Le président sortant de la FIF, n’a pas encore annoncé sa candidature pour les futures élections. Mais déjà, des clubs s’activeraient, secrètement, pour lui donner un autre mandat. Un devoir de reconnaissance en quelque sorte.
Président sortant de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anouma n’a pas encore officialisé sa candidature à sa propre succession. Le mystère reste donc entier sur la position du locataire de la Maison de verre alors que des noms (Alain Lobognon, Jean-Louis Billon, Gnizako Antoine) circulent en coulisses dans la perspective de cette élection, qui ravive la passion des amoureux du ballon rond. Anouma sera-t-il candidat ? Voilà la question qui revient dans les débats entre sportifs. Si pour certains, le membre du Conseil exécutif de la FIFA gagnerait à s’abstenir de toute candidature, ce n’est pas l’avis de plusieurs dirigeants de clubs qui auraient décidé, sous cap, de témoigner leur reconnaissance à l’ancien directeur financier de la Présidence en lui confiant, pour un mandant supplémentaire, les destinée du football ivoirien. Pour ces clubs, la motivation est ainsi libellé, selon notre source : « Anouma a tellement fait pour le football qu’il est impérieux de le soutenir dans ces moments difficiles. Cela passe par sa reconduction à la tête de la FIF ». Les membres de cette coalition, constituée entre autres, de dirigeants de premier rang de notre football, tenteraient donc de convaincre bien d’autres clubs afin de réaliser cet objectif. En réalité, selon notre informateur, ce soutien annoncé tient compte plus des relations personnelles entre Anouma et les clubs en question que du bilan de sa gestion. En effet, généreux, le Président de la FIF a, souvent, en dehors de la subvention annuelle des clubs (38millions pour les pensionnaires de la première Division), volé personnellement au secours de certains clubs en difficulté. Issia Wazi, par exemple (nous l’écrivions la semaine dernière), aurait bénéficié d’un appui de 40 millions de FCFA de la part de celui que les journalistes appellent affectueusement « demi Dieu ». Le Stella Club d’Adjamé, dans sa campagne africaine (Coupe UFOA) doit aussi une fière chandelle au Président Anouma qui lui a apporté son concours financier, alors que rien ne l’y contraignait ; dans la mesure où la participation à cette compétition relève de la seule volonté du club.
Mais, cela suffira-t-il pour amener l’actuel patron de la FIF à se mettre dans le starting bloc, pendant qu’une bonne frange de l’électorat déplore l’opacité de sa gestion financière ? En effet, selon un dirigeant dont nous taisons le nom, le rapport financier dressé par le Comité exécutif, en prélude à l’Assemblée Générale Mixte du 18 juin, est partiel et sujet à caution. Notamment, sur la question de la subvention. A titre d’exemple, selon le dirigeant, le montant global du contrat avec l’opérateur de téléphonie mobile, alors sponsor de la Ligue professionnelle, n’est pas mentionnée. Soit !
Mais, dans tous les cas, les clubs-soutiens d’Anouma ont, dit-on, un palliatif si d’aventure ce dernier refusait de poser sa candidature. Ils auraient une short-liste de candidats (dont un membre influent du Comité exécutif sortant) au nombre desquels, sortira au besoin leur candidat. Des surprises sont donc encore à venir sur le chemin ? Certainement.
MARTIAL GALE
Président sortant de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Jacques Anouma n’a pas encore officialisé sa candidature à sa propre succession. Le mystère reste donc entier sur la position du locataire de la Maison de verre alors que des noms (Alain Lobognon, Jean-Louis Billon, Gnizako Antoine) circulent en coulisses dans la perspective de cette élection, qui ravive la passion des amoureux du ballon rond. Anouma sera-t-il candidat ? Voilà la question qui revient dans les débats entre sportifs. Si pour certains, le membre du Conseil exécutif de la FIFA gagnerait à s’abstenir de toute candidature, ce n’est pas l’avis de plusieurs dirigeants de clubs qui auraient décidé, sous cap, de témoigner leur reconnaissance à l’ancien directeur financier de la Présidence en lui confiant, pour un mandant supplémentaire, les destinée du football ivoirien. Pour ces clubs, la motivation est ainsi libellé, selon notre source : « Anouma a tellement fait pour le football qu’il est impérieux de le soutenir dans ces moments difficiles. Cela passe par sa reconduction à la tête de la FIF ». Les membres de cette coalition, constituée entre autres, de dirigeants de premier rang de notre football, tenteraient donc de convaincre bien d’autres clubs afin de réaliser cet objectif. En réalité, selon notre informateur, ce soutien annoncé tient compte plus des relations personnelles entre Anouma et les clubs en question que du bilan de sa gestion. En effet, généreux, le Président de la FIF a, souvent, en dehors de la subvention annuelle des clubs (38millions pour les pensionnaires de la première Division), volé personnellement au secours de certains clubs en difficulté. Issia Wazi, par exemple (nous l’écrivions la semaine dernière), aurait bénéficié d’un appui de 40 millions de FCFA de la part de celui que les journalistes appellent affectueusement « demi Dieu ». Le Stella Club d’Adjamé, dans sa campagne africaine (Coupe UFOA) doit aussi une fière chandelle au Président Anouma qui lui a apporté son concours financier, alors que rien ne l’y contraignait ; dans la mesure où la participation à cette compétition relève de la seule volonté du club.
Mais, cela suffira-t-il pour amener l’actuel patron de la FIF à se mettre dans le starting bloc, pendant qu’une bonne frange de l’électorat déplore l’opacité de sa gestion financière ? En effet, selon un dirigeant dont nous taisons le nom, le rapport financier dressé par le Comité exécutif, en prélude à l’Assemblée Générale Mixte du 18 juin, est partiel et sujet à caution. Notamment, sur la question de la subvention. A titre d’exemple, selon le dirigeant, le montant global du contrat avec l’opérateur de téléphonie mobile, alors sponsor de la Ligue professionnelle, n’est pas mentionnée. Soit !
Mais, dans tous les cas, les clubs-soutiens d’Anouma ont, dit-on, un palliatif si d’aventure ce dernier refusait de poser sa candidature. Ils auraient une short-liste de candidats (dont un membre influent du Comité exécutif sortant) au nombre desquels, sortira au besoin leur candidat. Des surprises sont donc encore à venir sur le chemin ? Certainement.
MARTIAL GALE