Pour la fête des mères, Touré Aboubacar dit tonton Bouba annonce une grande fête. La participation de la Première Dame, Dominique Ouattara, et le soutien des sponsors aux mamans, constitueront des moments forts de cette célébration.
Votre évènement ‘’Bonne fête maman’’ interviendra cette année dans un contexte particulier. Quel est le thème ?
Le chef de l’Etat a lancé un message de réconciliation et de pardon. C’est ce volet que je compte coller à ‘’Bonne fête maman’’ dont nous fêtons le 10e anniversaire, le 4 juin, au palais de la culture dans le cadre de la fête des mères. Le thème retenu est le pardon et la réconciliation. Nous allons trouver huit femmes qui vont lancer ce message en malinké, en baoulé, en bété, en gouro, en ébrié, en abron et en français. Mais, ce n’est pas fermé.
Pensez-vous que le contexte politique actuel sied pour organiser une telle manifestation ?
Nous avions programmé la date avant les évènements douloureux. Nous avons beaucoup hésité quant à son maintien. Mais, après avoir constaté que les femmes ont plus souffert que les hommes, nous leur accordons la priorité. Ce sont elles qui se souciaient du comment donner à manger à la famille, par exemple ! Comment mélanger du gombo avec un peu d’aubergines pour avoir un semblant de sauce. Elles ont été martyres à Abobo et à Treichville où elles sont tombées sous les balles. Disons que c’est le tout premier évènement culturel de l’année 2011.
Est-ce que le palais de la culture peut-il recevoir du monde, actuellement, à cause des dégâts qu’il a subis ?
Disons que nous nous sommes renseignés auprès du directeur technique, M. Ehounou. Il nous a fait savoir que la salle n’est pas atteinte, que les sièges et le podium ne sont pas touchés. C’est l’administration qui en a souffert. Nous pensons pouvoir faire le spectacle.
Mais, les forces républicaines y sont logées en ce moment ?
Il nous a été dit qu’après le 21 mai, les Frci entreront en caserne dans certains lieux. Aussi, quand la Première Dame décide de se rendre à un endroit, la sécurité est d’abord la chose qui s’impose. Les Frci sont nos frères et ils ne feront aucun mal aux mamans qui viendront.
Quelle est l’innovation cette année ?
J’ai voulu donner un côté solennel. J’ai envoyé un courrier à la Première Dame, Dominique Ouattara, qui a bien accepté d’en être la marraine. C’est une femme qui a la main sur le cœur. Elle a fait des dons à Duékoué, qui est mon village natal. Je connais sa gentillesse. Nous avions sillonné des quartiers précaires dans le cadre des arbres de Noël où elle a offert de nombreux présents dans le cadre de son Ong Children of Africa. J’espère qu’elle sera présente pour communier avec les 4.000 mamans ce jour-là. Nous aurons le côté fête populaire. Avec les concours de danse, le bal poussière, etc. Nous ferons tout pour que chaque femme reparte avec un cadeau. D’où notre appel aux partenaires. Tous les dons se feront directement sur place.
Un appel aux mères ?
J’invite toutes les femmes de 18 ans à plus de 80 ans. Qu’elles viennent faire la fête. Elles connaissent le concept et nous fêtons le 10e anniversaire de ce rendez-vous. Ce jour-là, on saura quel est mon âge, car je vais fêter mon anniversaire (25 mai) sur le podium. Le 26 mai est la date anniversaire de mon mariage avec 30 ans de vie commune avec mon épouse et je présenterai mes petits enfants.
Entretien réalisé par Sanou A.
Votre évènement ‘’Bonne fête maman’’ interviendra cette année dans un contexte particulier. Quel est le thème ?
Le chef de l’Etat a lancé un message de réconciliation et de pardon. C’est ce volet que je compte coller à ‘’Bonne fête maman’’ dont nous fêtons le 10e anniversaire, le 4 juin, au palais de la culture dans le cadre de la fête des mères. Le thème retenu est le pardon et la réconciliation. Nous allons trouver huit femmes qui vont lancer ce message en malinké, en baoulé, en bété, en gouro, en ébrié, en abron et en français. Mais, ce n’est pas fermé.
Pensez-vous que le contexte politique actuel sied pour organiser une telle manifestation ?
Nous avions programmé la date avant les évènements douloureux. Nous avons beaucoup hésité quant à son maintien. Mais, après avoir constaté que les femmes ont plus souffert que les hommes, nous leur accordons la priorité. Ce sont elles qui se souciaient du comment donner à manger à la famille, par exemple ! Comment mélanger du gombo avec un peu d’aubergines pour avoir un semblant de sauce. Elles ont été martyres à Abobo et à Treichville où elles sont tombées sous les balles. Disons que c’est le tout premier évènement culturel de l’année 2011.
Est-ce que le palais de la culture peut-il recevoir du monde, actuellement, à cause des dégâts qu’il a subis ?
Disons que nous nous sommes renseignés auprès du directeur technique, M. Ehounou. Il nous a fait savoir que la salle n’est pas atteinte, que les sièges et le podium ne sont pas touchés. C’est l’administration qui en a souffert. Nous pensons pouvoir faire le spectacle.
Mais, les forces républicaines y sont logées en ce moment ?
Il nous a été dit qu’après le 21 mai, les Frci entreront en caserne dans certains lieux. Aussi, quand la Première Dame décide de se rendre à un endroit, la sécurité est d’abord la chose qui s’impose. Les Frci sont nos frères et ils ne feront aucun mal aux mamans qui viendront.
Quelle est l’innovation cette année ?
J’ai voulu donner un côté solennel. J’ai envoyé un courrier à la Première Dame, Dominique Ouattara, qui a bien accepté d’en être la marraine. C’est une femme qui a la main sur le cœur. Elle a fait des dons à Duékoué, qui est mon village natal. Je connais sa gentillesse. Nous avions sillonné des quartiers précaires dans le cadre des arbres de Noël où elle a offert de nombreux présents dans le cadre de son Ong Children of Africa. J’espère qu’elle sera présente pour communier avec les 4.000 mamans ce jour-là. Nous aurons le côté fête populaire. Avec les concours de danse, le bal poussière, etc. Nous ferons tout pour que chaque femme reparte avec un cadeau. D’où notre appel aux partenaires. Tous les dons se feront directement sur place.
Un appel aux mères ?
J’invite toutes les femmes de 18 ans à plus de 80 ans. Qu’elles viennent faire la fête. Elles connaissent le concept et nous fêtons le 10e anniversaire de ce rendez-vous. Ce jour-là, on saura quel est mon âge, car je vais fêter mon anniversaire (25 mai) sur le podium. Le 26 mai est la date anniversaire de mon mariage avec 30 ans de vie commune avec mon épouse et je présenterai mes petits enfants.
Entretien réalisé par Sanou A.