Avant toute participation au prochain gouvernement, le Front populaire ivoirien, ses
alliés du Congrès national pour la résistance et la démocratie et ceux de ‘’la majorité présidentielle‘’ veulent avoir des réponses à des préoccupations qu’ils ont soulevées,
hier à Cocody, lors du comité central de l’ex-parti au pouvoir.
Pour son tout 1er comité central post-crise, hier à Cocody, le Front populaire ivoirien (Fpi), La majorité présidentielle (Lmp) et le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) ont réuni grand monde au siège du groupement politique ci-avant cité. Rassurés certainement par la sécurisation faite des lieux par des policiers du contingent jordanien, tchadien et de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), plus de deux cents participants ont répondu présents à l’appel. Au nombre de ces derniers figurent des grosses têtes de ladite coalition, à savoir Sylvain Miaka Ouretto, Laurent Akoun, Mme Marthe Amon Agoh, Alphonse Douati, Dédi Séry, Mamadou Koulibaly, Eugène Djué; pour ne citer que ceux-là. Selon Koulibaly, qui s’est confié à la presse, la réunion a permis de répondre à la question de savoir si le Fpi entrait au gouvernement. « Premièrement nous n’avons pas été officiellement contactés. Deuxièmement, le Fpi n’étant pas pressé, ça peut se faire sans... Quand nous serons prêts, quand les conditions de sécurité et de libération de nos camarades et celles des militants seront remplies, alors nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Il n’y a pas d’urgence », a-t-il indiqué. Mamadou Koulibaly, 3è vice-président, conduit la direction provisoire du parti. Pendant les quatre heures d’horloge qu’ont duré les échanges, les militants ont émis une série de questions. « Ils ont posé la question de la Commission électorale indépendante, si cette commission est encore valable ou pas. Ils se sont interrogés sur la liste électorale d’abord, est-ce que cette liste électorale est encore valide pour aller à des élections à venir ? Est-ce que nous y intégrons les nouveaux majeurs ou pas ? Ils se sont posé la question du découpage électoral, du nombre de députés à l’Assemblée nationale et du mode du scrutin. Ils veulent savoir exactement ce qui va se passer », a-t-il cité. Mais ce n’est pas tout, car « ils se sont posé la question aujourd’hui de l’Accord politique de Ouaga dont un des signataires qui était leur candidat à l’élection présidentielle se trouve incarcéré. Quel est le statut de l’Accord politique de Ouaga aujourd’hui, cela signifie comment on gère la sécurité liée à l’application de cet accord politique et qu’est-ce que nous faisons des com’zones, des responsables militaires ». Sur cette question militaire inscrite au chapitre afférent à la réunification de l’armée, les ‘’frontistes‘’ ont souhaité en savoir davantage. Ainsi, selon toujours Mamadou Koulibaly, ses ‘’camarades‘’ veulent savoir ce que deviendront l’ancienne armée, la gendarmerie et la police. Immanquablement, les partisans de Laurent Gbagbo ont abordé le volet réconciliation nationale. Ils sont surtout préoccupés car les militants se sont demandé s’il s’agissait d’une justice sécurisante ou d’une justice de revanche, a-t-il confié. Enfin, a conclu Mamadou Koulibaly, « ils ont dans une large majorité décidé : ‘’oui, nous allons au gouvernement mais à condition que les camarades incarcérés, la sécurité et toutes questions liées à la commission électorale indépendante…».
Bidi Ignace
alliés du Congrès national pour la résistance et la démocratie et ceux de ‘’la majorité présidentielle‘’ veulent avoir des réponses à des préoccupations qu’ils ont soulevées,
hier à Cocody, lors du comité central de l’ex-parti au pouvoir.
Pour son tout 1er comité central post-crise, hier à Cocody, le Front populaire ivoirien (Fpi), La majorité présidentielle (Lmp) et le Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) ont réuni grand monde au siège du groupement politique ci-avant cité. Rassurés certainement par la sécurisation faite des lieux par des policiers du contingent jordanien, tchadien et de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), plus de deux cents participants ont répondu présents à l’appel. Au nombre de ces derniers figurent des grosses têtes de ladite coalition, à savoir Sylvain Miaka Ouretto, Laurent Akoun, Mme Marthe Amon Agoh, Alphonse Douati, Dédi Séry, Mamadou Koulibaly, Eugène Djué; pour ne citer que ceux-là. Selon Koulibaly, qui s’est confié à la presse, la réunion a permis de répondre à la question de savoir si le Fpi entrait au gouvernement. « Premièrement nous n’avons pas été officiellement contactés. Deuxièmement, le Fpi n’étant pas pressé, ça peut se faire sans... Quand nous serons prêts, quand les conditions de sécurité et de libération de nos camarades et celles des militants seront remplies, alors nous pourrons envisager sérieusement d’entrer au gouvernement. Il n’y a pas d’urgence », a-t-il indiqué. Mamadou Koulibaly, 3è vice-président, conduit la direction provisoire du parti. Pendant les quatre heures d’horloge qu’ont duré les échanges, les militants ont émis une série de questions. « Ils ont posé la question de la Commission électorale indépendante, si cette commission est encore valable ou pas. Ils se sont interrogés sur la liste électorale d’abord, est-ce que cette liste électorale est encore valide pour aller à des élections à venir ? Est-ce que nous y intégrons les nouveaux majeurs ou pas ? Ils se sont posé la question du découpage électoral, du nombre de députés à l’Assemblée nationale et du mode du scrutin. Ils veulent savoir exactement ce qui va se passer », a-t-il cité. Mais ce n’est pas tout, car « ils se sont posé la question aujourd’hui de l’Accord politique de Ouaga dont un des signataires qui était leur candidat à l’élection présidentielle se trouve incarcéré. Quel est le statut de l’Accord politique de Ouaga aujourd’hui, cela signifie comment on gère la sécurité liée à l’application de cet accord politique et qu’est-ce que nous faisons des com’zones, des responsables militaires ». Sur cette question militaire inscrite au chapitre afférent à la réunification de l’armée, les ‘’frontistes‘’ ont souhaité en savoir davantage. Ainsi, selon toujours Mamadou Koulibaly, ses ‘’camarades‘’ veulent savoir ce que deviendront l’ancienne armée, la gendarmerie et la police. Immanquablement, les partisans de Laurent Gbagbo ont abordé le volet réconciliation nationale. Ils sont surtout préoccupés car les militants se sont demandé s’il s’agissait d’une justice sécurisante ou d’une justice de revanche, a-t-il confié. Enfin, a conclu Mamadou Koulibaly, « ils ont dans une large majorité décidé : ‘’oui, nous allons au gouvernement mais à condition que les camarades incarcérés, la sécurité et toutes questions liées à la commission électorale indépendante…».
Bidi Ignace