La FAC-CI s’inquiète sérieusement de la persistance de l’insécurité et des difficultés des consommateurs à accéder aux services sociaux de base malgré la fin de la belligérance armée, ce qui constitue un véritable drame pour les consommateurs ivoiriens.
On assiste à de nombreux cas de vols et de pillages de domiciles et d’entreprises perpétrés par des hommes en armes. De même, le racket, véritable gangrène de notre économie, favorise l’augmentation anarchique des prix des produits de grande consommation. En somme, la situation sécuritaire délétère, facteur de cherté de la vie, constitue une véritable préoccupation pour les consommateurs.
L’effort fourni par le gouvernement de garantir la gratuité des soins médicaux dans les hôpitaux publics et de rendre disponible le gaz butane est malheureusement remis en cause par le comportement anti-citoyen de certains acteurs. La FAC-CI demande aux populations d’observer un comportement républicain pouvant accompagner l’action gouvernementale au profit de tous.
Par ailleurs, il est important que le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire prenne à bras le corps le problème de l’insécurité afin que la police et la gendarmerie puissent remplir leurs missions régaliennes de protection des biens et des personnes.
La conséquence la plus dommageable de cette crise postélectorale, pour les consommateurs, est la réduction à néant de leur pouvoir d’achat. Cette absence de pouvoir d’achat des consommateurs est le résultat de la mise en chômage de nombreux travailleurs du secteur privé, des difficultés de paiement des salaires des fonctionnaires des EPN et des pensions de retraite.
Pour alléger un temps soit peu les souffrances des travailleurs et consommateurs, le Président de la République a pris la décision de payer deux mois de salaires aux fonctionnaires. Malheureusement, les consommateurs ont été une fois de plus victimes du comportement inhumain et non citoyen des banques commerciales qui non contents d’avoir fermé abusivement leurs portes pour affamer des millions d’ivoiriens ; ont opéré des prélèvements excessifs sur les comptes de leurs clients.
Le comportement irresponsable de ces banques a dévoyé cette noble décision du Président de la République qui n’avait pas pour but de renflouer les caisses des banques commerciales.
La FAC-CI, tout en se réservant le droit de porter plainte, demande instamment aux banques commerciales d’apporter des solutions idoines aux prélèvements abusifs opérés sur les comptes de leurs clients.
Au cours de cette crise postélectorale, plusieurs pharmacies ont été l’objet de pillages. Ces médicaments pillés qui sont revendus dans la rue constituent un réel danger pour les populations.
Les prix des denrées et produits de grande consommation qui avaient grimpé de façon vertigineuse pendant la crise postélectorale n’ont pas encore connu de baisse significative depuis le retour à la normalité. Il est temps de mettre fin à l’anarchie des prix pratiqués par les commerçants véreux qui accentue la cherté de la vie. La FAC-CI interpelle le gouvernement et particulièrement les services du ministère du commerce pour le contrôle effectif des prix.
Les droits du consommateur visent une triple protection des intérêts des consommateurs : intérêt économique, intérêt physique et intérêt juridique. A cet effet, la FAC-CI demande au Garde des Sceaux, Ministre de la justice la mise en place d’une assistance judiciaire pour soutenir les actions juridiques des organisations de consommateurs.
La non parution de certains journaux demeure une inquiétude pour la FAC-CI. A cet effet, elle interpelle les autorités compétentes en vue de rétablir la pluralité de la presse, facteur de démocratie en Côte d’Ivoire.
Enfin, pour la FAC-CI, les priorités du nouveau Président de la République doivent inclure impérativement l’amélioration substantielle du pouvoir d’achat et la protection des droits et intérêts des consommateurs. Dans l’intérêt de la paix sociale, préalable à tout développement, la FAC-CI demande au Président de la République de veiller à ce que les préoccupations des consommateurs soient prises au sérieux par son gouvernement et que ceux qui commettent des violations des droits des consommateurs soient punis conformément à la loi.
