Le directeur administratif et financier de la MATCA (Mutuelle d'assurances des taxis compteurs d’Abidjan) Noël Konan, s'est ouvert aux médias au cours d'une conférence de presse, le vendredi 27 mai 2011 à l’agence de la Corniche de ladite mutuelle située au boulevard lagunaire pour apporter sa part de vérité.
Depuis le décès, en janvier 2009, de Kassoum Coulibaly, ex-PCA de son conseil d'administration, la Matca a sombré dans un conflit entre les sociétaires. Pour mettre fin à cette crise qui perdure au sein de la mutuelle, Noël Konan interpelle son ministère de tutelle afin d’intervenir pour mettre fin à la cacophonie. « Nous demandons à notre ministre de tutelle M. Charles Diby, pionnier de la bonne gouvernance et homme de probité morale, de veiller au respect de sa signature vu qu’il a agréé les dirigeants actuels de la mutuelle après avis de la commission régionale de contrôle des assurances. La persistance de la crise met en péril nos emplois et partant l’existence même de la Matca », a fait savoir le DAF. Selon l’expert comptable, la Matca est une mutuelle privée sous la tutelle du ministère de l’Economie et des Finances. « C’est donc un établissement financier et non un syndicat de transporteurs », a-t-il martelé. A l’en croire, les statuts de la mutuelle stipulent qu’en cas de vacance du pouvoir par décès, démission ou indisponibilité, le vice-président du conseil d’administration assure l’intérim jusqu’à la fin du mandat .Mais dans le cas d’espèce, ce poste de vice-président n’était pas pourvu. D’où un vide juridique qui amène légitimement les sociétaires à réclamer l’organisation d’une assemblée générale à l’effet d’élire de nouveaux organes dirigeants. Sur la base des statuts de la Matca, Sidiki Bakayoko a succédé à Kassoum Coulibaly. Quelques mois plus tard, Adama Coulibaly est désigné PCA et s’est rendu à la 33ème session de la CRCA qui est une commission de la CIMA (conférence interafricaine des marchés d’assurance). Sur cette lancée, Noël Konan a confié que depuis l’installation du nouveau conseil, il est confronté à plusieurs défis majeurs dont les principales sont : l’augmentation du fonds d’établissement à 800 millions de FCFA, le rééquilibrage des ratios de gestion à savoir le déficit de la marge de solvabilité et l’insuffisance de couverture des engagements réglementés pour un montant de 2,9 milliards FCFA selon le rapport de CIMA. Et d’ajouter que malgré ces déséquilibres, la mutuelle a réalisé des performances sous sa gestion.
Depuis le décès, en janvier 2009, de Kassoum Coulibaly, ex-PCA de son conseil d'administration, la Matca a sombré dans un conflit entre les sociétaires. Pour mettre fin à cette crise qui perdure au sein de la mutuelle, Noël Konan interpelle son ministère de tutelle afin d’intervenir pour mettre fin à la cacophonie. « Nous demandons à notre ministre de tutelle M. Charles Diby, pionnier de la bonne gouvernance et homme de probité morale, de veiller au respect de sa signature vu qu’il a agréé les dirigeants actuels de la mutuelle après avis de la commission régionale de contrôle des assurances. La persistance de la crise met en péril nos emplois et partant l’existence même de la Matca », a fait savoir le DAF. Selon l’expert comptable, la Matca est une mutuelle privée sous la tutelle du ministère de l’Economie et des Finances. « C’est donc un établissement financier et non un syndicat de transporteurs », a-t-il martelé. A l’en croire, les statuts de la mutuelle stipulent qu’en cas de vacance du pouvoir par décès, démission ou indisponibilité, le vice-président du conseil d’administration assure l’intérim jusqu’à la fin du mandat .Mais dans le cas d’espèce, ce poste de vice-président n’était pas pourvu. D’où un vide juridique qui amène légitimement les sociétaires à réclamer l’organisation d’une assemblée générale à l’effet d’élire de nouveaux organes dirigeants. Sur la base des statuts de la Matca, Sidiki Bakayoko a succédé à Kassoum Coulibaly. Quelques mois plus tard, Adama Coulibaly est désigné PCA et s’est rendu à la 33ème session de la CRCA qui est une commission de la CIMA (conférence interafricaine des marchés d’assurance). Sur cette lancée, Noël Konan a confié que depuis l’installation du nouveau conseil, il est confronté à plusieurs défis majeurs dont les principales sont : l’augmentation du fonds d’établissement à 800 millions de FCFA, le rééquilibrage des ratios de gestion à savoir le déficit de la marge de solvabilité et l’insuffisance de couverture des engagements réglementés pour un montant de 2,9 milliards FCFA selon le rapport de CIMA. Et d’ajouter que malgré ces déséquilibres, la mutuelle a réalisé des performances sous sa gestion.