Si le gouvernement d’union nationale souhaité par le président de la République Alassane Ouattara devait être constitué maintenant, il se fera sans le Fpi et dans une large proportion sans le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd). Le Fpi et le Cnrd estiment que les conditions ne sont pas remplies. C’est la principale décision qui ressort de la réunion du comité central du Front populaire ivoirien (Fpi), élargi au Cnrd. C’était le 25 mai 2011 au siège du Cnrd à Cocody. Cette réunion très attendue a été longue et fastidieuse mais a finalement débouché sur un consensus dont le président intérimaire du Fpi et secrétaire général par intérim du Cnrd, Mamadou Koulibaly, a donné la teneur à la presse.
‘’Après toutes les analyses, les camarades ont, dans une large majorité, décidé que oui nous allons au gouvernement mais que les questions des camarades incarcérés, de la Commission électorale indépendante et toutes les autres questions soient traitées. Ils ont dit qu’on n’était pas pressé pour y aller parce que les conditions ne sont pas remplies. Ils ont donc donné mandat à la direction provisoire de continuer à discuter au cas où il serait contacté, afin que les conditions soient créées pour l’entrée du Fpi au gouvernement’’, a indiqué Mamadou Koulibaly avant de reconnaître que cette vision actuelle des choses ne créait aucun vide. ‘’Le Rhdp a gagné cette partie, il a une large majorité pour gouverner et il peut créer son gouvernement’’, a fait savoir le président de l’Assemblée nationale. La formation d’un gouvernement fait partie des priorités si l’on en croit le discours d’investiture du Président de la République. Mais Mamadou Koulibaly relève que son parti n’a encore été contacté ni par le Premier ministre ni par le Chef de l’Etat. ‘’Officiellement nous ne sommes pas encore contactés’’, coupe-t-il court. L’entrée immédiate au gouvernement ne fait donc pas partie des objectifs à court terme du parti des bleus. Il veut avoir une idée claire de la conduite de la nation par les nouvelles autorités avant toute décision. Le comité central a ainsi décidé de la mise en place de dix commissions de travail qui livreront leurs conclusions dans une semaine au plus. Les axes définis sont entre autres, l’accord politique de Ouaga et l’Etat de droit d’autant plus que l’un des signataires de l’accord n’est plus dans le jeu. Il y a également la situation des détenus et des exilés, le statut de la Cei dans sa forme actuelle, le découpage électoral, la sécurité, la liberté de la presse…C’est muni des résolutions de ces commissions que la direction provisoire du parti déchu ira sur la table de négociation avec les nouveaux dirigeants, si l’on en croit les explications d’un proche de Mamadou Koulibaly.
S. Débailly
‘’Après toutes les analyses, les camarades ont, dans une large majorité, décidé que oui nous allons au gouvernement mais que les questions des camarades incarcérés, de la Commission électorale indépendante et toutes les autres questions soient traitées. Ils ont dit qu’on n’était pas pressé pour y aller parce que les conditions ne sont pas remplies. Ils ont donc donné mandat à la direction provisoire de continuer à discuter au cas où il serait contacté, afin que les conditions soient créées pour l’entrée du Fpi au gouvernement’’, a indiqué Mamadou Koulibaly avant de reconnaître que cette vision actuelle des choses ne créait aucun vide. ‘’Le Rhdp a gagné cette partie, il a une large majorité pour gouverner et il peut créer son gouvernement’’, a fait savoir le président de l’Assemblée nationale. La formation d’un gouvernement fait partie des priorités si l’on en croit le discours d’investiture du Président de la République. Mais Mamadou Koulibaly relève que son parti n’a encore été contacté ni par le Premier ministre ni par le Chef de l’Etat. ‘’Officiellement nous ne sommes pas encore contactés’’, coupe-t-il court. L’entrée immédiate au gouvernement ne fait donc pas partie des objectifs à court terme du parti des bleus. Il veut avoir une idée claire de la conduite de la nation par les nouvelles autorités avant toute décision. Le comité central a ainsi décidé de la mise en place de dix commissions de travail qui livreront leurs conclusions dans une semaine au plus. Les axes définis sont entre autres, l’accord politique de Ouaga et l’Etat de droit d’autant plus que l’un des signataires de l’accord n’est plus dans le jeu. Il y a également la situation des détenus et des exilés, le statut de la Cei dans sa forme actuelle, le découpage électoral, la sécurité, la liberté de la presse…C’est muni des résolutions de ces commissions que la direction provisoire du parti déchu ira sur la table de négociation avec les nouveaux dirigeants, si l’on en croit les explications d’un proche de Mamadou Koulibaly.
S. Débailly