Les populations ivoiriennes et particulièrement celles d'Abidjan n'ont pas encore fini de remercier les Forces républicaines de Côte d'Ivoire(FRCI) de les avoir débarrassées des mercenaires et autres miliciens à la solde de l'ex-pouvoir, qu'elles doivent faire face à l'insécurité de plus en plus présente dans leur quotidien.
Les raisons de cette insécurité dans notre capitale économique sont d'origines diverses.
Nous savons tous que lors de la tentative de renversement du pouvoir de Monsieur Alassane Ouattara par l'ex-sergent-chef, IB, plusieurs centaines de prisonniers ont été libérés et armés par les hommes de cet ancien chef de guerre. Nombreux parmi ces prisonniers sont des criminels sachant manier les armes qui, aujourd'hui en liberté n'hésitent par à braquer et même à tuer pour survivre.
Autre situation non moins inquiétante, c'est que des commissariats de police ont été littéralement vidés de leur contenu en armes, en munitions et en tenues pendant les pillages qu'a connus Abidjan.
En plus de tout cela, il faut noter le fait que certains miliciens n'ont jusqu'ici pas encore déposé les armes. Ils se confondent aux FRCI parce qu'étant en tenue militaire. Ce qui leur permet de perpétrer des actes répréhensibles tels que le braquage de la Versus bank en zone 4 rue Pierre Marie-Curie le mercredi 11 mai dernier en pleine journée et qui amène les pauvres populations à penser qu'il s'agit d'œuvres des FRCI.
Cet état de fait ne doit pas non plus dédouaner totalement les éléments des FRCI qui, eux aussi, possèdent en leur sein des brebis galeuses qu'il faut vite extraire de la bergerie pour rassurer les populations et rétablir au plus vite le climat de confiance entre le civil et le "corps habillé". Il s'agit donc de cela surtout. Rappelons-nous que, les autorités actuelles, par la voix du Ministre de la Sécurité Monsieur Hamed Bakayoko, ne cessent de dire que dans un futur très proche, il faudrait que le civil, en voyant un "corps habillé" se sente en confiance et rassuré.
Même si aujourd'hui on remarque les efforts consentis par nos autorités pour sécuriser les populations par le déploiement massif des FRCI sur le terrain, il ne faut pas occulter le fait qu'il y a encore des difficultés pour les populations à faire la différence entre qui est vraiment FRCI et qui ne l'est pas. Ce flou pourrait créer des dérapages sur le terrain. Il faut absolument que nous puissions faire la différence entre nos vaillantes Forces Républicaines de Côte d'Ivoire et les malfrats et gangsters de tous genres.
Pour cela, il serait souhaitable que l'opération d'encasernement initiée par le Premier ministre et ministre de la Défense, Monsieur Soro Guillaume, s'accélère et qu'avant la fin de l'opération, des dispositions idoines soient prises pour que tous les "corps habillés" aient de nouvelles tenues différentes des anciennes actuellement utilisées par tout le monde. Les anciennes devant tout simplement être retirées de la circulation. Certes cela nécessite de grands moyens mais, la sécurité c'est la vie et, la vie n'a pas de prix.
filipkouassi@yahoo.fr
Les raisons de cette insécurité dans notre capitale économique sont d'origines diverses.
Nous savons tous que lors de la tentative de renversement du pouvoir de Monsieur Alassane Ouattara par l'ex-sergent-chef, IB, plusieurs centaines de prisonniers ont été libérés et armés par les hommes de cet ancien chef de guerre. Nombreux parmi ces prisonniers sont des criminels sachant manier les armes qui, aujourd'hui en liberté n'hésitent par à braquer et même à tuer pour survivre.
Autre situation non moins inquiétante, c'est que des commissariats de police ont été littéralement vidés de leur contenu en armes, en munitions et en tenues pendant les pillages qu'a connus Abidjan.
En plus de tout cela, il faut noter le fait que certains miliciens n'ont jusqu'ici pas encore déposé les armes. Ils se confondent aux FRCI parce qu'étant en tenue militaire. Ce qui leur permet de perpétrer des actes répréhensibles tels que le braquage de la Versus bank en zone 4 rue Pierre Marie-Curie le mercredi 11 mai dernier en pleine journée et qui amène les pauvres populations à penser qu'il s'agit d'œuvres des FRCI.
Cet état de fait ne doit pas non plus dédouaner totalement les éléments des FRCI qui, eux aussi, possèdent en leur sein des brebis galeuses qu'il faut vite extraire de la bergerie pour rassurer les populations et rétablir au plus vite le climat de confiance entre le civil et le "corps habillé". Il s'agit donc de cela surtout. Rappelons-nous que, les autorités actuelles, par la voix du Ministre de la Sécurité Monsieur Hamed Bakayoko, ne cessent de dire que dans un futur très proche, il faudrait que le civil, en voyant un "corps habillé" se sente en confiance et rassuré.
Même si aujourd'hui on remarque les efforts consentis par nos autorités pour sécuriser les populations par le déploiement massif des FRCI sur le terrain, il ne faut pas occulter le fait qu'il y a encore des difficultés pour les populations à faire la différence entre qui est vraiment FRCI et qui ne l'est pas. Ce flou pourrait créer des dérapages sur le terrain. Il faut absolument que nous puissions faire la différence entre nos vaillantes Forces Républicaines de Côte d'Ivoire et les malfrats et gangsters de tous genres.
Pour cela, il serait souhaitable que l'opération d'encasernement initiée par le Premier ministre et ministre de la Défense, Monsieur Soro Guillaume, s'accélère et qu'avant la fin de l'opération, des dispositions idoines soient prises pour que tous les "corps habillés" aient de nouvelles tenues différentes des anciennes actuellement utilisées par tout le monde. Les anciennes devant tout simplement être retirées de la circulation. Certes cela nécessite de grands moyens mais, la sécurité c'est la vie et, la vie n'a pas de prix.
filipkouassi@yahoo.fr