Commémoration de 30 ans du décès - Abidjan a vibré au son des chansons cultes de Marley

Il reste encore gravé dans la mémoire des mélomanes ! Robert Nesta dit Bob Marley, le roi de la musique Reggae, c'est bien de lui qu'il s'agit, a été encore célébré avec ferveur, le 11 mai dernier, dans le cadre des trente ans de sa disparition. En vérité, les événements organisés, çà et là, pour se remémorer la vie glorieuse de l'auteur de la chanson culte "No woman no cry" donne le sens à l'adage qui dit que l'artiste ne meurt jamais. En tout cas, dans la soirée du 11mai dernier, comme les années antérieures, la ville d'Abidjan a vibré au son de la musique de Marley. Et les espaces réputés pour la diffusion de "la musique de Jah" n'ont pas désempli. En effet, sous le coup de 22h déjà, l'espace Parker Place en Zone4, Rue Paul Langevin affichait complet. L'orchestre maison, rompu au "live" passe en revue les chansons de Bob Marley. Le public composé, en majorité, de férus de cette musique ne manque pas d'accompagner le "lead vocal". Le tout accompagné des pas de danse typiques au Reggae. Désiré Aloka, responsable du Parker Place, visiblement heureux de donner l'occasion aux mélomanes de rendre hommage à Marley était au four et au moulin.
Autre lieu, mais même décor. Au "village rasta" de vridi, un concert plein air sur les airs de la musique de Bob Marley fait le bonheur du nombreux public qui a fait le déplacement. L'une des valeurs sures du Reggae ivoirien, Ras Goody Brown avec sa belle voix interprète Marley. Ici l'on danse, là, l'on sautille habillé en tee-shirt, polo estampillés de l'image de l'icône du Reggae. Après le village Rasta, l'autre endroit qui a été le point de ralliement des reggaemen de Cocody et des Deux Plateaux est "l'espace Ménékré" à Angré. Ce soir là, c'est l'artiste Spyrow qui a tenu en halène le public. Ses compositions personnelles associées aux morceaux de Marley, l'artiste a égaillé le public à fond. En tout cas, Abidjan, dans le cadre de la commémoration du trentième anniversaire du rappel à Dieu de Bob Marley, a prouvé que la Côte d'Ivoire reste la dans le peloton de tête des villes citées comme plaque tournante du Reggae comme Kingston et Londres.
Et puis, pour oublier, un tant soit peu, les affres de la grave crise postélectorale qui a secoué la Côte d'Ivoire, la commémoration des 30 ans de la disparition de Marley a été une aubaine, pour les Ivoiriens, de festoyer un petit peu !
Jean- Antoine Doudou