix exprimé par le peuple souverain de Cote d’Ivoire le 28 Novembre 2010.
En vue de contribuer à consolider durablement les acquis de la date historique du 28 Novembre 2010, qui marque le jour ou le peuple de Côte d’Ivoire dans sa majorité, a exprimé sa volonté de changement, en confiant son destin à SEM Alassane Ouattara, le Collectif décide de poursuivre son action et de continuer à jouer son rôle de veille et de promotion de la liberté d’expression, de la liberté de presse, de participer a l’émergence de l’Etat de droit, dans le respect de la déontologie du métier de journaliste. Pour ce faire, le Collectif décide de se rebaptiser ‘’Collectif 28 Novembre’’.
Des menaces subsistent encore. C’est donc tous les jours, dans chacun de nos actes, qu’il faut garder une posture de vigilance, si l’on veut sauvegarder les acquis du 28 Novembre 2010. A cet effet, estimant que le pardon et la justice précédent la réconciliation, le Collectif, dont les journaux membres et les journalistes ont été des victimes ciblées de l’intolérance et des pratiques liberticides du régime Gbagbo et de ses sbires (atteintes graves à la liberté de presse et à la cohésion nationale, tracasseries multiples, menaces de mort, etc.) demande aux nouvelles autorités de ne pas faire subir le même sort que ces journaux dits ‘’bleus’’, eux-mêmes, en intelligence avec les politiciens de la LMP, ont fait activement subir a une catégorie de journaux privés, dont le seul crime était d’avoir simplement défendu la vérité sortie des urnes. Aussi, le ‘’Collectif 28 Novembre’’ appelle au règlement des problèmes sécuritaires qui empêcheraient la production et la distribution de ces journaux proches de l’ancien régime.
Par ailleurs le Collectif salue l`action des organisations de protection de la liberté de presse et de défense des journalistes, notamment Reporters sans frontières et Committee to protect journalists (CPC). Ces organisations, hier vilipendées par les anciennes autorités ivoiriennes et les médias à leur solde, continuent aujourd’hui de se préoccuper de la situation des journalistes de Côte d`Ivoire, sans considération de leurs lignes éditoriales ou de leur affiliation politique.
Le Collectif souhaite que chaque acteur et chaque décideur des médias tirent les leçons du passé récent, qui a conduit notre pays au bord d’une guerre civile aux conséquences, sans doute, incalculables. Par conséquent, il exhorte l’ensemble des médias et des journalistes à devenir des acteurs a part entière du processus de réconciliation nationale en s’en appropriant l’esprit et la lettre. Par ailleurs le Collectif reste sans nouvelle du chauffeur de Nord sud Quotidien et s`inquiète de son sort. Il constate également que le quotidien, le Jour Plus membre du Collectif, ne paraît pas depuis la date de reprise du 18 avril 2011. Il s`en inquiète et souhaite que toutes les dispositions soient prises, afin d`aider un de ses membres à revenir sur le marché.
Le Collectif reste mobilisé pour poser les problèmes généraux de la presse et des médias ivoiriens, et en particulier les préoccupations de ses membres. Il formule des vœux de pleins succès au comité d’organisation de l’investiture du président de la République SEM Alassane Ouattara. Le Collectif s’engage à apporter son appui et sa pleine participation au processus de reconstruction du pays et à la réconciliation entre les filles et les fils de la Côte d`Ivoire.
Fait à Abidjan, le Mardi 10 Mai 2011
Le Collectif 28 novembre
Ces évènements, faut-il le rappeler, ont conduit à une mobilisation exceptionnelle de la société civile, des populations ivoiriennes, des médias nationaux, des organisations africaines et internationales telles que l’UEMOA, la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations Unies. Au niveau des médias, des organes de la presse écrite nationale, mobilisés au sein d’une entité dite ‘’ Collectif pour la sauvegarde des acquis du 28 Novembre 2010’’ ont joué leur partition pour dire non à la pensée unique et pour résister à la dictature du camp Gbagbo.
