Va-t-on assister à un conflit ouvert entre dirigeants de l’OIC (Office ivoirien des Chargeurs) ? D’un côté, il y a ceux qui sont dehors. Et de l’autre, ceux qui sont encore aux affaires. Serge Ouattara, délégué du personnel de l’OIC, aujourd’hui, porte-parole en quelque sorte des victimes, décide de saisir à nouveau le Procureur de la République, pour la manifestation de la vérité. Ci-dessous sa réaction.
Que se passe-t-il aujourd’hui, à l’OIC pour que l’on entende des sons discordants, où il est réclamé en quelque sorte le rétablissement de l’ordre?
Je suis délégué du personnel de l’OIC. Je voudrais faire la lumière véritable sur la situation qui prévaut à l’OIC depuis 2004. L’OIC est une entreprise privée. Où l’Etat a 20% d’actions. 80% des actions appartiennent à des Privés. Et ces privés ont été spoliés de leur entreprise de façon injuste et injustifiée, par une simple lettre du ministre de l’Economie et des Finances, d’alors, Paul Antoine Bohoun Bouabré, pour des raisons que je vous donnerai tout à l’heure. Et le Pca a été remplacé par Monsieur Bakayoko Abdul Dramane, comme administrateur provisoire pour une période de 6 mois. Mais qui en est resté jusqu’à ce jour. C’est justement ce qui devrait interpeller chacun d’entre nous. Comment on peut nommer un administrateur provisoire dans une structure privée pour une période de 6 mois sans jamais pouvoir organiser un seul conseil d’administration pour rendre compte aux vrais propriétaires de l’entreprise ? Pour continuer d’assouvir leur dessein, ils ont rattaché cette entreprise qui était autrefois sous tutelle du ministère des Transports à la Présidence de la République.
Aujourd’hui, que voulez-vous et que reprochez-vous exactement à l’atuelle équipe dirigeante, en l’occurrence au Directeur Général Bakayoko Abdul Dramane?
Ce que nous voulons exactement, c’est de rétablir les instances dirigeantes légales de l’OIC à leurs différents postes. Le Conseil d’administration a été blanchi. Parce qu’à la lumière, je vous dirai ce qu’on leur reprochait. L’Oic avait été mal privatisé. Mais, ce ne sont pas les propriétaires qui ont fait la privatisation. C’est un comité de privatisation qui avait fait cette privatisation. Et, heureusement, ils ont intenté des actions en justice, et on a répondu favorablement à leur requête. Donc, les anciens dirigeants devraient être rétablis dans leur droit. Parce qu’ils ont gagné en première instance, ils ont gagné en appel. Ils ont même gagné à la Cour suprême. Ce qui a été le facteur déclencheur de la crise à l’Oic, c’était la mauvaise privatisation. Comme ils se sont rendu compte que ça n’a pas prospéré, on les accuse d’avoir détourné eux-mêmes leur propre argent. Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans une société correcte, comment peut-on dire à un privé qu’il a mal utilisé son argent ? Et j’en veux pour preuve, le retrait de la plainte de l’agent judiciaire de l’Etat qui avait trouvé mal fondée la requête qui a été introduite. Les anciens dirigeants ont été blanchis. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit aujourd’hui. Ce dont il s’agit, c’est de remettre l’entreprise à leurs vrais propriétaires. Monsieur Bakayoko Abdul Dramane n’est pas propriétaire de l’Oic. Ce que je sais, il n’est pas actionnaire de cette structure. On l’avait juste mandaté pour une période transitoire de 6 mois. Et je pense qu’on a dépassé largement cette période.
A vous entendre, le véritable problème c’est le départ de Bakayoko Abdul Dramane. C’est bien ça ?
Son départ purement et simplement. Parce que, voici qu’il a été mis là pour permettre au régime de la Refondation de faire tout ce qu’il voulait. L’OIC bénéficie d’une concession de l’Etat. Elle s’appelle le BSC (Bordereau de suivi de cargaison). Qui permet justement à ses responsables de savoir a priori quel type de marchandises sont chargés depuis les ports européens, américains, asiatiques en direction de la Côte d’Ivoire. Comment comprendre que Monsieur Bakayoko Abdul Dramane n’ait pas pu prévenir les Ivoiriens de l’arrivée des déchets toxiques qui a fait tant de victimes ? Comment, pendant que la Côte d’Ivoire était sous embargo, il y a eu l’entrée d’armes massives qui a contribué à endeuiller de nombreuses familles sans que Bakayoko ait dénoncé cet acte maladroit des autorités ?
C’est tout ceci qui vous emmène à réclamer son départ?
