17 mai 2005-17 mai 2011. Voilà six ans que Nord-Sud Quotidien est venu bouleverser le paysage médiatique en Côte d’Ivoire.
Une charte graphique chatoyante, un esprit d’indépendance affirmé, un traitement professionnel de l’information, la priorité aux enquêtes et reportages, grands genres du journalisme, sont autant d’atouts qui ont permis au journal de s’imposer rapidement comme l’un des leaders du marché.
Depuis six ans, Nord-Sud Quotidien n’a cessé de renforcer, chaque jour, sa réputation de journal crédible et professionnel.
Nos efforts nous ont propulsés trois fois sur le podium du Prix CNP (le bronze en 2006 et l’or en 2008 et en 2009). Sans oublier le prix Ebony qui récompense les meilleurs journalistes.
Pourtant, ce ne fut pas toujours facile, dans un contexte politique marqué par la polarisation de l’opinion. Un contexte où il fallait toujours être dans un camp ou l’autre.
Entre 2008 et 2009, des journalistes ont choisi d’aller tenter une autre expérience.
Nord-Sud Quotidien a été attaqué. Certains confrères ont servi de support à une vraie campagne de diabolisation. En plus du lynchage médiatique, des sms de dénigrement ont circulé dans certaines sphères politiques, appelant au boycott du journal.
Convaincus de la justesse de notre choix éditorial, nous avons répondu par le travail à ces tentatives de mise à mort.
Le seul camp qu’un journal comme le nôtre devait défendre, c’est bien celui du processus de paix devant aboutir à des élections justes, libres et transparentes. La conscience tranquille, nous avons maintenu le cap.
Lorsqu’après toutes les tergiversations politiques, les Ivoiriens ont pu glisser, enfin, leurs bulletins dans l’urne, le 28 novembre 2010, nous en avons tiré une légitime fierté.
Les Ivoiriens ont obtenu leur carte d’identité. Ils ont voté. Leur vote devait être respecté pour la bonne issue du processus de paix et de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo).
Nous sommes fiers d’avoir combattu aux côtés des forces du changement, pour que le pays goûte enfin à sa première vraie alternance démocratique.
Comment ne pas rendre hommage aux lecteurs qui nous ont toujours accompagnés dans la voie difficile que nous avons choisie !
Nos remerciements vont aussi à tous ceux qui nous ont rendu justice après le 28 novembre 2010, en reconnaissant s’être trompés sur notre compte.
Nord-Sud Quotidien fête son sixième anniversaire au moment où la Côte d’Ivoire pleure les martyrs de la Révolution Orange. Ouattara Yacouba, notre collaborateur détaché auprès du gérant statutaire en tant que chauffeur, reste introuvable après avoir été enlevé le 22 février par le GSPR. Moins dramatique, notre rédaction a été prise d’assaut le dimanche 13 mars 2011, par plus d’une dizaine de policiers, lourdement armés. Ceux-ci ont prétendu être à la recherche d’armes. Cette descente punitive est survenue après que notre Directeur de publication a été harcelé par les services du procureur de la République, au motif qu’il refusait de reconnaître la victoire de M. Gbagbo.
Dans la bataille d’Abidjan, nous avons perdu un véhicule de reportage, acquis il y a à peine un an.
Aujourd’hui, une nouvelle page blanche s’ouvre pour le pays, selon le président de la République. Elle représente un nouveau défi pour l’ensemble de la Nation. Le pays doit, très vite, sécher ses larmes, panser ses plaies et s’engager sur la voie de la réconciliation et de la reconstruction.
Fidèle à sa ligne éditoriale, Nord-Sud Quotidien sera du côté de la vérité. Nous allons approfondir les sillons de la crédibilité, de l’investigation et de la proximité. L’innovation est le moteur du progrès.
Pendant six ans, Nord-Sud Quotidien a fait preuve d’un esprit novateur reconnu par la profession. Nous serons encore leader en la matière pour les prochaines années. Car, chaque jour, nous voulons offrir le meilleur de la presse à l’opinion nationale.