Fier d’avoir rempli son devoir et d’avoir contribué au respect du verdict des urnes, à la victoire de la légitimité sur l’imposture, c’est-à-dire la sauvegarde des acquis du 28 Novembre 2010, le Collectif remercie les Forces républicaines de Cote d’Ivoire, le Président Henri Konan Bédié, le Premier ministre Guillaume Soro, les leaders du RHDP, l’ONUCI, la CEI, le facilitateur de la crise ivoirienne, SEM Blaise Compaoré, tous les partenaires locaux et étrangers qui ont œuvré pour la sauvegarde du choix exprimé par le peuple souverain de Cote d’Ivoire le 28 Novembre 2010.
En vue de contribuer à consolider durablement les acquis de la date historique du 28 Novembre 2010, qui marque le jour ou le peuple de Côte d’Ivoire dans sa majorité, a exprimé sa volonté de changement, en confiant son destin à SEM Alassane Ouattara, le Collectif décide de poursuivre son action et de continuer à jouer son rôle de veille et de promotion de la liberté d’expression, de la liberté de presse, de participer a l’émergence de l’Etat de droit, dans le respect de la déontologie du métier de journaliste. Pour ce faire, le Collectif décide de se rebaptiser ‘’Collectif 28 Novembre’’.
Des menaces subsistent encore. C’est donc tous les jours, dans chacun de nos actes, qu’il faut garder une posture de vigilance, si l’on veut sauvegarder les acquis du 28 Novembre 2010. A cet effet, estimant que le pardon et la justice précédent la réconciliation, le Collectif, dont les journaux membres et les journalistes ont été des victimes ciblées de l’intolérance et des pratiques liberticides du régime Gbagbo et de ses sbires (atteintes graves à la liberté de presse et à la cohésion nationale, tracasseries multiples, menaces de mort, etc.) demande aux nouvelles autorités de ne pas faire subir le même sort que ces journaux dits ‘’bleus’’, eux-mêmes, en intelligence avec les politiciens de la LMP, ont fait activement subir a une catégorie de journaux privés, dont le seul crime était d’avoir simplement défendu la vérité sortie des urnes. Aussi, le ‘’Collectif 28 Novembre’’ appelle au règlement des problèmes sécuritaires qui empêcheraient la production et la distribution de ces journaux proches de l’ancien régime.
Par ailleurs le Collectif salue l`action des organisations de protection de la liberté de presse et de défense des journalistes, notamment Reporters sans frontières et Committee to protect journalists (CPC). Ces organisations, hier vilipendées par les anciennes autorités ivoiriennes et les médias à leur solde, continuent aujourd’hui de se préoccuper de la situation des journalistes de Côte d`Ivoire, sans considération de leurs lignes éditoriales ou de leur affiliation politique.
Le Collectif souhaite que chaque acteur et chaque décideur des médias tirent les leçons du passé récent, qui a conduit notre pays au bord d’une guerre civile aux conséquences, sans doute, incalculables. Par conséquent, il exhorte l’ensemble des médias et des journalistes à devenir des acteurs a part entière du processus de réconciliation nationale en s’en appropriant l’esprit et la lettre. Par ailleurs le Collectif reste sans nouvelle du chauffeur de Nord sud Quotidien et s`inquiète de son sort. Il constate également que le quotidien, le Jour Plus membre du Collectif, ne paraît pas depuis la date de reprise du 18 avril 2011. Il s`en inquiète et souhaite que toutes les dispositions soient prises, afin d`aider un de ses membres à revenir sur le marché.
Le Collectif reste mobilisé pour poser les problèmes généraux de la presse et des médias ivoiriens, et en particulier les préoccupations de ses membres. Il formule des vœux de pleins succès au comité d’organisation de l’investiture du président de la République SEM Alassane Ouattara. Le Collectif s’engage à apporter son appui et sa pleine participation au processus de reconstruction du pays et à la réconciliation entre les filles et les fils de la Côte d`Ivoire.
Fait à Abidjan, le Mardi 10 Mai 2011
Le Collectif 28 novembre