Exactement. L’OIC a été utilisé à d’autres fins.
Pourquoi vous ne vous adressez pas à la justice ivoirienne qui est habilitée à faire la lumière sur ce genre de litige ?
La justice ivoirienne a déjà rendu sa décision. C’est une décision qui a été rendue le 27 juillet 2010 et c’est une décision qui a été rendue en appel. J’ai vu dans un journal où Monsieur Bakayoko Abdul Dramane estimait qu’il avait une défense d’exécution de la Cour d’appel. La juridiction compétente qui devrait lui donner la défense d’exécution est la Cour suprême. Parce que c’est en appel que nous avons gagné. S’il devait avoir une défense d’exécution, je pense bien que c’est la Cour d’appel. Ils (partisans de Abdul Dramane) font exprès pour utiliser la méthode mafieuse pour tromper l’opinion. Je souhaite que le Président Alassane Ouattara qui veut instaurer un Etat de droit, jette un regard sur le dossier OIC, pour qu’il sache que ce qui a prospéré sous la Refondation ne devrait pas prospérer sous son régime, sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Vous parlez du mandat du président qui doit se baser sur la justice. Alors, n’est-ce pas le temps pour vous de saisir la justice pour qu’elle soit bien rendue ?
Nous avons déjà saisi cette justice. Comme je vous l’ai indiqué, nous avons déjà eu notre décision. C’est cette décision que nous voulons faire appliquer. Sous la Refondation, il était impossible de faire exécuter une décision de justice. Nous avons gagné tous nos procès. Sauf qu’à chaque fois qu’il s’agit d’exécuter, nous avons trouvé des hommes en armes à l’OIC, une société privée de surcroît, et qui nous empêchaient de l’exécuter. Cette fois, nous pensons que cela devrait pouvoir se faire, parce que le Président de la République a promis des institutions fortes, crédibles et indépendantes. Et nous osons croire que personne ne devrait se mettre au-dessus de la loi, empêchant ainsi une décision de justice de s’appliquer. Vous savez, c’est sous la Refondation qu’une cinquantaine de personnes dont moi, se sont vu refuser l’accès de l’OIC juste parce qu’ils ont crié leur indignation face à cette forfaiture. Et depuis sept ans, nous sommes restés dehors, sans salaire. Nous voulons mettre fin justement à cette injustice. C’est ce qui nous motive à demander aux autorités compétentes de laisser le droit s’appliquer et de mettre fin à la forfaiture de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane.
Pour que la décision de justice que vous aviez obtenu en juillet 2010 soit appliquées, avez-vous à nouveau saisi cette même justice ?
Nous allons saisir le Procureur de la République, pour qu’il donne instruction aux forces régulières afin que nous allions exécuter cette décision. Et nous interpellons ceux qui s’étaient mis au travers de l’exécution de cette décision sous la Refondation de se tenir à l’écart. Parce que nous savons et nous croyons que l’Etat de droit se met en marche, et il se matérialisera justement par cette décision de justice rendue le 27 juillet 2010 qui demande la réinstallation des instances légales de l’OIC.
Au delà des reproches que vous faites aux instances dirigeantes, je veux parler de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane, est-ce que selon vous l’OIC marche bien?
Nous ne pouvons pas le savoir a priori, parce que nous ne sommes pas le bénéficiaire des usufruits de l’OIC. L’OIC marcherait bien si tous les employés de l’OIC étaient à l’intérieur. Le fait qu’il y ait une cinquantaine d’employés dehors qui sont privés de salaire depuis sept ans, nous ne pouvons pas dire que l’OIC marche bien. De toutes les façons, les personnes habilitées pour dire que l’OIC marche bien, ce sont les membres du Conseil d’administration. Parce que, c’est leur structure. Ce sont eux qui devraient le dire. Malheureusement, ceci n’a jamais été fait. Et je ne suis pas sûr que si vous leur posez la question, ils vous disent que l’OIC marche bien.
Donc, vous voulez dire que jusque-là, il n’y a pas eu de conseil d’administration, aucun compte rendu n’a été fait au personnel ?
Aucun compte rendu n’a été fait avec le conseil d’administration légale. Je veux que les Ivoiriens sachent ce qui se passe à l’OIC. C’est un outil de développement au service de la Côte d’Ivoire qui a été utilisé à d’autres fins sous l’ère de la Refondation. Nous nous inscrivons dans la dynamique du Président de la République qui veut instaurer un Etat de droit en Côte d’Ivoire, et souhaitons que cela se matérialise pour l’exécution de justice qui devrait s’appliquer à l’OIC. Et mettre fin ainsi à l’imposture de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane. S’il sait gérer une entreprise qu’il crée sa propre entreprise, en ce moment on lui décernera le prix du meilleur gestionnaire de structure.
