Après la crise, le travail. L'association pour le Bien-être des employés et auxiliaires de transport de Côte d'Ivoire (BEAT-CI) a repris du service, jeudi dernier. Pour l'occasion, une rencontre a été initiée, ce jour-là, par son président Konaté Lanciné dit Matchè, à son siège de Yopougon. Pour la circonstance, le BEAT-CI a battu le rappel de tous ses membres, venus des différentes communes du district d'Abidjan. « Nous sommes réunis ici pour dire au Président de la République que nous les chauffeurs avons répondu à son appel à la reprise du travail », a indiqué d'entrée le président du BEAT-CI. Les chauffeurs, selon lui, ont décidé de s'approprier le mandat d'ADO et sont prêts à l'aider à le réussir. Aussi, ont-ils souhaité la prise en compte de leurs doléances pour le bien-être des chauffeurs, qui vivent dans une précarité sans nom et subissent au quotidien des pressions de toute sorte de la part des forces de l'ordre mais aussi de certains syndicalistes du milieu. C'est pourquoi, le BEAT-CI, par la voix de son président, appelle de tous ses vœux la modernisation du secteur du transport. Ce qui permettra, pense-t-il, aux chauffeurs de travailler en toute quiétude. « Aujourd'hui au volant de leur véhicule, les chauffeurs n'ont pas l'esprit tranquille. Un accident est très vite arrivé », a-t-il rappelé. Pour réduire considérablement ces accidents, il faut pour lui que le chauffeur travaille l'esprit libéré. Cela passe par un bon traitement salarial, une prise en charge médicale. En retour, les chauffeurs sont invités à respecter les passagers. Après la bataille pour instaurer la démocratie, il faut, a insisté le président du BEAT-CI, que les chauffeurs ne soient pas laissés en marge du développement du pays. Dans les jours à venir, les chauffeurs membres du BEAT-CI pourront se distinguer des autres chauffeurs par leur tenue. Ces derniers sortiront vêtus de leur nouvelle blouse dont des échantillons ont été présentés à la presse.
TL
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