L`ancien Premier ministre guinéen Lansana Kouyaté a appelé lundi à Abidjan à renforcer la sécurité à la frontière ivoiro-libérienne, alors que des miliciens venus du Liberia ont été impliqués dans les violences dans l`ouest ivoirien liées à la crise post-électorale.
"La frontière (ouest de la Côte d`Ivoire) avec le Liberia me donne beaucoup d`inquiétudes", a affirmé M. Kouyaté lors d`un point de presse.
"C`est un passage trop facile (...). Quand on parle de miliciens libériens (...) ce n`est pas que des Libériens, c`est parfois des gens qui viennent d`un peu partout et qui se retrouvent à la frontière parce qu`ils sont sans emploi", a-t-il poursuivi.
Pour lui, "il faut que dans cette pédagogie générale de réconciliation, on pense à sécuriser la frontière de la Côte d`Ivoire avec le Liberia", rappelant que "la partie la plus violente de la crise s`est ressentie dans cette région".
Dimanche, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis de mettre fin aux exactions "d`ici quelques semaines" dans l`ouest, frontalier du Liberia et de la Guinée.
Pour M. Ouattara, ces violences sont à mettre sur le compte d`anciens mercenaires et miliciens de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à Abidjan après plus de quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010.
"La frontière (ouest de la Côte d`Ivoire) avec le Liberia me donne beaucoup d`inquiétudes", a affirmé M. Kouyaté lors d`un point de presse.
"C`est un passage trop facile (...). Quand on parle de miliciens libériens (...) ce n`est pas que des Libériens, c`est parfois des gens qui viennent d`un peu partout et qui se retrouvent à la frontière parce qu`ils sont sans emploi", a-t-il poursuivi.
Pour lui, "il faut que dans cette pédagogie générale de réconciliation, on pense à sécuriser la frontière de la Côte d`Ivoire avec le Liberia", rappelant que "la partie la plus violente de la crise s`est ressentie dans cette région".
Dimanche, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis de mettre fin aux exactions "d`ici quelques semaines" dans l`ouest, frontalier du Liberia et de la Guinée.
Pour M. Ouattara, ces violences sont à mettre sur le compte d`anciens mercenaires et miliciens de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril à Abidjan après plus de quatre mois de crise née de son refus de reconnaître sa défaite au scrutin de novembre 2010.