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Politique Publié le mercredi 25 mai 2011 | Le Patriote

La Côte d’Ivoire après l’investiture du Président de la république - Le retour dans le concert des Nations

© Le Patriote
Investiture du president Alassane Dramane Ouattarra
samedi 21 mai 2011;Yamoussoukro ,fondation houphouet Boigny de la paix ,investiture du nouveau Président ivoirien SEM Alassane Ouattara ,en présence d`une vingtaine de chefs d`Etats africains et européen(Nicolas Sarkozy) mais également de représentants de Présidents occidentaux
Des présences remarquables, des symboles forts pour un évènement tout aussi historique. Historique non seulement par son caractère faste et grandiose mais aussi, par la rupture qu’il opère et le point de départ d’une nouvelle qu’il initie. Au vu de tout ce qui a été donné de vivre samedi dernier, à Yamoussoukro, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que vraiment la Côte d’Ivoire « is back » dans le concert des Nations. A part les obsèques du père fondateur de la Côte d’Ivoire et l’inauguration de la Basilique, rarement un évènement a mobilisé tant de monde et de personnalités remarquables venus des quatre coins du monde. Près d’une vingtaine de chefs d’Etat, une dizaine de chefs de Gouvernements, le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies, les représentants de haut niveau des institutions internationales, le plateau de personnalités est impressionnant. Ces personnalités sont venues appuyer certes un ami pour certains, un combattant de la démocratie pour d’autres, mais aussi pour être témoins de la volonté et l’engagement d’un peuple qui entend reprendre toute sa place dans le concert des Nations. On se rappelle que les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays africains, ont été malmenées par l’amateurisme diplomatique d’un régime nul qui a fait preuve d’une suffisance insolente durant le temps qu’il a passé à la tête de l’Etat. Par orgueil personnel, l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, a créé un bras de fer inutile et contre-productif avec l’ancienne puissance coloniale, la France. L’animosité de la Côte d’Ivoire sous la Refondation avec les pays frères ne s’est pas arrêtée seulement à la France, mais s’est étendue à d’autres puissances internationales. Si bien que de la position de pays respecté et adulé de part le monde, la Côte d’Ivoire est devenue, en l’espace de quelques années, un pays quelconque voire la risée d’autres moins nantis qu’elle. Par une diplomatie agressive et inélégante, l’ancien régime a réussi l’exploit à faire de la Côte d’Ivoire un pays en rupture de ban avec la communauté internationale. Et ce, de sorte que le pays d’Houphouët Boigny était devenu une « destination à risque » en Afrique. Son image est écornée, ternie par la roublardise d’un Gbagbo Laurent qui, malicieusement, refusait d’aller aux élections. Avec l’investiture du Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire renoue avec les relations multilatérales. La destination à « risque » est plus que jamais celle qui sera dans quelques jours la privilégiée. Le président Ouattara n’a pas tort lorsqu’il prononçait récemment devant ses compatriotes résidant au Burkina Faso, cette phrase pleine d’espoir : « Dans quelques années, nous serons fiers de notre pays ». Promesse d’un homme de foi.

Ibrahima B. Kamagaté
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