Une délégation de femmes de diverses couches sociales a été reçue par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, le jeudi 26 mai 2011, à son cabinet privé sis à la Riviera. Charles Konan Banny a invité ses hôtes et partant toutes les femmes ivoiriennes, à être des agents de réconciliation.
Visiblement heureux d’accueillir la délégation conduite par Mme Kouassi, Charles Konan Banny a profité de cette rencontre pour dévoiler les objectifs de la structure qu’il préside. « Le but de la commission n’est pas de rendre les Ivoiriens amnésiques, c’est-à-dire des gens qui oublient, mais de demander un effort particulier aux hommes et aux femmes de Côte d’Ivoire de faire l’effort surnaturel de pardonner, après que les fautifs aient reconnu leurs crimes. Et cette réconciliation commence par le rassemblement. Il y a un temps pour être d’accord, un temps pour s’injurier, se haïr, se diviser, mais il y a un temps où il faut arrêter tout cela, parce que cela ne nous mène à rien de bon sinon à la mort, à la destruction de l’œuvre humaine (…) Beaucoup de jeunes gens sont tombés, ce sont des vies humaines qui se sont envolées, victimes de la stupidité humaine. Il est temps d’arrêter la violence verbale et physique pour se rassembler, s’écouter et se pardonner mutuellement ». Ces propos ont été tenus par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation au cours de sa rencontre avec les femmes de Côte d’Ivoire. Charles Konan Banny qui mesure l’ampleur de la tâche qui lui a été confiée par le Président de la République, a invité les femmes à faire de la réconciliation nationale leur affaire. « Réconcilier des frères n’est pas une œuvre humaine, ce n’est pas à la portée d’un homme. C’est une œuvre d’essence divine, parce que c’est Dieu qui réconcilie. Mais, il n’y aura pas de réconciliation véritable si on ne met pas dans la main des femmes cette grande mission, parce que tout commence par la femme et tout finit par elle. Faites-en votre affaire, aidez-nous à bâtir une Côte d’Ivoire des valeurs, extirpez la haine et la violence des esprits, parce que dix ans de haine et de violence, ça suffit. Il nous faut tirer les leçons de nos turpitudes et trouver ensemble les moyens de nous pardonner. C’est une mission difficile et c’est parce qu’elle est difficile que nous allons réussir, c’est parce qu’elle est impossible que nous la ferons. Soyez donc des agents de réconciliation dans vos quartiers, vos villages. Dites à tout le monde que le temps de se fâcher est passé, maintenant il est temps de se pardonner. C’est un travail de proximité, de corps à corps que vous devez faire », a-t-il suggéré. Au nom des femmes de Côte d’Ivoire qui ont effectué le déplacement, Mme Saboa Cécile a traduit tout leur soutien au Premier ministre Charles Konan Banny dans la mission qui est la sienne et réitéré leur volonté de s’engager à réconcilier les Ivoiriens, quelle que soit leur appartenance religieuse, politique ou ethnique. Après cette délégation de femmes, le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, a reçu les enquêteurs des Nations Unies, présents en Côte d’Ivoire pour des investigations sur les violations des Droits de l’Homme perpétrés lors de la crise postélectorale. Cette délégation conduite par M. Vitit Muntarbhan a passé quatre semaines en Côte d’Ivoire et doit produire son rapport dans un mois.
Olivier Dion
Visiblement heureux d’accueillir la délégation conduite par Mme Kouassi, Charles Konan Banny a profité de cette rencontre pour dévoiler les objectifs de la structure qu’il préside. « Le but de la commission n’est pas de rendre les Ivoiriens amnésiques, c’est-à-dire des gens qui oublient, mais de demander un effort particulier aux hommes et aux femmes de Côte d’Ivoire de faire l’effort surnaturel de pardonner, après que les fautifs aient reconnu leurs crimes. Et cette réconciliation commence par le rassemblement. Il y a un temps pour être d’accord, un temps pour s’injurier, se haïr, se diviser, mais il y a un temps où il faut arrêter tout cela, parce que cela ne nous mène à rien de bon sinon à la mort, à la destruction de l’œuvre humaine (…) Beaucoup de jeunes gens sont tombés, ce sont des vies humaines qui se sont envolées, victimes de la stupidité humaine. Il est temps d’arrêter la violence verbale et physique pour se rassembler, s’écouter et se pardonner mutuellement ». Ces propos ont été tenus par le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation au cours de sa rencontre avec les femmes de Côte d’Ivoire. Charles Konan Banny qui mesure l’ampleur de la tâche qui lui a été confiée par le Président de la République, a invité les femmes à faire de la réconciliation nationale leur affaire. « Réconcilier des frères n’est pas une œuvre humaine, ce n’est pas à la portée d’un homme. C’est une œuvre d’essence divine, parce que c’est Dieu qui réconcilie. Mais, il n’y aura pas de réconciliation véritable si on ne met pas dans la main des femmes cette grande mission, parce que tout commence par la femme et tout finit par elle. Faites-en votre affaire, aidez-nous à bâtir une Côte d’Ivoire des valeurs, extirpez la haine et la violence des esprits, parce que dix ans de haine et de violence, ça suffit. Il nous faut tirer les leçons de nos turpitudes et trouver ensemble les moyens de nous pardonner. C’est une mission difficile et c’est parce qu’elle est difficile que nous allons réussir, c’est parce qu’elle est impossible que nous la ferons. Soyez donc des agents de réconciliation dans vos quartiers, vos villages. Dites à tout le monde que le temps de se fâcher est passé, maintenant il est temps de se pardonner. C’est un travail de proximité, de corps à corps que vous devez faire », a-t-il suggéré. Au nom des femmes de Côte d’Ivoire qui ont effectué le déplacement, Mme Saboa Cécile a traduit tout leur soutien au Premier ministre Charles Konan Banny dans la mission qui est la sienne et réitéré leur volonté de s’engager à réconcilier les Ivoiriens, quelle que soit leur appartenance religieuse, politique ou ethnique. Après cette délégation de femmes, le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, a reçu les enquêteurs des Nations Unies, présents en Côte d’Ivoire pour des investigations sur les violations des Droits de l’Homme perpétrés lors de la crise postélectorale. Cette délégation conduite par M. Vitit Muntarbhan a passé quatre semaines en Côte d’Ivoire et doit produire son rapport dans un mois.
Olivier Dion