“Notre Voie », le journal de Laurent Gbagbo et de la refondation est revenu sur le marché. Avec joie, nous avons accueilli le retour du confrère qui viendra jouer sa partition dans les vastes chantiers de paix, de réconciliation et de reconstruction qui attendent la Côte d’Ivoire. Il faut rendre hommage aux nouvelles autorités, notamment le Président Alassane Ouattara qui a toujours prôné le respect des différences et des divergences. Sur ce point, le démocrate ADO n’a pas varié dans sa marche et sa démarche. Dieu et les contemporains savent combien de fois la presse proche de l’ancien régime l’a discrédité, vilipendé et honni. Cependant le président entend rester « le président de tous les Ivoiriens ». Ceux qui ont voté pour lui et ceux qui ont choisi son adversaire. C’est cela même, la marque des grands hommes, qui ne voient pas l’adversaire comme un ennemi. « Notre Voie » est donc revenue sans que la vie n’arrête son cours. La ronde des jours continue de plus belle. L’autre soir, le relais du FPI, parlant de la cérémonie d’investiture du Président de la République, a avancé le chiffre de plusieurs milliards. A la vérité, cela n’est pas conforme à la réalité, si ce n’est pour ouvrir une vaine polémique. Pour qui connait la rigueur et la transparence avec lesquelles Ouattara a toujours géré les biens publics et l’argent du contribuable, assurément le mensonge est cousu de fil blanc et saute aux yeux. Si tel avait été le cas, n’est-il pas mieux d’égayer les Ivoiriens que de mettre plus de 800 milliards dans les armes à destruction massives pour les faire passer de vie à trépas ? Qui est donc à plaindre entre Ado et Gbagbo ? Il n’y à voir les complaintes de nos compatriotes pour se rendre compte que Laurent Gbagbo a été pendant dix ans, le cauchemar de la majorité des Ivoiriens qui aspirent désormais à une société apaisée, travailleuse et prospère. Malheureusement, le relais du FPI comme ses maitres à penser, n’a jamais fait acte de repentance. Après avoir parlé du « complot du bissap », pour banaliser le meurtre des femmes d’Abobo, on aurait voulu voir le confrère épouser les nouvelles exigences de paix et de réconciliation qui s’imposent à la Côte d’Ivoire. Il faut espérer que le temps parvienne à faire prendre conscience à tout le monde des défis nouveaux qui se précisent au pays de Félix Houphouët Boigny
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga