Le 17 mars dernier, pendant que la crise post-électorale était à un tournant décisif, le Président de la République par Ordonnance, instituait les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Cette décision tire sa source de la matrice de l’Accord Politique de Ouagadougou qui prévoit la restructuration de l’armée. La monture de cette nouvelle armée se présente comme suit : 5 000 membres des ex-Forces Nouvelles doivent rejoindre la nouvelle Armée, et 4 000 autres la police et la gendarmerie Du côté des ex-Fds qui comptent 60 000 hommes, il n y aura pas de changement majeur, parce qu’ils seront fondus dans le moult.
Quant aux dix anciens « Com-zones », ils devraient remiser le treillis, faire valoir leurs droits à la retraite avec le grade et les avantages acquis dans l’ex- rébellion. A la clé également, de fortes primes et éventuellement de prestigieuses affectations comme attachés de défense dans des Ambassades. Au sujet du futur patron de cette nouvelle armée, une short-list de nominés du prochain Chef d’Etat-Major circule. Le Général Mathias Doué, patron de l’armée sous Gbagbo jusqu’en novembre 2004, est revenu d’exil, le général Michel Gueu, un proche du Premier ministre Guillaume Soro et le Général Kouakou Nicolas, Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI) embryon de la future nouvelle armée. Mais des sources révèlent que le Président Ouattara préférerait nommer un homme de l’Ouest pour se réconcilier avec cette partie du pays qui a tant souffert de la crise que traverse la Côte d’Ivoire. La France aurait suggéré quelques noms d’Officiers Généraux, tous Saint-Cyriens.
Mais aucun de ces noms n’a « fuité ». Quant à l’appellation de cette nouvelle armée : secret-défense. Seule certitude, ce ne sera ni FDS, ni FRCI. Pour chasser les mauvais fantômes.
Et conjurer les « chiens de guerre » issus des deux camps.
BKS
Quant aux dix anciens « Com-zones », ils devraient remiser le treillis, faire valoir leurs droits à la retraite avec le grade et les avantages acquis dans l’ex- rébellion. A la clé également, de fortes primes et éventuellement de prestigieuses affectations comme attachés de défense dans des Ambassades. Au sujet du futur patron de cette nouvelle armée, une short-list de nominés du prochain Chef d’Etat-Major circule. Le Général Mathias Doué, patron de l’armée sous Gbagbo jusqu’en novembre 2004, est revenu d’exil, le général Michel Gueu, un proche du Premier ministre Guillaume Soro et le Général Kouakou Nicolas, Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI) embryon de la future nouvelle armée. Mais des sources révèlent que le Président Ouattara préférerait nommer un homme de l’Ouest pour se réconcilier avec cette partie du pays qui a tant souffert de la crise que traverse la Côte d’Ivoire. La France aurait suggéré quelques noms d’Officiers Généraux, tous Saint-Cyriens.
Mais aucun de ces noms n’a « fuité ». Quant à l’appellation de cette nouvelle armée : secret-défense. Seule certitude, ce ne sera ni FDS, ni FRCI. Pour chasser les mauvais fantômes.
Et conjurer les « chiens de guerre » issus des deux camps.
BKS