Le président du CNJ (Conseil national de la jeunesse), Robinson Tiédé a animé une conférence de presse, le samedi 28 mai 2011 à l’ « espace 221 » des 220 logements, au cours de laquelle il a dévoilé la position de sa structure concernant la réconciliation et la reconstruction d’une nouvelle Côte d’Ivoire.
Robinson Tiédé, président du CNJ, dans un propos liminaire, a traduit le soutien de sa structure à l’initiative de la réconciliation nationale prônée par le président Ouattara, gage d’une paix durable et d’une relance économique. Aussi estime-t-il que cela est la première condition pour un retour de la paix en Côte d’Ivoire. « Il faut laisser la justice faire son travail et éviter d’être affecté par l’émotion et la pitié», a-t-il souligné. Poursuivant, le président du CNJ a indiqué que rien ne peut justifier les pillages de domiciles, les incendies d’édifices religieux et les tueries des populations à l’ouest, Anyama, Abobo et Yopougon. C’est pourquoi le Conseil national de la jeunesse encourage le président Alassane Ouattara dans sa volonté de saisir les juridictions compétentes pour punir les crimes contre l’humanité. Pour ce qui concerne la reconstruction du pays, Robinson Tiédé pense que cette entreprise sera possible à condition que la jeunesse occupe une place de choix dans la politique générale du chef de l’Etat. Puisque les problèmes de la jeunesse aujourd’hui, demeurent le dédommagement du fait de la guerre et l’obtention d’un premier emploi. Sur cette lancée, il a fait savoir que la reconstruction du pays passe forcément par la réforme de l’administration, la transparence dans les concours, le recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que la révision de l’âge d’entrer en fonction publique. La fermeture pour un an des résidences universitaires et la dissolution de la FESCI ne sont pas passées sous silence. Le CNJ, selon Robinson Tiédé, a pour objectif de lutter contre la corruption dans l’administration et faire en sorte que chaque jeune puisse avoir une qualification et partant, un emploi. Pour lui, il faut mettre en application le slogan « un jeune, un emploi ». Toute chose qui permettra à la jeunesse de s’exprimer. Il faut permettre, selon lui, à chaque association de jeunes de s’exprimer et défendre ses intérêts. « Nous sommes contre le fédéralisme associatif en Côte d’Ivoire. Plus besoin de superposer les associations de jeunesse pour se faire entendre », a-t-il dénoncé. Ajoutant que sa structure opte pour le libéralisme et l’individualisme. « Avec le libéralisme associatif, la question de compétition sera saine et noble», a-t-il déclaré. Avant d’appeler la jeunesse à être sereine et patiente.
Armand Kouamé
Robinson Tiédé, président du CNJ, dans un propos liminaire, a traduit le soutien de sa structure à l’initiative de la réconciliation nationale prônée par le président Ouattara, gage d’une paix durable et d’une relance économique. Aussi estime-t-il que cela est la première condition pour un retour de la paix en Côte d’Ivoire. « Il faut laisser la justice faire son travail et éviter d’être affecté par l’émotion et la pitié», a-t-il souligné. Poursuivant, le président du CNJ a indiqué que rien ne peut justifier les pillages de domiciles, les incendies d’édifices religieux et les tueries des populations à l’ouest, Anyama, Abobo et Yopougon. C’est pourquoi le Conseil national de la jeunesse encourage le président Alassane Ouattara dans sa volonté de saisir les juridictions compétentes pour punir les crimes contre l’humanité. Pour ce qui concerne la reconstruction du pays, Robinson Tiédé pense que cette entreprise sera possible à condition que la jeunesse occupe une place de choix dans la politique générale du chef de l’Etat. Puisque les problèmes de la jeunesse aujourd’hui, demeurent le dédommagement du fait de la guerre et l’obtention d’un premier emploi. Sur cette lancée, il a fait savoir que la reconstruction du pays passe forcément par la réforme de l’administration, la transparence dans les concours, le recensement des fonctionnaires et agents de l’Etat ainsi que la révision de l’âge d’entrer en fonction publique. La fermeture pour un an des résidences universitaires et la dissolution de la FESCI ne sont pas passées sous silence. Le CNJ, selon Robinson Tiédé, a pour objectif de lutter contre la corruption dans l’administration et faire en sorte que chaque jeune puisse avoir une qualification et partant, un emploi. Pour lui, il faut mettre en application le slogan « un jeune, un emploi ». Toute chose qui permettra à la jeunesse de s’exprimer. Il faut permettre, selon lui, à chaque association de jeunes de s’exprimer et défendre ses intérêts. « Nous sommes contre le fédéralisme associatif en Côte d’Ivoire. Plus besoin de superposer les associations de jeunesse pour se faire entendre », a-t-il dénoncé. Ajoutant que sa structure opte pour le libéralisme et l’individualisme. « Avec le libéralisme associatif, la question de compétition sera saine et noble», a-t-il déclaré. Avant d’appeler la jeunesse à être sereine et patiente.
Armand Kouamé