A.T avec la collaboration de A.K
Que se passe-t-il aujourd’hui, à l’OIC pour que l’on entende des sons discordants, où il est réclamé en quelque sorte le rétablissement de l’ordre?
Je suis délégué du personnel de l’OIC. Je voudrais faire la lumière véritable sur la situation qui prévaut à l’OIC depuis 2004. L’OIC est une entreprise privée. Où l’Etat a 20% d’actions. 80% des actions appartiennent à des Privés. Et ces privés ont été spoliés de leur entreprise de façon injuste et injustifiée, par une simple lettre du ministre de l’Economie et des Finances, d’alors, Paul Antoine Bohoun Bouabré, pour des raisons que je vous donnerai tout à l’heure. Et le Pca a été remplacé par Monsieur Bakayoko Abdul Dramane, comme administrateur provisoire pour une période de 6 mois. Mais qui en est resté jusqu’à ce jour. C’est justement ce qui devrait interpeller chacun d’entre nous. Comment on peut nommer un administrateur provisoire dans une structure privée pour une période de 6 mois sans jamais pouvoir organiser un seul conseil d’administration pour rendre compte aux vrais propriétaires de l’entreprise ? Pour continuer d’assouvir leur dessein, ils ont rattaché cette entreprise qui était autrefois sous tutelle du ministère des Transports à la Présidence de la République.
Aujourd’hui, que voulez-vous et que reprochez-vous exactement à l’atuelle équipe dirigeante, en l’occurrence au Directeur Général Bakayoko Abdul Dramane?
Ce que nous voulons exactement, c’est de rétablir les instances dirigeantes légales de l’OIC à leurs différents postes. Le Conseil d’administration a été blanchi. Parce qu’à la lumière, je vous dirai ce qu’on leur reprochait. L’Oic avait été mal privatisé. Mais, ce ne sont pas les propriétaires qui ont fait la privatisation. C’est un comité de privatisation qui avait fait cette privatisation. Et, heureusement, ils ont intenté des actions en justice, et on a répondu favorablement à leur requête. Donc, les anciens dirigeants devraient être rétablis dans leur droit. Parce qu’ils ont gagné en première instance, ils ont gagné en appel. Ils ont même gagné à la Cour suprême. Ce qui a été le facteur déclencheur de la crise à l’Oic, c’était la mauvaise privatisation. Comme ils se sont rendu compte que ça n’a pas prospéré, on les accuse d’avoir détourné eux-mêmes leur propre argent. Qu’est-ce que cela veut dire ? Dans une société correcte, comment peut-on dire à un privé qu’il a mal utilisé son argent ? Et j’en veux pour preuve, le retrait de la plainte de l’agent judiciaire de l’Etat qui avait trouvé mal fondée la requête qui a été introduite. Les anciens dirigeants ont été blanchis. Ce n’est pas de ça qu’il s’agit aujourd’hui. Ce dont il s’agit, c’est de remettre l’entreprise à leurs vrais propriétaires. Monsieur Bakayoko Abdul Dramane n’est pas propriétaire de l’Oic. Ce que je sais, il n’est pas actionnaire de cette structure. On l’avait juste mandaté pour une période transitoire de 6 mois. Et je pense qu’on a dépassé largement cette période.
A vous entendre, le véritable problème c’est le départ de Bakayoko Abdul Dramane. C’est bien ça ?
Son départ purement et simplement. Parce que, voici qu’il a été mis là pour permettre au régime de la Refondation de faire tout ce qu’il voulait. L’OIC bénéficie d’une concession de l’Etat. Elle s’appelle le BSC (Bordereau de suivi de cargaison). Qui permet justement à ses responsables de savoir a priori quel type de marchandises sont chargés depuis les ports européens, américains, asiatiques en direction de la Côte d’Ivoire. Comment comprendre que Monsieur Bakayoko Abdul Dramane n’ait pas pu prévenir les Ivoiriens de l’arrivée des déchets toxiques qui a fait tant de victimes ? Comment, pendant que la Côte d’Ivoire était sous embargo, il y a eu l’entrée d’armes massives qui a contribué à endeuiller de nombreuses familles sans que Bakayoko ait dénoncé cet acte maladroit des autorités ?
C’est tout ceci qui vous emmène à réclamer son départ?
Exactement. L’OIC a été utilisé à d’autres fins.
Pourquoi vous ne vous adressez pas à la justice ivoirienne qui est habilitée à faire la lumière sur ce genre de litige ?
