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Politique Publié le vendredi 27 mai 2011 | Le Mandat

Conditions d’entrée au gouvernement : Le FPI demande l’impossible

Après avoir plongé la Côte d’Ivoire dans le gouffre, le Front populaire Ivoirien (FPI) ne veut pas demeurer un parti humble. Normalement, ces ‘’frontistes’’ qui devaient s’estimer heureux d’être associés pour la formation du gouvernement d’union nationale, profitent de l’occasion pour poser des conditions. Au contraire, ils sont en train de s’éloigner définitivement de la piste d’union envisagée par le Chef de l’Etat. En demandant la libération de leur mentor et consorts, l’ex-parti au pouvoir a-t-il oublié tous les pauvres qui ont été tués, égorgés, brûlés vifs à Yopougon ? A qui incombent les crimes, les femmes tombées aux mains nues à Abobo, de même que tous ceux qui ont été bombardés dans cette commune. Les Ivoiriens attendent que tous les commanditaires ces crimes perpétrés pour tenter de maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir soient jugés. Le FPI en demandant la mise en liberté de l’ex dictateur de Mama se moque en réalité des Ivoiriens. Il ne considère pas la vie humaine. Est-ce que, la libération de Gbagbo et de ses proches est-elle au dessus de toutes ces vies humaines perdues ? Dans tous les pays au monde et récemment en Egypte et Tunisie, tous les présidents ayant commis des massacres sont traduits devant les juridictions compétentes. Le FPI qui regorge tant d’universitaires ne peut ignorer que les Droits de l’Homme sont des droits trans-nationaux. Laurent Gbagbo, malgré sa défaite, a cherché à se maintenir au pouvoir. Durant cette période, il a abusé des ressources de l’Etat pour se surarmer.

Problème de la CEI et des élections à venir
En tant que parti politique, le FPI devrait d’abord faire son entrée au gouvernement et discuter avec le pouvoir en place. Car les préalables que se pose ce parti sont du ressort uniquement du Chef de l’Etat et non d’un parti politique. Seul le Président de la République qui est au dessus de tous les partis politiques pourra décider des conditions de la bonne tenue des élections générales. Après la présidentielle, la Commission électorale indépendante, n’a jamais été dissoute. Donc, elle est bien en place. Concernant la liste électorale, elle n’a pas été contestée durant l’élection présidentielle, donc elle reste valable pour toutes les autres élections. Peut-être la question qui peut être posée au Chef de l’Etat, reste sur le découpage électoral. Mais, à l’approche des élections, tous ces sujets trouveront une réponse claire et nette au moment opportun.

Place de l’Accord politique de Ouagadougou
« Quel est le statut de l’Accord Politique de Ouaga aujourd’hui ? Cela signifie comment on gère la sécurité liée à l’application de cet accord politique et qu’est-ce que nous faisons des Com’zones, des responsables militaires». Telle est l’une des préoccupations des frontistes. Sur ce point, le Président de la République a pris le 19 mars dernier, une ordonnance, réunifiant l’Armée ivoiriennes en ‘’Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI)’’. Le Chef de l’Etat a tiré cette décision du volet militaire de l’Accord Politique de Ouagadougou. Donc, ce volet qui est déjà réglé est su et connu de tous les Ivoiriens. Après avoir causé du tort aux Ivoiriens et pillé les ressources du pays, le FPI a peur. Mamadou Koulibaly l’a si bien signifié lorsqu’il dit : les militants voulait savoir si la justice sera sécurisante ou non. La roue a tourné. Le Président de la République lors de la prestation de serment du président de la Cour suprême a bien précisé que tout le monde sera traité de la même manière. Le FPI a intérêt à emprunter la voie de la sagesse.

BENJAMIN SORO
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