A l’année prochaine. Inch’Allah.
Kesy B. Jacob
Une charte graphique chatoyante, un esprit d’indépendance affirmé, un traitement professionnel de l’information, la priorité aux enquêtes et reportages, grands genres du journalisme, sont autant d’atouts qui ont permis au journal de s’imposer rapidement comme l’un des leaders du marché.
Depuis six ans, Nord-Sud Quotidien n’a cessé de renforcer, chaque jour, sa réputation de journal crédible et professionnel.
Nos efforts nous ont propulsés trois fois sur le podium du Prix CNP (le bronze en 2006 et l’or en 2008 et en 2009). Sans oublier le prix Ebony qui récompense les meilleurs journalistes.
Pourtant, ce ne fut pas toujours facile, dans un contexte politique marqué par la polarisation de l’opinion. Un contexte où il fallait toujours être dans un camp ou l’autre.
Entre 2008 et 2009, des journalistes ont choisi d’aller tenter une autre expérience.
Nord-Sud Quotidien a été attaqué. Certains confrères ont servi de support à une vraie campagne de diabolisation. En plus du lynchage médiatique, des sms de dénigrement ont circulé dans certaines sphères politiques, appelant au boycott du journal.
Convaincus de la justesse de notre choix éditorial, nous avons répondu par le travail à ces tentatives de mise à mort.
Le seul camp qu’un journal comme le nôtre devait défendre, c’est bien celui du processus de paix devant aboutir à des élections justes, libres et transparentes. La conscience tranquille, nous avons maintenu le cap.
Lorsqu’après toutes les tergiversations politiques, les Ivoiriens ont pu glisser, enfin, leurs bulletins dans l’urne, le 28 novembre 2010, nous en avons tiré une légitime fierté.
Les Ivoiriens ont obtenu leur carte d’identité. Ils ont voté. Leur vote devait être respecté pour la bonne issue du processus de paix et de l’Accord politique de Ouagadougou (Apo).
Nous sommes fiers d’avoir combattu aux côtés des forces du changement, pour que le pays goûte enfin à sa première vraie alternance démocratique.
Comment ne pas rendre hommage aux lecteurs qui nous ont toujours accompagnés dans la voie difficile que nous avons choisie !
Nos remerciements vont aussi à tous ceux qui nous ont rendu justice après le 28 novembre 2010, en reconnaissant s’être trompés sur notre compte.
Nord-Sud Quotidien fête son sixième anniversaire au moment où la Côte d’Ivoire pleure les martyrs de la Révolution Orange. Ouattara Yacouba, notre collaborateur détaché auprès du gérant statutaire en tant que chauffeur, reste introuvable après avoir été enlevé le 22 février par le GSPR. Moins dramatique, notre rédaction a été prise d’assaut le dimanche 13 mars 2011, par plus d’une dizaine de policiers, lourdement armés. Ceux-ci ont prétendu être à la recherche d’armes. Cette descente punitive est survenue après que notre Directeur de publication a été harcelé par les services du procureur de la République, au motif qu’il refusait de reconnaître la victoire de M. Gbagbo.
Dans la bataille d’Abidjan, nous avons perdu un véhicule de reportage, acquis il y a à peine un an.
Aujourd’hui, une nouvelle page blanche s’ouvre pour le pays, selon le président de la République. Elle représente un nouveau défi pour l’ensemble de la Nation. Le pays doit, très vite, sécher ses larmes, panser ses plaies et s’engager sur la voie de la réconciliation et de la reconstruction.
Fidèle à sa ligne éditoriale, Nord-Sud Quotidien sera du côté de la vérité. Nous allons approfondir les sillons de la crédibilité, de l’investigation et de la proximité. L’innovation est le moteur du progrès.
Pendant six ans, Nord-Sud Quotidien a fait preuve d’un esprit novateur reconnu par la profession. Nous serons encore leader en la matière pour les prochaines années. Car, chaque jour, nous voulons offrir le meilleur de la presse à l’opinion nationale.
A l’année prochaine. Inch’Allah.
Kesy B. Jacob