La justice ivoirienne a déjà rendu sa décision. C’est une décision qui a été rendue le 27 juillet 2010 et c’est une décision qui a été rendue en appel. J’ai vu dans un journal où Monsieur Bakayoko Abdul Dramane estimait qu’il avait une défense d’exécution de la Cour d’appel. La juridiction compétente qui devrait lui donner la défense d’exécution est la Cour suprême. Parce que c’est en appel que nous avons gagné. S’il devait avoir une défense d’exécution, je pense bien que c’est la Cour d’appel. Ils (partisans de Abdul Dramane) font exprès pour utiliser la méthode mafieuse pour tromper l’opinion. Je souhaite que le Président Alassane Ouattara qui veut instaurer un Etat de droit, jette un regard sur le dossier OIC, pour qu’il sache que ce qui a prospéré sous la Refondation ne devrait pas prospérer sous son régime, sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.
Vous parlez du mandat du président qui doit se baser sur la justice. Alors, n’est-ce pas le temps pour vous de saisir la justice pour qu’elle soit bien rendue ?
Nous avons déjà saisi cette justice. Comme je vous l’ai indiqué, nous avons déjà eu notre décision. C’est cette décision que nous voulons faire appliquer. Sous la Refondation, il était impossible de faire exécuter une décision de justice. Nous avons gagné tous nos procès. Sauf qu’à chaque fois qu’il s’agit d’exécuter, nous avons trouvé des hommes en armes à l’OIC, une société privée de surcroît, et qui nous empêchaient de l’exécuter. Cette fois, nous pensons que cela devrait pouvoir se faire, parce que le Président de la République a promis des institutions fortes, crédibles et indépendantes. Et nous osons croire que personne ne devrait se mettre au-dessus de la loi, empêchant ainsi une décision de justice de s’appliquer. Vous savez, c’est sous la Refondation qu’une cinquantaine de personnes dont moi, se sont vu refuser l’accès de l’OIC juste parce qu’ils ont crié leur indignation face à cette forfaiture. Et depuis sept ans, nous sommes restés dehors, sans salaire. Nous voulons mettre fin justement à cette injustice. C’est ce qui nous motive à demander aux autorités compétentes de laisser le droit s’appliquer et de mettre fin à la forfaiture de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane.
Pour que la décision de justice que vous aviez obtenu en juillet 2010 soit appliquées, avez-vous à nouveau saisi cette même justice ?
Nous allons saisir le Procureur de la République, pour qu’il donne instruction aux forces régulières afin que nous allions exécuter cette décision. Et nous interpellons ceux qui s’étaient mis au travers de l’exécution de cette décision sous la Refondation de se tenir à l’écart. Parce que nous savons et nous croyons que l’Etat de droit se met en marche, et il se matérialisera justement par cette décision de justice rendue le 27 juillet 2010 qui demande la réinstallation des instances légales de l’OIC.
Au delà des reproches que vous faites aux instances dirigeantes, je veux parler de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane, est-ce que selon vous l’OIC marche bien?
Nous ne pouvons pas le savoir a priori, parce que nous ne sommes pas le bénéficiaire des usufruits de l’OIC. L’OIC marcherait bien si tous les employés de l’OIC étaient à l’intérieur. Le fait qu’il y ait une cinquantaine d’employés dehors qui sont privés de salaire depuis sept ans, nous ne pouvons pas dire que l’OIC marche bien. De toutes les façons, les personnes habilitées pour dire que l’OIC marche bien, ce sont les membres du Conseil d’administration. Parce que, c’est leur structure. Ce sont eux qui devraient le dire. Malheureusement, ceci n’a jamais été fait. Et je ne suis pas sûr que si vous leur posez la question, ils vous disent que l’OIC marche bien.
Donc, vous voulez dire que jusque-là, il n’y a pas eu de conseil d’administration, aucun compte rendu n’a été fait au personnel ?
Aucun compte rendu n’a été fait avec le conseil d’administration légale. Je veux que les Ivoiriens sachent ce qui se passe à l’OIC. C’est un outil de développement au service de la Côte d’Ivoire qui a été utilisé à d’autres fins sous l’ère de la Refondation. Nous nous inscrivons dans la dynamique du Président de la République qui veut instaurer un Etat de droit en Côte d’Ivoire, et souhaitons que cela se matérialise pour l’exécution de justice qui devrait s’appliquer à l’OIC. Et mettre fin ainsi à l’imposture de Monsieur Bakayoko Abdul Dramane. S’il sait gérer une entreprise qu’il crée sa propre entreprise, en ce moment on lui décernera le prix du meilleur gestionnaire de structure.
A.T avec la collaboration de A.K