NEW YORK-Le Conseil de sécurité a voté à l`unanimité vendredi la poursuite de la présence des forces de maintien de la paix en Côte d`Ivoire, soit quelque 8.150 hommes, mais la France et les
Etats-Unis s`opposent sur le sort d`hélicoptères venus en renfort du Liberia.
Les quinze pays du Conseil ont décidé que le président Alassane Ouattara
avait besoin d`un soutien au moment où il prend le contrôle de l`ensemble du
pays.
Le 31 juillet, une mission de l`ONU formulera des recommandations sur les
besoins à plus long terme en Côte d`Ivoire.
Mais des tensions sont apparues entre la France et les Etats-Unis
concernant le retour ou non au Liberia d`hélicoptères d`attaque empruntés à la
Force de l`ONU dans ce pays (Finmul).
Les Etats-Unis se sont dits opposés à la prolongation de la présence des
hélicoptères en Côte d`Ivoire au-delà du 30 juin. La France a estimé que la
Côte d`Ivoire devait rester la priorité, en raison des tensions persistantes
dans le pays et de l`organisation d`élections législatives cette année.
Les hélicoptères d`attaque ont servi à détruire les dépôts d`armes des
forces de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait refusé de se
retirer après les élections du 28 novembre pour laisser la place au président
internationalement reconnu Alassane Ouattara.
Ce dernier a finalement prêté serment le 6 mai après cinq mois de crise.
L`ambassadrice américaine à l`ONU, Susan Rice, a déclaré que les cinq
hélicoptères empruntés à la Finmul devaient y retourner d`ici le 30 juin "pour
éviter de déstabiliser le Liberia".
"Maintenant que la Côte d`Ivoire émerge de la crise, nous ne devons pas
oublier le Liberia", a-t-elle dit, soulignant que ce pays entrait en période
électorale et que par conséquent, l`Unmil devait être "bien équipée".
Le Liberia se prépare à un référendum en août et une élection
présidentielle en octobre.
"Nous ne devons pas mettre en péril la paix fragile au Liberia, même si
nous continuons de travailler à consolider les progrès" en Côte d`Ivoire, a
insisté Mme Rice, avertissant que les Etats-Unis ne soutiendraient pas de
prolongation du déploiement en Côte d`Ivoire de ces hélicoptères après le 30
juin "sauf circonstances imprévues".
L`ambassadeur français Gérard Araud, président en exercice du Conseil de
sécurité, a estimé au contraire que la stabilisation de la Côte d`Ivoire était
la "priorité" du Conseil de sécurité. "Les hélicoptères militaires jouent un
rôle essentiel" à cette fin, a-t-il dit.
"Les principales menaces de déstabilisation de la sous-région sont
actuellement en Côte d`Ivoire", a-t-il insisté, ajoutant: "la vocation du
Conseil n`est pas de s`immiscer dans la gestion des moyens logistiques des
opérations de maintien de la paix".
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU, Youssoufou Bamba, a assuré devant
le Conseil que le pays "émerge(ait) graduellement de la crise". Mais il a
ajouté que la situation en matière de sécurité demeurait "volatile".
Environ 1.700 soldats français sont stationnés en Côte d`Ivoire aux côtés
des forces de maintien de la paix de l`ONU.
Etats-Unis s`opposent sur le sort d`hélicoptères venus en renfort du Liberia.
Les quinze pays du Conseil ont décidé que le président Alassane Ouattara
avait besoin d`un soutien au moment où il prend le contrôle de l`ensemble du
pays.
Le 31 juillet, une mission de l`ONU formulera des recommandations sur les
besoins à plus long terme en Côte d`Ivoire.
Mais des tensions sont apparues entre la France et les Etats-Unis
concernant le retour ou non au Liberia d`hélicoptères d`attaque empruntés à la
Force de l`ONU dans ce pays (Finmul).
Les Etats-Unis se sont dits opposés à la prolongation de la présence des
hélicoptères en Côte d`Ivoire au-delà du 30 juin. La France a estimé que la
Côte d`Ivoire devait rester la priorité, en raison des tensions persistantes
dans le pays et de l`organisation d`élections législatives cette année.
Les hélicoptères d`attaque ont servi à détruire les dépôts d`armes des
forces de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait refusé de se
retirer après les élections du 28 novembre pour laisser la place au président
internationalement reconnu Alassane Ouattara.
Ce dernier a finalement prêté serment le 6 mai après cinq mois de crise.
L`ambassadrice américaine à l`ONU, Susan Rice, a déclaré que les cinq
hélicoptères empruntés à la Finmul devaient y retourner d`ici le 30 juin "pour
éviter de déstabiliser le Liberia".
"Maintenant que la Côte d`Ivoire émerge de la crise, nous ne devons pas
oublier le Liberia", a-t-elle dit, soulignant que ce pays entrait en période
électorale et que par conséquent, l`Unmil devait être "bien équipée".
Le Liberia se prépare à un référendum en août et une élection
présidentielle en octobre.
"Nous ne devons pas mettre en péril la paix fragile au Liberia, même si
nous continuons de travailler à consolider les progrès" en Côte d`Ivoire, a
insisté Mme Rice, avertissant que les Etats-Unis ne soutiendraient pas de
prolongation du déploiement en Côte d`Ivoire de ces hélicoptères après le 30
juin "sauf circonstances imprévues".
L`ambassadeur français Gérard Araud, président en exercice du Conseil de
sécurité, a estimé au contraire que la stabilisation de la Côte d`Ivoire était
la "priorité" du Conseil de sécurité. "Les hélicoptères militaires jouent un
rôle essentiel" à cette fin, a-t-il dit.
"Les principales menaces de déstabilisation de la sous-région sont
actuellement en Côte d`Ivoire", a-t-il insisté, ajoutant: "la vocation du
Conseil n`est pas de s`immiscer dans la gestion des moyens logistiques des
opérations de maintien de la paix".
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU, Youssoufou Bamba, a assuré devant
le Conseil que le pays "émerge(ait) graduellement de la crise". Mais il a
ajouté que la situation en matière de sécurité demeurait "volatile".
Environ 1.700 soldats français sont stationnés en Côte d`Ivoire aux côtés
des forces de maintien de la paix de l`ONU.