Fait à Abidjan, le 19 mai 2011
Pour la FAC-CI
Le Président du Conseil d’Administration
Monsieur DOUKOUA Godé
On assiste à de nombreux cas de vols et de pillages de domiciles et d’entreprises perpétrés par des hommes en armes. De même, le racket, véritable gangrène de notre économie, favorise l’augmentation anarchique des prix des produits de grande consommation. En somme, la situation sécuritaire délétère, facteur de cherté de la vie, constitue une véritable préoccupation pour les consommateurs.
L’effort fourni par le gouvernement de garantir la gratuité des soins médicaux dans les hôpitaux publics et de rendre disponible le gaz butane est malheureusement remis en cause par le comportement anti-citoyen de certains acteurs. La FAC-CI demande aux populations d’observer un comportement républicain pouvant accompagner l’action gouvernementale au profit de tous.
Par ailleurs, il est important que le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire prenne à bras le corps le problème de l’insécurité afin que la police et la gendarmerie puissent remplir leurs missions régaliennes de protection des biens et des personnes.
La conséquence la plus dommageable de cette crise postélectorale, pour les consommateurs, est la réduction à néant de leur pouvoir d’achat. Cette absence de pouvoir d’achat des consommateurs est le résultat de la mise en chômage de nombreux travailleurs du secteur privé, des difficultés de paiement des salaires des fonctionnaires des EPN et des pensions de retraite.
Pour alléger un temps soit peu les souffrances des travailleurs et consommateurs, le Président de la République a pris la décision de payer deux mois de salaires aux fonctionnaires. Malheureusement, les consommateurs ont été une fois de plus victimes du comportement inhumain et non citoyen des banques commerciales qui non contents d’avoir fermé abusivement leurs portes pour affamer des millions d’ivoiriens ; ont opéré des prélèvements excessifs sur les comptes de leurs clients.
Le comportement irresponsable de ces banques a dévoyé cette noble décision du Président de la République qui n’avait pas pour but de renflouer les caisses des banques commerciales.
La FAC-CI, tout en se réservant le droit de porter plainte, demande instamment aux banques commerciales d’apporter des solutions idoines aux prélèvements abusifs opérés sur les comptes de leurs clients.
Au cours de cette crise postélectorale, plusieurs pharmacies ont été l’objet de pillages. Ces médicaments pillés qui sont revendus dans la rue constituent un réel danger pour les populations.
Les prix des denrées et produits de grande consommation qui avaient grimpé de façon vertigineuse pendant la crise postélectorale n’ont pas encore connu de baisse significative depuis le retour à la normalité. Il est temps de mettre fin à l’anarchie des prix pratiqués par les commerçants véreux qui accentue la cherté de la vie. La FAC-CI interpelle le gouvernement et particulièrement les services du ministère du commerce pour le contrôle effectif des prix.
Les droits du consommateur visent une triple protection des intérêts des consommateurs : intérêt économique, intérêt physique et intérêt juridique. A cet effet, la FAC-CI demande au Garde des Sceaux, Ministre de la justice la mise en place d’une assistance judiciaire pour soutenir les actions juridiques des organisations de consommateurs.
La non parution de certains journaux demeure une inquiétude pour la FAC-CI. A cet effet, elle interpelle les autorités compétentes en vue de rétablir la pluralité de la presse, facteur de démocratie en Côte d’Ivoire.
Enfin, pour la FAC-CI, les priorités du nouveau Président de la République doivent inclure impérativement l’amélioration substantielle du pouvoir d’achat et la protection des droits et intérêts des consommateurs. Dans l’intérêt de la paix sociale, préalable à tout développement, la FAC-CI demande au Président de la République de veiller à ce que les préoccupations des consommateurs soient prises au sérieux par son gouvernement et que ceux qui commettent des violations des droits des consommateurs soient punis conformément à la loi.
Fait à Abidjan, le 19 mai 2011
Pour la FAC-CI
Le Président du Conseil d’Administration
Monsieur DOUKOUA Godé