ABIDJAN - Une responsable d`un quotidien favorable à l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêtée mardi à Abidjan par des hommes en armes, a été libérée le soir même, a-t-on appris mercredi auprès d`une organisation ivoirienne de défense de la presse.
Nina Bolou, responsable des ressources humaines de la société éditrice du quotidien d`opposition Le Temps, a indiqué avoir été relâchée mardi soir, dans une déclaration faite mercredi matin au Comité ivoirien pour la protection des journalistes (CIPJ), transmise à l`AFP.
La responsable a affirmé avoir été arrêtée par des éléments non identifiés des FRCI (Forces républicaines, installées par le nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara) mardi matin dans les locaux du journal, qui était censé reparaître dans les prochains jours.
Disant avoir été traitée de façon "correcte", Mme Bolou a souligné que les motifs des ravisseurs semblaient essentiellement matériels.
Reporters sans frontières (RSF) avait déploré mardi que "les journalistes et les médias affiliés à l`opposition (soient) traqués par les bandes armées" et interpellé les autorités.
Un journaliste pro-Gbagbo d`une radio locale d`Abidjan a été "assassiné" début mai dans des circonstances encore troubles, avait révélé l`ONG.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise post-électorale et dix jours de guerre dans Abidjan.
Nina Bolou, responsable des ressources humaines de la société éditrice du quotidien d`opposition Le Temps, a indiqué avoir été relâchée mardi soir, dans une déclaration faite mercredi matin au Comité ivoirien pour la protection des journalistes (CIPJ), transmise à l`AFP.
La responsable a affirmé avoir été arrêtée par des éléments non identifiés des FRCI (Forces républicaines, installées par le nouveau chef d`Etat Alassane Ouattara) mardi matin dans les locaux du journal, qui était censé reparaître dans les prochains jours.
Disant avoir été traitée de façon "correcte", Mme Bolou a souligné que les motifs des ravisseurs semblaient essentiellement matériels.
Reporters sans frontières (RSF) avait déploré mardi que "les journalistes et les médias affiliés à l`opposition (soient) traqués par les bandes armées" et interpellé les autorités.
Un journaliste pro-Gbagbo d`une radio locale d`Abidjan a été "assassiné" début mai dans des circonstances encore troubles, avait révélé l`ONG.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril après plus de quatre mois de crise post-électorale et dix jours de guerre dans Abidjan.