Des habitants de Yopougon demandent le retour du maire Gbamnan Djidan Félicien à la tête de la municipalité.
Réunies au sein du collectif des hommes de Dieu et des présidents des quartiers défavorisés de Yopougon, ces populations ont organisé le jeudi 26 mai 2011 à ‘’L’allocodrôme’’ de Niangon une rencontre pour parler de réconciliation. Pour le révérend Zoh Élisée Elie, ‘’elle ne peut se faire sans le premier magistrat de la commune qu’est le maire Gbamnan Djidan’’. «On ne peut pas vouloir réconcilier une famille en l’absence du père de famille », a-t-il déclaré. Selon El Hadj Cherif Almamy, la réconciliation doit être un devoir religieux. L’imam de la mosquée de Maroc-Franceville s’est inspiré du prophète de l’Islam et a fait savoir que: «Vous ne rentrerez jamais au paradis tant que vous n’avez pas la foi complète. Et vous n’avez pas la foi complète tant que vous ne vous aimez pas entre vous». Comme son prédécesseur, il a réclamé le retour du maire Gbamnan Djidan dans sa commune et a souhaité rencontrer le Premier ministre Charles Konan Banny, dont il a salué la nomination à la tête de la commission vérité et réconciliation. Idem pour Meité Lassana, représentant des présidents des 47 quartiers défavorisés de Yopougon. Conscient du fait que les quartiers précaires ont payé un lourd tribut pendant la guerre, il a exhorté tous les habitants de Yopougon à aller résolument vers la réconciliation afin que cette commune retrouve toute sa joie et sa convivialité d’avant la crise postélectorale. Bien avant, le maire par intérim de la commune, Gbare Bonney Marcellin, a dressé un tableau presque sombre de Yopougon qui est aujourd’hui une commune sinistrée. «Aujourd’hui, Yopougon n’a pas de service d’impôts, d’état civil, de trésor, ni de CNPS. Tout est parti en éclats ou a été volé. Les agents sont prêts à revenir travailler, mais le problème sécuritaire se pose. Il faut que la sécurité des personnes et des biens soit assurée», a-t-il plaidé.
David Y.
Réunies au sein du collectif des hommes de Dieu et des présidents des quartiers défavorisés de Yopougon, ces populations ont organisé le jeudi 26 mai 2011 à ‘’L’allocodrôme’’ de Niangon une rencontre pour parler de réconciliation. Pour le révérend Zoh Élisée Elie, ‘’elle ne peut se faire sans le premier magistrat de la commune qu’est le maire Gbamnan Djidan’’. «On ne peut pas vouloir réconcilier une famille en l’absence du père de famille », a-t-il déclaré. Selon El Hadj Cherif Almamy, la réconciliation doit être un devoir religieux. L’imam de la mosquée de Maroc-Franceville s’est inspiré du prophète de l’Islam et a fait savoir que: «Vous ne rentrerez jamais au paradis tant que vous n’avez pas la foi complète. Et vous n’avez pas la foi complète tant que vous ne vous aimez pas entre vous». Comme son prédécesseur, il a réclamé le retour du maire Gbamnan Djidan dans sa commune et a souhaité rencontrer le Premier ministre Charles Konan Banny, dont il a salué la nomination à la tête de la commission vérité et réconciliation. Idem pour Meité Lassana, représentant des présidents des 47 quartiers défavorisés de Yopougon. Conscient du fait que les quartiers précaires ont payé un lourd tribut pendant la guerre, il a exhorté tous les habitants de Yopougon à aller résolument vers la réconciliation afin que cette commune retrouve toute sa joie et sa convivialité d’avant la crise postélectorale. Bien avant, le maire par intérim de la commune, Gbare Bonney Marcellin, a dressé un tableau presque sombre de Yopougon qui est aujourd’hui une commune sinistrée. «Aujourd’hui, Yopougon n’a pas de service d’impôts, d’état civil, de trésor, ni de CNPS. Tout est parti en éclats ou a été volé. Les agents sont prêts à revenir travailler, mais le problème sécuritaire se pose. Il faut que la sécurité des personnes et des biens soit assurée», a-t-il plaidé.
David Y.